iCub — Wikipédia

Le robot ICub lors du salon Innorobo 2014 à Lyon.

iCub est un petit robot humanoïde conçu par le consortium RobotCub en 2006, composé de plusieurs universités à travers toute l'Europe. L'objectif principal de cette plate-forme est l'étude de la cognition robotique « développementale », par le biais de la mise en œuvre d'algorithmes bio-inspirés ou non. C'est un projet ouvert à de nombreux égards : les plans et les spécifications du robot sont accessibles à tous, et tous les logiciels sont Open source.

Spécifications[modifier | modifier le code]

iCub mesure 100 cm, pour un poids de 21 kg. Cette taille est celle d'un enfant d'environ trois ans et demi. iCub possède 52 degrés de liberté organisés comme suit :

  • 7 pour chaque bras ;
  • 9 pour chaque main ;
  • 6 pour la tête ;
  • 3 pour le torse et la colonne vertébrale ;
  • 6 pour chaque jambe.

Application[modifier | modifier le code]

Le laboratoire GIPSA-lab possède un iCub spécialement équipé d'une machoire et d'yeux dotés de caméras et de paupières, afin de parvenir à reproduire au plus près les émotions et les interactions humaines lors d'un face à face avec une personne[1]. Dans l'avenir, ce robot doté d'une cinquantaine de moteurs[2] pourrait alors participer à des campagnes de détection de la maladie d'Alzheimer. En , le magazine économique américain, Forbes, place cet exemplaire surnommé Nina parmi dix robots humanoïdes incroyablement réalistes dans le monde en retenant que son apprentissage en profondeur lui permet de corriger elle-même ses erreurs et qu'elle utilise le contact visuel comme moyen de communication[3].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « VIDEO. Demain, les robots seront capables d'échanger avec vous d'un simple regard », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le )
  2. « Nina, le robot qui apprend à parler aussi avec les yeux », sur www.lepoint.fr, (consulté le )
  3. (en) « Ten Incredibly Lifelike Humanoid Robots To Get On Your Radar », sur www.forbes.com, (consulté le )