Immigration italienne en France — Wikipédia

L'immigration italienne en France est l'une des plus anciennes, et historiquement l'une des plus importantes en nombre.

La présence italienne en France remonte au Moyen Âge avec les marchands établis dans les villes des foires de Champagne et avec les banquiers lombards. Dès la Renaissance, affluent artisans et artistes toscans, peintres ou architectes, attirés par les papes avignonais et les princes mécènes. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont le temps des danseurs, des musiciens, des troupes de la commedia dell'arte et des comédiens italiens de l'Hôtel de Bourgogne. La France offre dès le début du XIXe siècle un refuge aux révolutionnaires se rassemblant pour préparer l'unité italienne qui prendra forme dans la deuxième moitié du siècle. Une autre révolution de ce siècle, industrielle celle-là, provoque un changement de deux ordres dans les flux migratoires qui deviennent un phénomène de masse et, s'ils sont encore le fait d'artistes et d'intellectuels, concernent plus largement des artisans, principalement dans le secteur du bâtiment, et des ouvriers des usines et des mines comme l'illustre l'exemple de Villerupt. Les deux guerres mondiales du XXe siècle et leurs suites amènent à la fois une immigration politique et une arrivée de populations agricoles nécessaires au repeuplement des campagnes désertées mais aussi l'installation d'Italiens dans les domaines du commerce et des services. À partir des années du miracle économique italien, le phénomène de l'immigration se réduit, concerne des travailleurs qualifiés et beaucoup d'Italiens qui vivaient déjà en France s'élèvent socialement.

Au début du XXIe siècle, la France compte environ 400 000 Italiens, mais aussi plusieurs millions de Français descendants d'immigrés italiens.

Parmi les immigrés italiens ne font pas partie les personnes d'origine corse, celles originaires du pays mentonnais et des vallées de la Roya et de la Bevera et celles des communes figoun en Provence (Biot, Vallauris, Mons, Escragnolles et Mouans-Sartoux), même si celles-ci font ethniquement et culturellement partie, des degrés divers, de l'aire linguistique et culturelle italique. Ces zones n'ont jamais fait partie de l'Italie unifiée à l'exception des communes de Tende et de La Brigue).

Histoire de la présence italienne en France[modifier | modifier le code]

Les échanges de population entre ce que les Romains appelaient la Gaule cisalpine (actuellement l'Italie) et la Gaule transalpine (actuellement la France) ont toujours existé depuis l'Antiquité. Une présence italienne en France est notable au XIVe siècle. Les déplacements de population étaient limités, et concernaient des artistes, des artisans, des commerçants, donc une migration qui pourrait être considérée «d'élite» et la plupart du temps temporaire.

À partir du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Déjà au Moyen Âge, les Italiens étaient connus en France en tant que banquiers lombards[1]. Depuis 1100, les banquiers lombards se répandirent en France[2]. Vers le milieu du XIIIe siècle, des banquiers lombards s'installèrent à Cahors autour d'une place, qui s'appelait alors la place du Change[3]. Le banquier le plus important et le mieux connu était Aguinolfo Arcelli. En 1300, Aguinolfo, originaire de Plaisance, dont le nom francisé est Gandoulfe de Arcelles, était le Lombard le plus riche de Paris. D'après les archives, il vivait dans la rue Saint-Merri (IVe arrondissement de Paris) et payait la taille la plus élevée de tous les Lombards. Son prestige était énorme lorsque l'on considère les clients de sa banque, les personnes qui conclurent des transactions avec lui et les sommes d'argent prêtées aux villes de Dreux, Rouen, Poissy et Pontoise[4].

Depuis le XVIe siècle, Florence, en tant qu'État, et les Florentins en tant que communauté d'hommes d'affaires, bénéficièrent longtemps d'une relation très étroite avec la France[5]. En 1533, à l'âge de quatorze ans, Catherine de Médicis épousa Henri, second fils du roi François Ier et de la reine Claude de France, et fut reine de 1547 à 1559. Elle devint régente au nom de son fils âgé de dix ans, le futur roi Charles IX et obtînt des pouvoirs très étendus. Après la mort de Charles en 1574, Catherine joua un rôle majeur dans le règne de son troisième fils, Henri III.

XIXe et XXe siècle[modifier | modifier le code]

C'est dans la seconde moitié du XIXe siècle que l'immigration italienne en France a pris les caractéristiques d'un phénomène de masse. Un recensement sur les résidents de la communauté étrangère effectué en 1851 par les autorités françaises avéra que sur environ 380 000 résidents étrangers, 63 000 étaient Italiens (Piémontais en premier lieu). Le nombre d'Italiens vivant en France augmenta rapidement tout au long du XIXe siècle, atteignant le nombre de 165 000 en 1876 et de 240 000 en 1881. Ce fut précisément à partir de cette date que l'immigration italienne en France commença à se réduire. Les principales causes furent la récession économique qui caractérisa l'économie française en cette période et les mauvaises relations diplomatiques entre les deux pays, dues à la question de la Tunisie. La crise diplomatique fut alimentée en outre avec l'entrée de l'Italie dans la Triple Alliance en 1882.

À la fin du XIXe siècle, il est assez fréquent que les immigrés italiens renvoient leurs enfants en Italie jusqu’à l’âge de 12 ans, avant de les faire revenir en France[6]. De nombreux clubs sportifs et associations culturelles sont fondées par les Italiens après l'adoption de la loi du . Pour répondre aux exigences de l'état civil - qui imposait alors de choisir des noms issus du calendrier français - ils appelaient certes leurs enfants Albert et Marie, mais, dans le cadre familial, tout le monde les appelait Alberto et Maria[6].

Au début du XXe siècle la communauté italienne devint la première communauté étrangère résidente dans le pays, avec près de 500 000 personnes en 1911. La banlieue Est de Paris par exemple se distingue par une très forte concentration[7], ainsi que des villes industrielles de l'Ouest (Boulogne-Billancourt, Clichy, Levallois-Perret, Puteaux et Suresnes)[8].

Jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la cause de l'immigration italienne en France était essentiellement économique. En France, il y avait une pénurie de main-d'œuvre, en particulier dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie (usines et mines) et de la construction. Les exigences françaises de main-d'œuvre italienne, grandirent à la fin de la Première Guerre mondiale.

Avec l'avènement du fascisme en Italie, à l'émigration économique s'ajouta celle d'origine politique. Pendant les années 1920, il y eut de nombreux hommes politiques italiens de divers horizons, qui furent dans l'obligation de se réfugier en France, parmi lesquels Eugenio Chiesa (it), Filippo Turati, Gaetano Salvemini, les frères Rosselli, Giuseppe Saragat, Pietro Nenni, Sandro Pertini et de nombreux autres. Mais paradoxalement, il y eut aussi, bien que peu nombreux, des partisans du régime fasciste, tels que l'écrivain Pitigrilli, agent de l'OVRA à Turin et à Paris. La section française du PNF en 1938 ne comptait que 3 000 inscrits[9], représentée par Nicola Bonservizi (it), qui fut assassiné, en 1924, par un anarchiste italien en exil.

Le régime fasciste entendait préserver l’« italianité » des immigrés, voulant empêcher l’assimilation de ses nationaux par la France. Il s’employa ainsi à favoriser l'exaltation patriotique en créant plus de deux cents sections de l’Association nationale des anciens combattants italiens dans des villes françaises, en plaçant les associations italiennes sous le contrôle des consulats, en regroupant les cultivateurs au sein de coopératives qui dépendaient de banques italiennes. Au contraire, les antifascistes encourageaient les immigrés à s’intégrer dans la société française en participant aux luttes sociales et politiques aux côtés des organisations ouvrières[6].

François Cavanna, né d'un père originaire d'Émilie-Romagne et auteur du livre à succès Les Ritals.

En 1931, la communauté italienne en France s'élevait à plus de 800 000 résidents, puis le flux fut interrompu par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la celle-ci, les migrations en provenance d'Italie reprirent, mais furent beaucoup moins importants que celles enregistrées à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. À partir des années 1940, on assista au déclin du nombre de résidents italiens, en raison de la naturalisation massive et du nombre croissant de retours. En effet, les naturalisations opérées de 1927 à 1940 en vertu de la loi du 10 août 1927 sur la nationalité concernent, pour plus de la moitié d'entre elles, des personnes nées en Italie (ce qui ne signifie pas nécessairement une nationalité italienne), soit presque 260 000 personnes [10]. Sur celles-ci, presque 4 500 personnes furent déchues de leur nationalité française à la suite de la loi du 22 juillet 1940, ce qui représente près d'un tiers des déchéances prononcées en vertu de cette loi promulguée par le régime de Vichy [10].

En 1946, le nombre d'Italiens se réduisit à 450 000 personnes, puis remonta à 570 000 en 1968, avant de retomber à 460 000 en 1975 et à 350 000 en 1981.

Au cours de ces décennies, le phénomène de l'immigration italienne en France se réduisit considérablement et changea de physionomie. Si l'immigration au début du XXe siècle était composée en majorité d'agriculteurs, de mineurs et d'ouvriers, à partir des années du boom économique italien, des travailleurs plus qualifiés commencèrent à affluer[11]. En outre, beaucoup d'Italiens qui vivaient déjà dans le pays s'élevèrent socialement, exerçant des professions libérales, entrepreneurs et commerçants, ou restaurateurs. Cette assimilation des immigrés italiens dans la société française peut, même si parfois avec grandes difficultés, certainement être considérée comme un succès.

Dans le chapitre intitulé « Mobilité et réussite sociales » de son Voyage en Ritalie, Pierre Milza cite les nombreux « Italiens et descendants d'Italiens ayant fait souche en France [qui] se sont illustrés et ont illustré leur pays d'adoption[12] ». Il ouvre son chapitre sur la définition donnée par le Who's Who in France pour définir ces personnalités : ce sont celles qui du fait de leur « notoriété, honorabilité, mérite, talent, compétence, contribuent à l'activité et au rayonnement de la France » et évoque au fil des pages la présence notable de ces personnalités qui « constituent une fraction [...] de l'establishment hexagonal[12] » dans les domaines des arts, des lettres, du spectacle, des sports, de la politique, ou de l'industrie, et revendiquent leur « italianité », leurs origines italiennes ou franco-italiennes, en même temps que leur attachement à la culture française. Leur longue présence a même eu des traces littéraires (Vegliante), comme chez Ungaretti, Sereni ou Amelia Rosselli.

Hostilité contre les travailleurs italiens en France[modifier | modifier le code]

Les Italiens vivant en France ne se sont jamais signalés comme étant particulièrement auteurs d'actes délictueux, voire criminels, si ce n'est à partir des années 1950, quand des organisations criminelles italiennes de type mafieux ont commencé à s'installer dans le pays (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Grenoble [les « Italo-Grenoblois »], Paris)[13].

En revanche, les travailleurs immigrés italiens furent parfois l'objet d'hostilité violente de la part d'une partie des populations locales pour des questions de concurrence ouvrière. On peut évoquer en Provence le massacre d'Aigues-Mortes qui eut lieu entre le 16 et le , où une foule de travailleurs français en colère agressa violemment les travailleurs italiens coupables, selon eux, de prendre les emplois dans les marais salants car leurs salaires étaient beaucoup plus faibles. Officiellement la mort de neuf Italiens a été enregistrée mais, selon d'autres sources, telles que le journal britannique The Times, 50 Italiens auraient été tués[14]. On trouve des précédents, ainsi le à Marseille, où 15 000 Français essayèrent d'attaquer un club italien. S'ensuivirent quatre jours d'affrontements avec la réaction dure des Italiens, qui se termina par 3 morts, 21 blessés et 200 arrestations[15], et un autre en 1882, lorsque quatre ouvriers italiens des hauts-fourneaux de Beaucaire furent massacrés par la population locale[16].

Des termes tels « Macaroni » ou « Rital », employés autrefois pour désigner péjorativement les Italiens sont toujours utilisés, mais en perdant leur sens dévalorisant et en prenant même une certaine connotation affectueuse, due peut-être à deux ouvrages, Les Ritals de l'écrivain et journaliste François Cavanna et le Voyage en Ritalie de l'historien Pierre Milza, tous deux d'ascendance pour partie italienne.

Démographie[modifier | modifier le code]

Origines régionales et répartition sur le territoire français[modifier | modifier le code]

En ce qui concerne l'origine régionale des immigrants italiens et leurs descendants en France, on doit faire une division par périodes. Depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les régions italiennes qui fournirent le plus grand nombre de migrants sont celles du Nord, tout d'abord, le Piémont, suivi dans l'ordre par la Toscane, la Lombardie, la Vénétie, le Frioul-Vénétie Julienne et l'Émilie-Romagne. Dans le cas du Piémont, c'était surtout une immigration saisonnière en raison de sa proximité géographique. En revanche, l'immigration italienne après la Seconde Guerre mondiale connut une croissance de la composante migratoire en provenance des régions du Centre-Sud, en particulier de la Sicile, de la Calabre et des Pouilles.

Les zones de plus fortes concentrations de l'immigration italienne en France ont été les départements de Haute et Basse Normandie, d'Haut et Bas-Rhin, du Rhône, de la Loire, de l'Isère, de Moselle, d'Île-de-France (principalement à Paris et en Seine-Saint-Denis, Val d'Oise et Val de Marne), du Nord-Pas-de-Calais, des Bouches-du-Rhône, de la Savoie et Haute-Savoie, du Lot-et-Garonne, du Var, des Alpes-Maritimes et de Corse. Dans ces deux dernières régions, l'immigration italienne a été favorisée non seulement par la proximité géographique, mais aussi par affinité ethnique et linguistique avec leurs habitants, la Corse a également été influencée dans son histoire par la Sardaigne, la Toscane et la Ligurie, et l'italien était la langue officielle de la Corse jusqu'en 1853. Les grandes villes ayant une importante communauté d'immigrants italiens étaient Strasbourg, Paris, Lyon, Marseille, Nice et Grenoble, villes qui encore de nos jours comptent les plus importantes communautés italo-françaises (40 000 Siciliens à Grenoble en 2007[17]). La région de Lorient connut aussi une immigration italienne notable pendant l'entre-deux-guerres ; des « maisons à l'italienne » y furent construites en nombre à cette époque [18].

Statistiques[modifier | modifier le code]

Selon une publication du Centre interdisciplinaire de recherche sur la culture des échanges (CIRCE) Sorbonne Nouvelle - Paris 3, aujourd'hui, la population française d'ascendance italienne est estimée à quelque 4 millions de personnes soit environ 7 % de la population totale[19].

D'après le Cambridge Survey, ce nombre serait de 5 millions, soit 8 % de la population totale[20].

En 2015, Michèle Tribalat, dans une estimation des populations d'origine étrangère en 2011[21], estime à 1 931 million le nombre de personnes de moins de 60 ans d'origine italienne sur trois générations, et à 297 000 le nombre d'immigrés italiens.

Selon les données officielles de l'AIRE (Anagrafe degli italiani residenti all'estero) les citoyens italiens résidant en France étaient 348 722 en 2007[22], puis 411 839 fin 2017[23]. Ils sont 370 000 selon le rapport Italiens dans le monde 2010 de la Fondation Migrantes[24]. Un important fonds de documentation accessible dans CIRCE[25] (Paris 3).

Nombre d'Italiens en France (1851-2001)[26]
Année 1851 1876 1901 1911 1921 1931 1936 1946 1954
Population 63 307 165 313 330 465 419 234 451 000 808 038 720 926 450 764 589 524
Année 1960 1968 1975 1982 1985 1990 1998 1999 2001
Population 688 474 571 694 462 940 333 740 293 000 252 759 212 023 201 670 198 344

Aspects culturels[modifier | modifier le code]

Langue[modifier | modifier le code]

Pour la langue des Italiens (ou de leurs descendants) en France, voir dans la bibliographie Jean-Charles Vegliante.

Arrivés en France, les immigrés italiens parlaient principalement l'italien. Cependant la majorité étaient bilingues, parlant un dialecte régional en famille principalement ; à la fin du XIXe siècle / début du XXe siècle, l'unification linguistique de l'Italie n'étaient pas complètement achevée, il n'était pas rare que certains immigrés parlaient uniquement leur dialecte régional sans pouvoir parler italien. En général, les immigrés italiens ont réussi à apprendre le français sans difficulté majeure, en raison de la proximité linguistique des deux langues dites latines. Le français est également l'une des langues étrangères les plus apprises en Italie, certains immigrés maîtrisaient déjà cette langue avant leur arrivée en France.

À l'époque des grandes vagues migratoires italiennes, la France avait une politique d'assimilation assez stricte, ce qui a contraint la plupart des immigrés et leurs descendants à délaisser leur langue natale au profit du français ; il était très difficile voire parfois impossible pour les enfants d'immigrés de pouvoir réapprendre leur langue, sachant qu'ils avaient l'interdiction de parler italien entre eux à l'école.

Cuisine italo-française[modifier | modifier le code]

La cuisine italienne a bien influencé la cuisine des régions du Sud-est en particulier, là où la présence et les relations avec les Italiens sont très anciennes. La Provence, le comté de Nice, la ville de Sète ou les Alpes ont quelques recettes issues de ce phénomène. C'est la Ligurie qui a influencé le plus à cause de sa proximité géographique, mais le sud de l'Italie a aussi apporté son lot de saveurs.

Liste non exhaustive de quelques plats[27] :

  • Ravioles du Royans, du Trieves, (ravioli) qui seraient arrivées du Piémont[28]
  • Soupe au pistou (minestrone alla genovese)
  • Cade de Toulon (cade toulonnaise) / Socca de Nice (farinata)
  • Panisse (panissa)
  • Pissaladière (piscialandrea / focaccia genovese con le cipolle)
  • Salade niçoise (condiglione)
  • Barbagiuan de Menton et Monaco (barbagiuai)
  • Tourte aux blettes (torta pasqualina ligure)
  • Tielle (tiella di Gaeta)
  • Macaronade (ragù alla napoletana)
  • Brageoles (braciole ou involtini)
  • Brandade (brandacujun)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Milza, Voyage en Ritalie, éd. Plon. Histoire de l'émigration italienne en France.
  2. La Banca, Prof. Nino Rebaudo.
  3. Carlo Del Balzo, L'Italia nella letteratura francese dalla caduta dell'Impero Romano alla morte di Enrico IV, volume 1, s.n., 1905.
  4. Laura Di Fazio, Lombardi e templari nella realtà socio-economica durante il regno di Filippo il Bello (1285-1314), Cooperativa Libraria I.U.L.M., 1986.
  5. Project MUSE – Renaissance Quarterly – Savonarola in Francia: Circolazione di un'eredità politico-religiosa nell'Europa del Cinquecento (review). Muse.jhu.edu. Retrieved on 2011-07-04.
  6. a b et c Benoît Bréville, « Intégration, la grande obsession », sur Le Monde diplomatique,
  7. Voir Les italiens et le bâtiment : étude de cas en région parisienne, Marie Claude Blanc-Chaléard, 2007./
  8. Annie Fourcaut (dir.), Banlieue rouge, 1920-1960 : Années Thorez, années Gabin : archétype du populaire, banc d'essai des modernités, Autrement, , p. 111-112.
  9. da G. Perona, page 95 du livre Exilés et migrations. Italiens et Espagnols en France, 1938-1946, 1994.
  10. a et b Laguerre Bernard. "Les dénaturalisés de Vichy (1940-1944)". Vingtième Siècle. Revue d'histoire. N°20, octobre-décembre 1988. pp. 3-15.
  11. Milza 1993, p. 161-217 : « Métiers italiens »
  12. a et b Pierre Milza, Voyage en Ritalie, « Mobilité et réussite sociales », pp. 435-492.
  13. « Parigi diventa colonia di Cosa Nostra », article du Corriere della Sera du 29 janvier 1993.
  14. Dizionario di Storia, Il Saggiatore, Milan, 1993.
  15. p. 50 et 51 de Gli Italiani all'estero: Autres passages, Jean-Charles Vegliante, 1996.
  16. Op. cit., p. 48.
  17. « Chicago sur Isère », Libération, 09/11/2007
  18. Bertrand Frélaut, « Les Italiens dans le Morbihan de 1879 à 1939 : un cas de « petite immigration » », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, vol. 109, no 4,‎ , p. 99-112 (lire en ligne).
  19. Document « Italiens » du CIRCE de l'université Sorbonne - Paris 3.
  20. Robin Cohen, Cambridge Survey, Books.google.com, , 570 p. (ISBN 978-0-521-44405-7, lire en ligne)
  21. Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 2011 », Espace populations sociétés, 2015/1-2, en ligne.
  22. Dati AIRE del 2007 su Italiani residenti in Europa
  23. Statistiques officielles du ministère de l'intérieur italien
  24. "Gli italiani continuano a emigrare, un milione in fuga negli ultimi 4 anni", La Repubblica, 2 décembre 2010.
  25. Site du CIRCE.
  26. Quid 2005 « Géographie humaine (France) - Étrangers en France »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  27. Entre parenthèses figure le nom des recettes originales.
  28. Bibliothèque municipale de Lyon, « Raviole », sur guichetdusavoir.org,

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Bechelloni, M. Dreyfus, P. Milza, L'Intégration italienne en France. Un siècle de présence italienne dans trois régions françaises (1880-1980), Bruxelles, Éd. Complexe, 1995 (ISBN 2-87027-555-2)
  • « La Trace », Cahiers du Centre d'études et de documentation sur l'émigration italienne, Paris (ISSN 0997-0843)
  • G. Astre, Les Italiens en France. 1938-1946, Milan, Franco Angeli, 1995 (ISBN 88-204-8615-6)
  • M. C. Blanc Chaléard, Les Italiens dans l'Est parisien, Rome, École française de Rome, 2000 (ISBN 2-7283-0549-8)
  • M. C. Blanc Chaléard, A. Bechelloni, Les Italiens en France depuis 1945, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003 (ISBN 2-86847-757-7)
  • J. B. Duroselle, E. Serra, L'Émigration italienne en France avant 1914, Milan, Franco Angeli, 1978
  • P. Milza, Voyage en Ritalie, Paris, Plon, 1993 (ISBN 2-228-88826-5)
  • P. Milza, D. Peschanski, J. Cuesta Bustillo, Exils et migrations : Espagnols et Italiens en France, 1938-1946, Paris, L'Harmattan, 1994 (ISBN 2-7384-3053-8)
  • Jean-Charles Vegliante, Italiens à l'étranger (série « Gli italiani all'estero »), Paris, PSN, 1986 1/ Les données préliminaires de 1861 à 1981 ; 2/ Passage des Italiens ; 3/ Autres passages, etc.
  • J.-C. Vegliante, « Le problème de la langue : la lingua spacà », dans L'Immigration italienne en France dans les années 20 (coll.), Paris, éd. CEDEI, 1988, pp. 329-345
  • J.-C. Vegliante, « Langue et parlers italiens en milieu francophone (italien populaire, interférences, évolution) », in Hommage à Jacqueline Brunet, Besançon, éd. Université de Franche-Comté, 1997, pp. 165-180
  • Michele Canonica et Florence Vidal, Italiens de prestige à Paris et en Île-de-France, histoire et actualité, Paris, Chambre de commerce italienne pour la France, Association L'Italie en Direct - L'Italia in Diretta, 2002
  • Stefano Palombari, L'Italie à Paris, Paris, Parigramme, 2003 (ISBN 2-84096-274-8)
  • Jean-Luc Huard, Les Italiens, histoire d'une communauté en Rhône-Alpes, Éditions Le Dauphiné Libéré, Veurey, 2012 (ISBN 978-2-8110-0022-6)
  • Jean-Luc de Ochandiano, Lyon à l'italienne, Lieux Dits éditions, 2016 (ISBN 978-2-3621-9133-6)
  • Italiens, 150 ans d'émigration en France et ailleurs, Toulouse, Editalie éditions, , 500 pages + 200 photographies d'époque
  • Mémoires d'émigration, Au cœur des racines et des hommes, Toulouse, Editalie éditions
  • Isabelle Felici, Sur Brassens et autres « enfants » d'Italiens, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, 2017 (ISSN 2118-1888)
  • L'antifascisme, facteur d'integration des Italiens en France dans l'entre-deux-guerres, Pierre Guillen
  • Judith Rainhorn, Paris, New York : des migrants italiens, années 1880 — années 1930, Paris, CNRS Éditions,, , 233 p. (ISBN 9782271063304)

Articles connexes[modifier | modifier le code]