Les Illuminations (Rimbaud) — Wikipédia

Les Illuminations
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Les Illuminations est le titre d'un recueil de poèmes en prose ou en vers libres composés par Arthur Rimbaud entre 1872 et 1875, et publié partiellement en 1886 puis, dans son intégralité, à titre posthume, en 1895. Ce texte demeura entre les mains de Charles de Sivry avant d'être publié à Paris (France)[1].

Titre[modifier | modifier le code]

Le recueil a été publié initialement sous le titre Les Illuminations en [2].

Les Illuminations, ou Illuminations[modifier | modifier le code]

Il est devenu usuel de mentionner le titre du recueil sans article après l'édition critique du recueil par Henry Adrien de Bouillane de Lacoste chez Mercure de France, en 1949, sous le titre Illuminations : Painted plates. Bouillane de Lacoste a choisi ce titre, après une longue correspondance avec le premier éditeur des Illuminations, Félix Fénéon[3], en raison du sens anglais possible de ce titre, tel que Paul Verlaine, ami et amant de Rimbaud, l’a évoqué : d'abord en 1878, dans une lettre à Charles de Sivry, Verlaine a écrit « Avoir relu Illuminations (painted plates) du Sieur que tu sais »[4] ; puis en préface de l'édition originale de 1886 aux éditions de La Vogue, il a confirmé que « Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravures coloriées, — coloured plates »[5],[6].

Au XXIe siècle, le chercheur en littérature française Steve Murphy a plaidé pour la réhabilitation du titre complet[7].

La correspondance et les notices de Verlaine, à condition de se reporter aux documents originaux, montrent que celui-ci met tantôt l'article en italique, tantôt non, et qu'il procède ainsi pour beaucoup d'autres titres. Il faut également apprécier le fait que, de 1886 à 1895, Verlaine n'a jamais protesté contre cet article.

Intertextualité[modifier | modifier le code]

Le titre Les Illuminations évoque un rapprochement significatif et ambitieux, de la part de Rimbaud, avec d'autres fameux recueils antérieurs, représentatifs de la modernité poétique du XIXe siècle et du romantisme : les Méditations poétiques (1820) d'Alphonse de Lamartine et Les Contemplations (1856) de Victor Hugo[8].

Rédaction[modifier | modifier le code]

Après le Déluge, premier folio du manuscrit livré par Verlaine à Léo d'Orfer de La Vogue (département des manuscrits, BnF).

Nul ne sait avec certitude quelle est la date exacte de composition de ces poèmes en prose finalement baptisés Illuminations : ont-ils été écrits avant, après, ou pendant Une saison en enfer ? L’ordre des cinquante-quatre poèmes en désordre n’est pas plus précis que la chronologie. Quelques-uns de ces textes ayant été recopiés par Germain Nouveau, la question de la transcription ou peut-être la coécriture de quelques « illuminations » se pose également. Enfin, le titre supposé du « recueil », si recueil il y a eu, demeure une énigme, puisque le mot « illuminations » n’est jamais apparu sous la plume de Rimbaud ; il ne fut suggéré que par Verlaine.

On a longtemps cru que les poèmes en prose composant ce recueil avaient été écrits avant Une saison en enfer. Cette idée a été renforcée par le témoignage d'Isabelle Rimbaud qui voulait faire passer Une saison en enfer pour le testament littéraire d'un frère répudiant ses égarements de poète. Ainsi l'œuvre se terminait sur Adieu, le dernier « chapitre » du livre.

Mais depuis 1949 et la publication de l'ouvrage d'Henry de Bouillane de Lacoste (Rimbaud et le problème des Illuminations, au Mercure de France), il est établi que les copies des poèmes en prose contenus dans Les Illuminations sont postérieures à la Saison[9]. Cette démonstration se fonde sur deux éléments : d'abord, l'apparition tardive d'un « f » bouclé sous la plume de Rimbaud ; ensuite, la présence de l'écriture de Germain Nouveau qui a recopié un des deux poèmes intitulés Villes et pratiquement les trois derniers paragraphes de Métropolitain[10].

Le rôle de Germain Nouveau dans l'écriture de un ou deux poèmes reste un sujet de débat mais l'hypothèse qu'il serait l'auteur d'Illuminations[11] n'est guère prise au sérieux par les spécialistes[12]. Bouillane de Lacoste a par ailleurs minimisé le fait que sa démonstration se fondait sur des copies (et non sur des brouillons de premier jet, par exemple), tandis que Being Beauteous et A une Raison sont de probables intertextes du poème Beams, lequel clôt les Romances sans paroles de Verlaine et est à peine antérieur à Une saison en enfer[13].

Ce dont on est sûr : les Illuminations ont été composées entre fin 1872, au plus tôt, et février 1875, au plus tard (date à laquelle Verlaine transmet le « dossier » à Germain Nouveau, après l'avoir reçu des mains de Rimbaud à Stuttgart). Pour le reste, comme l'avoue le biographe de Rimbaud, Jean-Jacques Lefrère « notre ignorance à peu près absolue sur l’époque de composition des Illuminations ». Il est possible, mais non pas certain, que l'essentiel du « recueil » soit antérieur à 1875 et puisse dater de 1874 voire, pour certaines "Illuminations", de 1873 ou même 1872. Aller au-delà dans les affirmations serait aventureux[14].

Publication[modifier | modifier le code]

L'ensemble de ces poèmes a été remis à Verlaine en à Stuttgart[15],[16]. Quelques mois plus tard, Verlaine transmet un dossier de « poèmes en prose » (qu'il n'appelle pas encore Les Illuminations) à Germain Nouveau, selon le témoignage d'une lettre de Verlaine à Ernest Delahaye[17].

L'édition d' des Illuminations (cf. ci-dessous) rassemblait non seulement les poèmes en prose que nous connaissons sous ce titre, mais encore l'ensemble dit des « Derniers vers », qui, dans la plaquette, à partir de la page 82 commence avec Âge d'or'[2]. En 1895, c'est cet ensemble de proses et de vers que Verlaine a préfacé. Paterne Berrichon a commencé à publier Les Illuminations, en deux parties, une en vers, une contenant le recueil en prose et vers libres actuel. Enfin, Bouillane de Lacoste a décidé d'extraire la partie en vers du recueil des Illuminations, sous prétexte que Verlaine privilégiait la partie en prose de ce recueil et sous prétexte que les manuscrits des poèmes en prose formaient un ensemble de copies distinctes de l'ensemble des copies de poèmes en vers. Les copies des proses (et des vers libres) sont toutes postérieures au [18], celles des poèmes en vers datent de 1872 sinon de 1873. Toutefois, Rimbaud avait très bien pu décider finalement de conjuguer les deux dossiers sous le seul titre Les Illuminations[19].

La première édition des Illuminations parut dans cinq livraisons de la revue La Vogue, à Paris, entre mai et (numérotées 5 à 9), avant d'être republiée en volume tiré à 200 exemplaires la même année, à l'automne, accompagnée d'une notice en préface signée Paul Verlaine[20], et avec comme nom d'éditeur « Publications de La Vogue » , suivant un ordre établi par Félix Fénéon[21]. Elle était incomplète tant au niveau des poèmes en vers que des poèmes en prose. Il fallut attendre 1895 pour que l'intégralité du dossier connu soit publié. Nous ignorons si des poèmes en vers et des poèmes en prose se sont perdus entre 1886 et 1895. Nous savons seulement que les manuscrits des poèmes Dévotion et Démocratie ont disparu, faisant peut-être les frais d'une publication sauvage (querelles au sein de la Vogue, non consultation d'un auteur encore en vie, etc.). Les poèmes en vers seconde manière qui furent publiés entre 1886 et 1895 ne le furent qu'à partir de versions manuscrites uniques à l'exception notable du texte Enfer de la soif dont la provenance est inconnue et dont la découverte est probablement postérieure à 1886, puisque La Vogue a préféré publier la version sans titre et moins soignée du même poème.[réf. nécessaire]

Contenu[modifier | modifier le code]

Dans le tableau ci-dessous, les poèmes sont donnés dans le classement établi par Pierre Brunel (Rimbaud, Œuvres complètes), et les feuillets dans le classement de Claude Jeancolas (L'œuvre intégrale manuscrite).

Ensemble paginé feuillet Lot non paginé feuillet
Après le Déluge f1 Fairy F2
Enfance I, II, III, IV, V f2 à f5 Guerre F3
Conte f5 Solde F1
Parade f6 Jeunesse I, II, III, IV F5 et F6
Antique f7 Promontoire F8
Being Beauteous f7 Dévotion manuscrit perdu
« Ô la face cendrée » f7 Démocratie manuscrit perdu
Vies I, II, III f8 et f9 Scènes F9
Départ f9 Soir historique F7
Royauté f9 Bottom F10
À une Raison f10 H F10
Matinée d'ivresse f10 et f11 Mouvement F11
Phrases f11 Génie F4
autres Phrases f12
Ouvriers f13
Les Ponts f13 et f14
Ville f14
Ornières f14
Villes (« Ce sont des villes ») f15 et f16
Vagabonds f16
Villes (« L'acropole officielle ») f16 et f17
Veillées I, II, III f18 et f19
Mystique f19
Aube f19 et f20
Fleurs f20
Nocturne vulgaire f21
Marine f22 (verso du f21)
Fête d'hiver f22 (verso du f21)
Angoisse f23
Métropolitain f23 et f24
Barbare f24

Genre[modifier | modifier le code]

Deux poèmes des Illuminations, Mouvement et Marine, qui ne sont pas à proprement parler des poèmes en prose, sont usuellement considérés comme des textes fondateurs du vers libre français moderne : après leur parution en 1886 dans La Vogue en même temps que les premiers vers libres de Gustave Kahn, les poètes vers-libristes finiront par désigner Rimbaud comme leur précurseur, ces poèmes ayant été écrits douze ans auparavant, et Édouard Dujardin lui attribuera même la parternité du « VRAI vers libre »[22], mais ils n'ont pas tenu compte de la possibilité d’une influence de la métrique et du décompte des syllabes, étant donné que Rimbaud n'a pas indiqué de règles de composition du vers libre[réf. nécessaire].

Mais au-delà des vers libres pour les textes « Mouvement » et « Marine », il n'est pas prouvé qu'il faille écarter les poèmes en vers du recueil des Illuminations. Quand ils sont datés, les poèmes en vers des Illuminations renvoient à la période mai-, plusieurs sont datés de mai ou juin. Sur un autre plan, d'autres témoignages de Verlaine disent explicitement que Rimbaud n'a pas composé de vers au-delà de 1872, ni même au-delà de ses dix-huit ans (). La théorie actuelle qui veut que les poèmes en prose des Illuminations soient postérieurs à la composition du recueil Une saison en enfer laisse à entendre que Rimbaud n'a pratiquement rien composé de à , à savoir pendant la plus grande partie de son compagnonnage quasi exclusif avec Verlaine. Selon cette thèse, la composition même des vers et celle des poèmes en prose seraient nettement séparées dans le temps. Cette thèse laisse également supposer que, dans Alchimie du verbe, le poète répudie sans ambiguïté ses vers de 1872 qui relèveraient d'un état d'esprit incompatible avec les poèmes en prose. Et donc cette thèse s'interdit de penser que le dossier des dits « Derniers vers » a pu être constitué après la rédaction du livre Une saison en enfer. Toutefois, le cheminement des manuscrits de l'ensemble aujourd'hui appelé « Derniers vers » pose problème. Nous n'avons aucun témoignage selon lequel Rimbaud aurait remis à Verlaine, dès 1872, les versions publiées dans la Vogue et dans la première édition des Œuvres complètes en 1895. Nous n'avons aucune preuve que l'envoi de « poèmes en prose » à Nouveau en 1875 coïncide avec le recueil au titre Illuminations qui n'apparaît en mention qu'à partir de 1878. Un dossier de poèmes en vers a pu être ajouté aux poèmes en prose entre l'envoi de ces derniers à Germain Nouveau et la première mention du titre Illuminations en 1878.[réf. nécessaire]

Analyse[modifier | modifier le code]

La ville[modifier | modifier le code]

Trois poèmes sont consacrés à la ville. Il est tout à fait étonnant que, dans ces trois poèmes, presque aucune allusion ne soit faite à Paris. Londres est nettement privilégiée par rapport à la Ville Lumière. Comme le note Gilles Marcotte : « Ce qu’on lit dans les textes urbains des Illuminations, c'est l'écriture disjointe, plurielle d'une ville qui ne se définit plus dans une séquence historique, un vecteur d'avenir, mais par la coexistence en elle de pulsions, d'images, de mouvements irréductibles à toute forme de composition unitaire »[23].

Postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Matarasso, Album Rimbaud, Paris (France), Gallimard, (OCLC 583914711), « Avertissement »
  2. a et b Édition originale des Publications de La Vogue, folio 13 — sur Gallica.
  3. Joan U. Halerpin, introduction aux Œuvres-plus-que-complètes de Félix Fénéon, « III. Le critique littéraire », p.LIV, Droz, 1970.
  4. Jean-Luc Steinmetz, Notice introductive au texte des Illuminations, in Rimbaud : Œuvres complètes, Flammarion, 2010.
  5. Albert Py, introduction d'Illuminations, p.XI, Droz, 1969.
  6. Édition originale des publications de La Vogue, folio 15.
  7. Steve Murphy, « Illuminations ou Les Illuminations ? », dans Parade sauvage no 20, décembre 2004, p. 167-182.
  8. Hédi Kaddour, « Illuminations, livre de Arthur Rimbaud », dans l’encyclopédie en ligne Universalis : « il faut noter que, pris au pied de la lettre, le titre donne la mesure et l'angle des ambitions du poète. Il « achève » en une formule toute l'idéologie romantique du génie et de l'inspiration. Illuminations clôt également le paradigme ouvert dans le siècle par les Méditations (1820) de Lamartine et réactivé par Hugo pour ses Contemplations (1856) ».
  9. Steve Murphy, Stratégies de Rimbaud, Champion, 2009, p. 444.
  10. Claude Jeancolas, Les Manuscrits d'Arthur Rimbaud-L'Intégrale, Paris, Textuel, , 578 p. (ISBN 978-2-84597-447-0), p. 453
  11. Hypothèse avancée notamment par Eddie Breuil dans Du nouveau chez Rimbaud, Champion, 2014 (cf. Nicolas Gary, Rimbaud ne serait pas l'auteur des Illuminations, affirme un chercheur, ActuaLitté, 29 octobre 2014).
  12. Voir sur ce point la synthèse et mise au point définitive de Frédéric Martel dans "Pourquoi nous sommes rimbaldiens", introduction de la biographie de Rimbaud par Jean-Jacques Lefrère, Robert Laffont/Bouquins, 2020.
  13. David Ducoffre, « Les ébauches du livre Une saison en enfer, lectures des Poésies et d’Une saison en enfer de Rimbaud », Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 193, note 2.
  14. Voir Jean-Jacques Lefrère, Arthur Rimbaud, réédition Robert Laffont/Bouquins, 2020. Voir également la discussions sur ce point d'André Guyaux dans son édition de la Pléiade des Œuvres complètes de Rimbaud (Gallimard, troisième Pléiade).
  15. Ce n'est qu'en janvier 1888, soit presque 13 ans après les faits, que Verlaine écrit dans Les Hommes d'aujourd'hui : « On le voit (...) à Stuttgart, où le manuscrit des Illuminations fut confié à quelqu'un qui en eut soin. » Revendication ambiguë, peut-être destinée à récupérer une partie de l'argent produit par la vente des manuscrits. Voir la page de discussion.
  16. « Coup de feu et de foudre : le revolver de Verlaine qui tira sur Rimbaud », actualitte,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Lettre du 1er mai 1875, de Verlaine à Ernest Delahaye. Pierre-Olivier Walzer, Germain Nouveau, Œuvres complètes (avec Lautréamont), La Pléiade, pages 822 et 823.
  18. Le 4 avril 1874, Rimbaud et Germain Nouveau remplissent un bulletin d'inscription à la salle de lecture du British Museum: la graphie du f de Rimbaud n'est pas modifiée. Donc tous les manuscrits connus des poèmes datent d'une période postérieure, sans doute de plusieurs mois. Il est donc peu vraisemblable que l'écriture de Germain Nouveau ait été portée en 1874.
  19. Il est notoirement connu que le dossier des manuscrits a été laissé «en plan», sans une complète pagination, un titre clairement affiché, et donc la volonté de l'auteur reste floue.
  20. « Notice par Paul Verlaine : Arthur Rimbaud - Illuminations », sur www.mag4.net (consulté le )
  21. La source se trouve en pages 941 et 944 des « Notes, notices et variantes » établies par André Guyaux et Aurélia Servoni, pour l'édition des Œuvres complètes d'Arthur Rimbaud, Paris, Gallimard - Collection La Pléiade, janvier 2009.
  22. Jean-Baptiste Baronian, dans son Dictionnaire Rimbaud, cite une lettre d'Édouard Dujardin à Albert Mockel, du 10 octobre 1920, dans laquelle il a écrit : « les deux premiers poèmes en vers libres, en VRAIS vers libres qui aient été publiés sont Mouvement et Marine de Rimbaud ; ils sont uniques dans l’œuvre de Rimbaud en tant que VRAIS vers libres ». Il cite également un article de Dujardin (« Les premiers poètes du vers libre », Mercure de France, 15 mars 1921, p. 593) dans lequel il précise pourquoi : « pieds rythmiques nettement marqués, unité de chaque vers ».
  23. Gilles Marcotte, « Une ville appelée Rimbaud », Études françaises, vol. 27, no 1,‎ , p. 53 (lire en ligne)
  24. Pierre Seghers, Le Livre d'or de la poésie française, Paris, Éditions Marabout, 1998, p. 451.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Pierre Brunel, Éclats de la violence : pour une lecture comparatiste des “Illuminations” d'Arthur Rimbaud, Paris, José Corti, 2004.
  • Pierre Brunel, Rimbaud, Œuvres complètes, collection La Pochothèque, Le Livre de poche, 1999.
  • Claude Jeancolas, Rimbaud. L'Œuvre intégrale manuscrite, 3 volumes, Éditions Textuel, 2004, (ISBN 9782845971165), réédité en 1 volume en 2012 (ISBN 978-2-84597-447-0). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Le Pillouër, Trouver Hortense, journal de lecture à la lettre des Illuminations, collection Ulysse Fin de Siècle, éditions Virgile, 2008, (ISBN 9782908007701).
  • Gilles Marcotte, « Une ville appelée Rimbaud », Études françaises, vol. 27, no 1,‎ , p. 49-61 (lire en ligne)
  • Paul Claes, La Clef des Illuminations, Rodopi, 2008.
  • Jean-Claude Coquet, « Combinaison et transformation en poésie (Arthur Rimbaud : les Illuminations) », dans L'Homme, 1969, tome 9 no 1, p. 23-41[lire en ligne].
  • Denis Saint-Amand, « Rimbaud assassin ? Petite sociocritique de Matinée d’ivresse », Études françaises, vol. 45, no 1,‎ , p. 127-138 (lire en ligne).
  • Eddie Breuil, Du Nouveau chez Rimbaud, Paris, Honoré Champion, 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]