Invasion de la Guadeloupe (1794) — Wikipédia

Prise de la Guadeloupe
Description de l'image Capitulation des Anglais devant Victor Hugues Guadeloupe, 7 juin 1794.png.
Informations générales
Date -
Lieu Guadeloupe
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Drapeau de la France République française
Commandants
Charles Grey
John Jervis
Georges Henri Victor Collot
Victor Hugues

Batailles

Coordonnées 16° 15′ 00″ nord, 61° 34′ 59″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Océan Atlantique
(Voir situation sur carte : Océan Atlantique)
Prise de la Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Caraïbes
(Voir situation sur carte : Caraïbes)
Prise de la Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
(Voir situation sur carte : Guadeloupe)
Prise de la Guadeloupe

L'invasion de la Guadeloupe est une tentative britannique de prendre la contrôle de l'île de la Guadeloupe, dans les Indes occidentales en 1794 pendant les Guerres de la Révolution française.

Invasion[modifier | modifier le code]

Des troupes conduites par le général Charles Grey ont débarqué le , elles sont appuyées par une flotte commandée par l'Admiral Sir John Jervis.

Le 24 avril, le général français Collot se rend en même temps que la dernière place forte à Basse-Terre, laissant l'île aux mains des Britanniques et de leurs soutiens français royalistes.

Reprise de contrôle[modifier | modifier le code]

Le 4 juin 1794[réf. souhaitée], une flotte française débarque des troupes sous le commandement de Victor Hugues. Le , les anglais tirent sur Pointe-à-Pitre depuis la partie ouest de la Rivière Salée (batteries Saint-Sauveur et Saint-Jean)[1]. Pour reconquérir l'emplacement de Baie-Mahault où se trouvent les anglais et les royalistes, Victor Hugues tente une attaque directe par la Rivière Salée, puis décide de les prendre à revers en débarquant des hommes à Goyave et au Lamentin[1]. Le 8 octobre, les forces républicaines font plier les anglais et les royalistes[1]. Avec l'aide des Français républicains présents sur place, et des maladies tropicales (fièvre jauneetc.) affectant les forces britanniques, elles reprennent le contrôle de l'île le [réf. souhaitée].

Après ces batailles, Victor Hugues exécute plusieurs centaines de personnes[note 1] dans un lieu nommé Morne à Savon, situé à proximité de la batterie Saint-Jean[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il fusille « 865 blancs et hommes de couleur » selon les archives municipales de Baie-Mahault, et « 350 colons royalistes » selon la notice d'archéologie.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Archives municipales de Baie-Mahault, « Histoires d'archive - bulletin n°2 - Baie-Mahault au XVIIIème siècle », sur baiemahault.fr, (consulté le )
  2. Thomas Romon, Christian Stouvenot et Gérard Lafleur, « « Baie-Mahault – Morne à Savon » (notice archéologique) », sur journals.openedition.org, ADLFI. Archéologie de la France - Informations, (consulté le )

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]