Imed Daïmi — Wikipédia

Imed Daïmi
عماد الدايمي
Illustration.
Portrait d'Imed Daïmi.
Fonctions
Vice-président du Hizb el-Harak[1]
En fonction depuis le
(8 ans et 4 mois)
Avec Dorra Ben Ismaïl
Abdelbasset Smeri
Président Moncef Marzouki
Prédécesseur Création du parti
Député de la circonscription de Médenine

(4 ans, 11 mois et 11 jours)
Élection 26 octobre 2014
Législature Ire
Groupe politique Bloc démocrate
Secrétaire général du Congrès pour la République

(3 ans, 9 mois et 2 jours)
Prédécesseur Mohamed Abbou
Successeur Disparition du parti
Constituant de la première circonscription de la France

(20 jours)
Élection 23 octobre 2011
Groupe politique Congrès pour la République
Successeur Béchir Nefzi
Biographie
Lieu de naissance Médenine, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique CPR puis Hizb el-Harak

Imed Daïmi (arabe : عماد الدايمي), originaire de Médenine, est un homme politique tunisien, secrétaire général du Congrès pour la République de à .

Brièvement membre de l'assemblée constituante, il est ensuite élu à l'Assemblée des représentants du peuple.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il poursuit des études universitaires à la faculté des sciences de Tunis[2]. Impliqué dans le militantisme étudiant au sein de l'Union générale des étudiants de Tunisie, il est arrêté en et passe cinq mois en prison. Libéré, il quitte le pays le via la Libye pour poursuivre la résistance au régime de Zine el-Abidine Ben Ali à l'étranger[2].

Il essaye de se fondre dans la société mauritanienne et se concentre sur ses études, avec quelques escapades au Sénégal[2]. Il réussit à obtenir deux maîtrises, la première en sciences économiques et la seconde en histoire[2]. Après ses études, il contribue activement, à partir de la Mauritanie, à la dénonciation de la dictature de Ben Ali, avant de débarquer en 1996 à Paris, où il demande l'asile politique, qu'il obtient au bout d'une année[2].

Il s'inscrit au DEA (économie du développement) puis commence ses recherches pour une thèse de doctorat avec pour sujet l'analyse économique de la corruption[2]. Il finit par abandonner l'économie pour se reconvertir dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication et devient spécialiste en systèmes d'information ; il est recruté en 2007 par un groupe international en tant qu'expert en système Oracle Applications[2].

Il s'engage, dès son arrivée en France, dans les mouvements de défense des demandeurs d'asile et au sein de l'opposition tunisienne[2]. Il figure parmi les cinq Tunisiens en France à fonder, autour de Moncef Marzouki, le Congrès pour la République (CPR) en 2001[2].

Il est élu le à l'assemblée constituante en tant que représentant de la circonscription France 1, avant d'être remplacé par Béchir Nefzi lorsqu'il accède à la direction du cabinet présidentiel.

À la suite de la démission de Mohamed Abbou en tant que secrétaire général du CPR, il est désigné pour le remplacer le [3] et quitte le cabinet présidentiel[4]. Il est élu à l'Assemblée des représentants du peuple lors des élections du comme représentant de la circonscription de Médenine. Le , il devient vice-président du Hizb el-Harak.

Il est marié et père de trois enfants[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Émanation du CPR, Tounes Al-Irada se réclame de la social-démocratie », sur gnet.tn, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j (ar) « عماد الدائمي » [« Imed Daïmi »], sur marsad.tn (consulté le ).
  3. « Imed Daïmi coopté nouveau secrétaire général », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Tunisie : Imed Daimi quitte la direction du cabinet présidentiel », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).