Huguette Oligny — Wikipédia

Huguette Oligny
La jeune Huguette Oligny en 1945, portait du studio Annette et Basil Zarov
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Autres informations
Distinctions

Huguette Oligny, née Marie Edwige Huguette Oligny le [1] dans la paroisse St-Édouard du quartier de la Petite-Patrie à Montréal[2], morte dans cette même ville[3] le [4] à l'âge de 91 ans, est une actrice québécoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, Léo Oligny, presseur de son métier[5], est soldat du 22e régiment, campé en France lors de la Première Guerre mondiale, il y rencontre une Champenoise, Odette Bernot, avec laquelle il se marie à Troyes en 1918. Le couple a trois filles, dont la seconde est Huguette, née à Montréal peu de temps après que la famille s'y soit installée. Le couple se sépare en 1931.

D'un premier mariage en 1953 avec Marcel Alexandre, Huguette Oligny a une fille et un fils, Anne et Jean[6], qu'elle est empêchée de voir durant neuf ans[7], suivant son divorce au début des années 1960. Elle est ensuite la conjointe de Gratien Gélinas, alors veuf, qui l'épouse en secondes noces en 1973. Elle est aussi la muse du pianiste et compositeur québécois André Mathieu, qui l'aime d'un amour passionné jusqu'à sa mort.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1939 Huguette fait ses débuts au théâtre[8]. Au cours de sa carrière, elle interprète différents personnages dans des pièces classiques de Molière, Dumas fils et Racine, entre autres[9]. Elle joue également dans des pièces de théâtre québécoises comme « Le temps des lilas » de Marcel Dubé, « Tit-Coq » et « Hier les enfants dansaient » de Gratien Gélinas, « Albertine en cinq temps » de Michel Tremblay[9]. Elle joue en français mais aussi en anglais et se produit également à l'international, en particulier aux États-Unis, en France et en Belgique[9].

Elle poursuit par ailleurs une carrière au cinéma et à la télévision[9].

Hommages[modifier | modifier le code]

Dans sa pièce Encore une fois, si vous permettez, Michel Tremblay rend hommage à Huguette Oligny à travers un monologue de trois pages du personnage de la mère[10].

En 2013, Pascal Gélinas, réalise un documentaire sur Huguette Oligny, seconde épouse de son père[10].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Huguette Oligny est décédée », sur Société Radio-Canada, le 10 mai 2013.
  2. Le nom à la naissance et le lieu de résidence sont tirés de son acte de baptême au registre de la paroisse de St-Édouard-de-Montréal pour l'année 1922
  3. « Un dernier hommage à Huguette Oligny », sur canoe.ca le 15 mai 2013.
  4. Daniel Roland, « Huguette Oligny : disparition d'une comédienne d'exception », dans La Presse, le 10 mai 2013.
  5. Le nom des parents et le métier du père sont inscrits à son acte de baptême au registre de la paroisse de St-Édouard-de-Montréal pour l'année 1922
  6. Notice nécrologique, sur necrologie.lapresse.ca, du 11 au 13 mai 2013.
  7. a et b « Huguette Oligny : le goût du bonheur d'une femme de 91 ans », sur radio-canada.ca le 13 mars 2013.
  8. « 503 Service Unavailable », sur starquebec.net via Wikiwix (consulté le ).
  9. a b c et d La Presse canadienne, « Décès de la comédienne Huguette Oligny », sur Le Devoir, (consulté le )
  10. a et b Luc Boulanger, « Huguette Oligny et Le Goût de vivre : avec le temps », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a et b « Huguette Oligny : Officier (1984), Compagnon (1996) » de l'Ordre du Canada.
  12. « Huguette Oligny : Officière (1999) » de l'Ordre national du Québec.

Liens externes[modifier | modifier le code]