Insulinde — Wikipédia

Insulinde
Asie du Sud-Est insulaire (mul)
Carte de l'Insulinde avec l'Indochine au nord-ouest.
Carte de l'Insulinde avec l'Indochine au nord-ouest.
Géographie
Pays Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Drapeau de la Malaisie Malaisie
Drapeau de Singapour Singapour
Drapeau du Brunei Brunei
Drapeau des Philippines Philippines
Drapeau du Timor oriental Timor oriental
Localisation Entre océans Indien et Pacifique
Coordonnées 2° N, 120° E
Superficie 2 000 000 km2
Nombre d'îles Plusieurs dizaines de milliers
Île(s) principale(s) Sumatra, Java, Bornéo, Bali, Célèbes, Timor, Palawan, Luçon, Mindanao
Point culminant Mont Kinabalu (4 095 m sur Bornéo)
Géologie Îles continentales, sédimentaires et volcaniques
Administration
Démographie
Plus grande ville Jakarta
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+07:00 à UTC+09:00
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Insulinde
Insulinde
Géolocalisation sur la carte : Asie
(Voir situation sur carte : Asie)
Insulinde
Insulinde
Répartition des langues austronésiennes.
Langages malayo-polynésiens en Insulinde.
Chronologie de la dispersion austronésienne.

L'Insulinde ou Asie du Sud-Est insulaire, archipel malais, autrefois appelée Malaisie ou encore archipel indien, est un vaste archipel montagneux et volcanique s'étendant entre la péninsule indochinoise et l'Australie et entre les océans Indien et Pacifique.

L'Insulinde était jadis considérée comme l'une des quatre parties de l'Océanie, avec la Mélanésie, la Micronésie et la Polynésie. Aujourd'hui, on la rattache plus souvent à l'Asie, plus précisément à l'Asie du Sud-Est. Les îles indonésiennes furent jadis appelées « Archipel des Indes orientales » et ce jusqu'à l'indépendance du pays, époque à laquelle elles furent réunies sous le nom d'Indonésie. L'Organisation hydrographique internationale désigne aujourd'hui l'ensemble Indonésie-Malaisie-Philippines sous le nom d'« archipels orientaux ».

Culturellement, on parle d'Asie du Sud-Est « insulaire et péninsulaire » pour englober dans un même ensemble la péninsule Malaise et les archipels orientaux (Indonésie et Philippiness).

C'est l'une des zones du monde les plus riches en biodiversité, mais aussi l'une de celles où les espèces sont les plus menacées, en raison de la déforestation, de la périurbanisation et de l'agriculture notamment. Au tournant du XXe siècle des néerlandais lancent l'expédition du Siboga pour des recherches zoologiques et hydrographiques dans cette zone.

Découpage géopolitique[modifier | modifier le code]

Historique des subdivisions[modifier | modifier le code]

Après l'avoir exploré à deux reprises, Jules Dumont d'Urville proposait, en 1831 à la Société de géographie (Paris), une nouvelle organisation du Pacifique en quatre parties :

  • la Polynésie (« les nombreuses îles »),
  • la Mélanésie (« les îles noires »),
  • la Micronésie (« les petites îles ») et
  • la Malaisie (« les îles des Malais ») ou Insulinde qui sera plus tard retirée du continent océanien

La Malaisie traditionnelle[modifier | modifier le code]

Elle comprend les pays et territoires suivants :

Éléments de description[modifier | modifier le code]

Cet archipel compte ainsi deux millions de kilomètres carrés, ce qui en fait le plus vaste de la terre.

On peut le diviser en quatre ensembles.

Biodiversité[modifier | modifier le code]

Cette région abrite quelques-unes des plus importantes zones de biodiversité au monde (avec l'Amazonie) quant au nombre d'espèces et de biomasse végétale. Les jungles de Java, Bornéo et Sumatra sont cependant en forte et rapide régression à cause de la déforestation et des incendies de forêts, au détriment également des populations autochtones.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tropico-équatorial et souvent très humide.

Il tend à se modifier en raison du dérèglement climatique. La 2e étude conclut que le réchauffement anthropique a été la cause première des vagues de chaleur extrêmes (records historiques souvent) qui ont saisi une grande partie de l'Asie du Sud-Est en 2016[1] même si El Niño a doublé le risque de son occurrence[1].

En Inde, la chaleur a tué au moins 580 personnes de mars à mai. La Thaïlande a enregistré son record de tous les temps : 44,6 °C le , accompagné d’un record de consommation d'énergie à cause de l'électricité nécessaire aux climatiseurs. Java, Bornéo et Sumatra, hot-spots de biodiversité, ont subi en partie une forte vague de chaleur[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Imada Y et al. (2018), Climate change increased the likelihood of the 2016 heat extremes in Asia, Bull. Am. Meteorol. Soc. 99, S97–S101; 2018

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]