Islam en Europe — Wikipédia

Islam en Europe
En 2014, les musulmans potentiels sont[1] :


L'islam en Europe a connu sa première implantation continentale en 711 avec la conquête omeyyade de la péninsule Ibérique. Se maintenant près de huit siècles dans Al-Andalus, la première présence musulmane se clôt par l'expulsion d'Espagne en 1614 des derniers civils musulmans.

Aux XIVe et XVe siècles, l'Empire ottoman s'étend dans le sud-est de l'Europe, favorisant la diffusion de l'islam dans ces régions. Puis, au fil des siècles, l'Empire ottoman perd progressivement la quasi-totalité de ses territoires européens, jusqu'à ce qu'il s'effondre en 1922. Cependant, certaines parties des Balkans (comme la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, le Kosovo, la Macédoine, la Bulgarie et le Monténégro) continuent d'avoir d'importantes populations musulmanes.

Depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, la majeure partie des musulmans vivant en Europe occidentale provient de l'immigration extra-européenne, notamment du Maghreb et de la Turquie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Premiers contacts[modifier | modifier le code]

Héraclius, premier dirigeant européen à entrer en contact avec l'islam.

Les premiers contacts entre l'Europe et l'islam sont établis quasiment dès la naissance de la religion musulmane. Des correspondances entre le prophète de l'islam et l'empereur byzantin Héraclius invitant ce dernier à se convertir à l'islam sont attestées par une lettre qu'Héraclius a reçue. Bien que l'empereur byzantin n'ait pas consenti à accepter l'islam, cet évènement marque le début d'une relation plus que millénaire où on verra les deux mondes, Occident et Orient, s'affronter, se haïr, mais aussi échanger, se découvrir et se respecter.

Feu grégeois, secret de la résistance byzantine sur la flotte arabe.

La première grande bataille verra s'affronter Théodore, frère de l'empereur Héraclius et les musulmans dont le principal général Khalid ibn al-Walid à la bataille de Yarmouk () où les troupes byzantines seront entièrement décimées ouvrant le passage vers le nord du Moyen-Orient aux armées musulmanes. Une à une les grandes villes de la région comme Jérusalem ou Damas future capitale du califat omeyyade sont prises par les troupes des quatre premiers califes essentiellement, aidés par une population lasse des conditions de vie imposés par les Byzantins. Pendant ce temps, leur extension à l'Est vers l'Empire perse, ancien rival des byzantins, et à l'Ouest vers l'Afrique du Nord et la péninsule ibérique continue.

En 674 les Arabes sont devant Constantinople, défaits, ils tenteront vainement une seconde fois en 717. Les murs solides de la ville résistent, le feu grégeois anéantit la flotte arabe, la menace est repoussée mais les empereurs byzantins doivent se rendre à l'évidence, en à peine un demi-siècle depuis la lettre à Héraclius, l'islam était aux portes de l'Europe. C'est le début d'une longue tension frontalière au Proche-Orient, qui verra passer les croisades, et qui se prolonge encore aujourd'hui à travers la division de Chypre entre partie nord, d'influence turque et musulmane, et partie sud, d'influence grecque et chrétienne.

Péninsule Ibérique[modifier | modifier le code]

Tariq Ibn Ziyad.

Quasiment à la même époque que le second siège de Constantinople à l'autre extrémité de l'Europe, la situation était plus favorable aux troupes musulmanes. Après avoir conquis l'Afrique du Nord, les troupes musulmanes renforcées par des soldats berbères nouvellement convertis, comme le général Tariq ibn Ziyad, répondent favorablement à l'appel de Moussa Ibn Noçaïr pour une incursion dans la péninsule ibérique.

Le royaume wisigoth, affaibli par des querelles de pouvoir, doit affronter subitement l'arrivée d'un nouvel ennemi qui s'ajoute aux Francs et aux Basques dans le nord. En deux mois, lors de la bataille du Guadalete, l'Espagne wisigoths est menée à sa chute et en moins d'une décennie les arabes ont déjà traversés les Pyrénées, Al-Andalus est fondé dans la foulée de la conquête. Parallèlement c'est en 718 dans les Asturies, un mouvement de résistance émerge. C'est le noyau de la future Reconquista. La péninsule Ibérique sera, à la suite de la chute des Omeyyades à Damas, le siège du nouveau califat qui, contrairement au Abbassides de Bagdad tournés vers l'Inde, la Chine et l'Empire byzantin, tournera son regard essentiellement sur l'Europe et particulièrement sur la Méditerranée qui ne tarde pas à devenir un « lac musulman ». Les califes de Cordoue se lanceront dans une série de constructions comme de châteaux forts comme le château de Gormaz, de mosquées comme la Grande mosquée de Cordoue ou de palais.

Au XIe siècle, le califat de Cordoue s'effondre et laisse place à une vingtaine de taïfas. Bien que divisés, les taïfas vont revivifier des parties de la péninsule jusque-là ignorés du temps du califat. Un demi-siècle plus tard, les Almoravides réunifieront la péninsule et ralentiront la Reconquista avant d'être renversés par les Almohades en 1147. La reconquête chrétienne ne s'arrête pas pour autant, et en 1238 on ne dénombre plus qu'un seul État musulman, le royaume de Grenade, qui mourra lentement jusqu'en 1492, date qui marque la fin de la Reconquista en Espagne.

Empire ottoman[modifier | modifier le code]

Carte de la croissance de l'Empire ottoman avec ses États vassaux.

En 1347, l'Empire ottoman conquiert Gallipoli, son premier territoire européen, puis s'étend à travers les Balkans. En 1389, la victoire décisive à la bataille du champ des Merles en Serbie, dans l'actuel Kosovo, marque la fin de l'existence des royaumes serbes. La Serbie est définitivement annexée par les Ottomans après la chute de Smederevo, en 1459. En 1453, commandées par le sultan Mehmed II, les armées ottomanes prennent Constantinople et mettent fin à l'Empire byzantin, établissant ainsi la domination de l'empire sur la partie à majorité chrétienne de la Méditerranée orientale.

L’Empire ottoman est organisé selon le système des millets, mise en œuvre par le pouvoir ottoman d'un contrôle des populations qui y vivaient au moyen d'une religion organisée dont il nommait les dignitaires. La langue pouvait jouer un rôle, mais c'est d'abord la religion qui définissait le millet. Tous les adeptes de l'islam sunnite relevant du sultan ottoman, « Calife commandeur des croyants », formaient un seul millet, qu'ils fussent Turcs, Kurdes, Lazes, Géorgiens ou Arabes. Concernant l'Église orthodoxe, tous ses croyants sujets du Sultan formaient le millet des Rum ; concernant l'Église catholique, l'Empire ottoman en toléra la hiérarchie en Hongrie après sa conquête (1526), tout en favorisant la diffusion du protestantisme, adversaire de la Papauté et de l'Autriche catholique.

Les conversions forcées étaient plutôt rares : on connaît le cas des Géorgiens de la région de Kars, de certains villages révoltés en Serbie, Bulgarie et Grèce (enfermés dans leur église, les villageois avaient le choix entre la conversion ou la mort) et de certaines tribus albanaises catholiques du Monténégro. Mais l'immense majorité des conversions, de la Bosnie au fin fond de l'Anatolie en passant par les Pomaques, s'est faite chez les chrétiens pauvres pour ne plus payer le Kharâj (double imposition sur les non-musulmans) et ne plus subir la παιδομάζωμα / pédomazoma (enlèvement des enfants) pour les Yeni-çeri (janissaires). Devenus avdétis (convertis), ils n'en étaient, pour la plupart, que plus fidèles sujets de la Sublime Porte, afin de bénéficier de la confiance due aux ma'mīnīm (croyants). C'est pourquoi les Turcs actuels sont, en majorité, de type caucasien, alors que les peuples turcs d'Asie centrale ont un phénotype asiatique. Et c'est pourquoi au XIXe siècle, la majorité des membres des millets Rum et Arménien était plutôt composée de propriétaires et de commerçants aisés que de pauvres manœuvres, car seuls les gens aisés pouvaient aisément payer le haraç.

Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

La mosquée impériale, construite par le sultan Mehmed II en 1461, au Kosovo.

Une approximation calculée par le Zentralinstitut Islam-Archiv-Deutschland donne pour chiffre en 2007 environ 53 millions de musulmans en Europe (en incluant les parties européennes de la Turquie et de la Russie) dont environ 25 millions en Russie, 5,7 millions dans la partie européenne de la Turquie, 16 millions dans l'Union européenne, 5,5 millions en France, 3,5 millions en Allemagne, 1,5 million en Grande-Bretagne, 1 million aux Pays-Bas et en Italie soit un peu plus de 7 % de la population européenne totale de 730 millions[2]. La grande majorité des musulmans en Europe occidentale sont des immigrants, ou descendants d'immigrants, arrivés dans les années 1960 et 1970. Les musulmans habitant les Balkans sont des populations européennes qui furent converties durant la présence ottomane[3] et il existe une importante communauté musulmane en Russie.

Selon le Pew Research Center, il y avait 25,8 millions de musulmans en Europe (Union européenne et Royaume-Uni) en 2016, soit 4,9 % de la population totale. En fonction du niveau d'immigration, il est estimé qu'il y aura en Europe en 2050 entre 35,8 et 75,6 millions de musulmans, soit entre 7,4 % et 14 % de la population totale[4],[5].

On compte cinq pays à majorité musulmane en Europe : l'Albanie, l'Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo et la Turquie.

Ci-dessous la liste des dix pays d'Europe ayant la plus forte proportion de musulmans :

  1. Turquie (98 %)
  2. Azerbaïdjan (98 %)
  3. Kosovo (92 %)
  4. Albanie (56 %)
  5. Bosnie-Herzégovine (51 %)
  6. Macédoine du Nord (35 %)
  7. Chypre (23 %)
  8. Monténégro (18 %)
  9. Bulgarie (8-13 %)
  10. Russie (12 %)
Estimations de la population musulmane en Europe
Pays Pew Research
Center
(2010)[6]
Autres estimations
Nombre % Nature Année Nombre %
Union européenne Drapeau de l'Allemagne Allemagne 4 119 000 5,0 % recensement[7] 2011 1,9 %
Drapeau de l'Autriche Autriche 475 000 5,7 %
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 1 002 000 13,4 % recensement[8] 2011 577 139 7,8 %
Drapeau de la Belgique Belgique 638 000 6,0 % étude démographique[9] 2016 781 887 7 %
Drapeau de la Croatie Croatie 56 000 1,3 % recensement[10] 2011 62 977 1,5 %
Drapeau de Chypre Chypre 200 000 22,7 %
Drapeau du Danemark Danemark 226 000 4,1 %
Drapeau de l'Espagne Espagne 1 021 000 2,3 %
Drapeau de l'Estonie Estonie 2 000 0,1 %
Drapeau de la Finlande Finlande 42 000 0,8 %
Drapeau de la France France 4 704 000 7,5 % étude démographique[11] 2008 2 100 000[n 1] 3,35 %
Drapeau de la Grèce Grèce 527 000 4,7 %
Drapeau de la Hongrie Hongrie 25 000 0,3 % recensement[12] 2011 5 579 <0,1 %
Drapeau de l'Irlande Irlande 43 000 0,9 % recensement[13] 2011 49 200 1,1 %
Drapeau de l'Italie Italie 1 583 000 2,6 %
Drapeau de la Lettonie Lettonie 2 000 0,1 %
Drapeau de la Lituanie Lituanie 3 000 0,1 %
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 11 000 2,3 %
Drapeau de Malte Malte 1 000 0,3 %
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 914 000 5,5 % étude démographique[14] 4 %
Drapeau de la Pologne Pologne 20 000 0,1 %
Drapeau du Portugal Portugal 65 000 0,6 %
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 4 000 <0,1 % recensement[15] 2011 3 358 <0,1 %
Drapeau de la Roumanie Roumanie 73 000 0,3 % recensement[16] 2011 64 337 0,3 %
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 2 869 000 4,6 % recensement[17] 2011 2 706 066 4,5 %
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 4 000 0,1 %
Drapeau de la Slovénie Slovénie 49 000 2,4 %
Drapeau de la Suède Suède 451 000 4,9 %
Hors UE Drapeau de l'Albanie Albanie 2 601 000 82,1 % recensement[18] 2011 56,70 %
Drapeau d'Andorre Andorre <1 000 1,1 %
Drapeau de l'Arménie Arménie 1 000 0,1 %
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 8 795 000 98,4 %
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 19 000 0,2 %
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 1 564 000 41,6 %
Drapeau de la Géorgie Géorgie 442 000 10,5 %
Drapeau de l'Islande Islande <1 000 0,2 % statistiques officielles[19] 2016 865 0,3 %
Drapeau du Kosovo Kosovo 2 104 000 91,7 %
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein 2 000 4,8 %
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord 713 000 34,9 %
Drapeau de la Moldavie Moldavie 15 000 0,4 %
Drapeau de Monaco Monaco <1 000 0,5 %
Drapeau du Monténégro Monténégro 116 000 18,5 %
Drapeau de la Norvège Norvège 114 000 3,0 %
Drapeau de la Russie Russie 16 379 000 11,7 %
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin <1 000 <0,1 %
Drapeau de la Serbie Serbie 280 000 3,7 %
Drapeau de la Suisse Suisse 433 000 5,7 %
Drapeau de la Turquie Turquie 74 660 000 98,6 %
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 393 000 0,9 %
Drapeau du Vatican Vatican <1 000 <0,1 %

Chômage[modifier | modifier le code]

Selon une enquête de Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung (WZB) sur les musulmans en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Belgique et en Suisse en 2016, ceux-ci ont généralement des niveaux de chômage plus élevés que la moyenne. Cela est dû en grande partie au manque de compétences linguistiques, à l'absence de liens sociaux interethniques et à une vision traditionnelle des rôles de genre où les femmes ne travaillent pas à l'extérieur du foyer. La discrimination par les employeurs n'a qu'une influence mineure sur la participation des musulmans au marché du travail[20].

Conversions[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

En France, selon une étude de l'INED et de l'Insee publiée en , il y aurait entre 70 000 et 110 000 convertis[21],[22],[23],[24],[25], et 4 000 personnes se convertiraient à l'islam par an[26].

Djelloul Seddiki, directeur de l'Institut de théologie El Ghazali de la Grande mosquée de Paris, avance le chiffre d'un million de convertis en France en 2013[27].

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Au Royaume-Uni, le nombre de convertis à l'islam est passé d'environ 60 000 en 2001 à plus de 100 000 en 2011. Environ 5 200 hommes et femmes ont adopté l'islam en 2011, dont 1 400 à Londres. Près des deux tiers étaient des femmes, plus de 80 pour cent étaient blancs et l'âge moyen de conversion est de 27 ans[28].

Identités musulmanes en Europe[modifier | modifier le code]

Dans son livre Une révolution sous nos yeux - Comment l'islam va transformer la France et l'Europe, qu'Esprit critique pour son absence d'enquête sur le terrain[29] mais que The Guardian salue pour son regard neuf sur la question en tant qu'analyste non-européen[30], Christopher Caldwell estime que malgré la grande diversité des identités musulmanes en Europe, « les conditions sont mûres » pour la fusion de ces diverses identités en une « identité unifiée » ; tout comme l'identité hispanique, qui n'était à l'origine aux États-Unis qu'une catégorie de recensement, est devenue une réalité. Cette identité musulmane, bien que touchant l'Europe, n'en sera pas pour autant pro-européenne[31].

Olivier Roy estime que le fait d'être musulman n'est qu'un élément parmi d'autres de l'identité des immigrants de la première génération. Leur identification avec l'aire d'origine est beaucoup plus forte : ils sont tout d'abord Algériens, Marocains, Tunisiens d'autres s'identifient par leur culture ou leur langue : Arabes, Berbères (Kabyles, Chleuhs, Rifains), etc. Selon lui, ce n'est pas aussi vrai avec la seconde génération, qui bien souvent ne parle même pas la langue des parents. Cette observation, pourtant, n'est généralement pas valable dans le cas de certaines minorités comme les Turcs, qui peuvent largement maintenir leurs liens culturels avec leur pays d'origine grâce au développement international des médias de leur pays. Toujours selon Olivier Roy, on assiste progressivement, sous les effets de la mondialisation et de la déculturation, au découplage entre religion et culture traditionnelle, comme cela s'est fait dans le christianisme. Ainsi, l'islam qui prend racine en France et en Europe ne serait pas un islam « civilisationnel » mais se voudrait « pure religion ». Selon lui, cette déculturation du religieux est la condition nécessaire à l'émergence d'un islam européen (en), même si le contenu théologique ne change pas plus que celui du catholicisme au cours des siècles[32].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jocelyne Dakhlia (dir.) et Bernard Vincent (dir.), Les musulmans dans l'histoire de l'Europe : Tome I : une intégration invisible, Paris, Albin Michel, coll. « Bibliothèque Histoire », , 652 p. (ISBN 978-2-226-20893-4).
  • Mohammed Arkoun, Histoire de l'islam et des musulmans en France, Albin Michel, , 1220 p. (ISBN 978-2-226-17503-8).
  • Olivier Hanne, L'Europe face à l'Islam. Histoire croisée de deux civilisations, VIIe – XXe siècle, Tallandier, 2021.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population âgée de 18 à 50 ans.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pew Forum, étude[1][2] janvier 2011[3][4]; recensement Bulgarie 2011; recensement République d'Irlande 2011;
  2. In Europa leben gegenwärtig knapp 53 Millionen Muslime, Zentralinstitut Islam-Archiv-Deutschland, 2007
  3. Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin, « Dans les Balkans, le plus vieil islam d’Europe : De l’Empire ottoman aux guerres yougoslaves », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  4. Jean-Marc Leclerc, « La population musulmane progresse en France et en Europe », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  5. « Croissance de la population musulmane en Europe », sur Pew Research Center's Religion & Public Life Project, (consulté le )
  6. (en) Pew Research Center, The Future of the Global Muslim Population : Projections for 2010-2030, Pew Research Center ; The Pew Forum on Religion & Public Life, (lire en ligne).
  7. (en-GB) « Census reveals German population lower than thought », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (bg) « Население по местоживеене, възраст и вероизповедание », sur censusresults.nsi.bg (consulté le ).
  9. (nl) « Migrantieachtergrond per nationaliteit per gemeente », sur www.npdata.be (consulté le ).
  10. (en) « POPULATION BY ETHNICITY AND RELIGION, 2011 CENSUS », sur www.dzs.hr (consulté le ).
  11. Cris Beauchemin (dir.), Christelle Hamel et Patrick Simon, Trajectoires et origines : Enquête sur la diversité des populations en France, Paris, Institut national d'études démographiques, coll. « Grandes Enquêtes », , 624 p. (ISBN 978-2-7332-8004-1, lire en ligne).
  12. (hu) « 2011. ÉVI NÉPSZÁMLÁLÁS 3. Országos adatok », sur ksh.hu, .
  13. (en) « Divorce rates soar in Ireland as population continues to expand », IrishCentral.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (nl) « Een op de zes bezoekt regelmatig kerk of moskee », sur www.cbs.nl, (consulté le ).
  15. (en) « Table 111 Population by sex, type of residence, citizenship, housing arrangements, ethnicity and religious belief », sur vdb.czso.cz (consulté le ).
  16. (ro) « Tab13. Populaţia stabilă după religie – judeţe, municipii, oraşe, comune », sur Institutul Național de Statistică din România (consulté le ).
  17. (en-GB) « Less religious and more ethnically diverse: Census reveals a picture », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (sq) « Publikime - INSTAT », sur www.instat.gov.al (consulté le ).
  19. (en) « Populations by religious and life stance organizations 1998-2016 », sur px.hagstofa.is.
  20. (de) « Muslime auf dem Arbeitsmarkt », sur www.wzb.eu (consulté le ) : « Diskriminierung durch Arbeitgeber hat dagegen nur einen geringen Einfluss auf die Arbeitsmarktbeteiligung von Muslimen. »
  21. Mosquées : à 2,1 ou 5 millions, les musulmans manquent toujours de places, SaphirNews, Interview de Patrick Simon, lundi 21 mars 2011
  22. France : comment est évalué le nombre de musulmans, Le Figaro, 7 avril 2011
  23. Site "Trajectoire et Origine" de l'INED
  24. (en) (en) Craig S. Smith, « Europe Fears Islamic Converts May Give Cover for Extremism », sur The New York Times, (consulté le ).
  25. Claire Chartier, « La France des convertis », sur L'Express, (consulté le ).
  26. Jacqueline Rémy, « Ceux qui se convertissent », sur www.marianne.net, 2015-10-04utc12:00:00+0200 (consulté le )
  27. Kalmel Meziti, Dictionnaire de l'islamophobie, Bayard Jeunesse, 2013, p. 351.
  28. How 100,000 Britons have chosen to become Muslim... and average convert is 27-year-old white woman, Daily Mail, 5 juin 2011
  29. Voir par exemple Justin Vaïsse, L'Europe islamisée : réflexions sur un genre littéraire américain, Esprit, janvier 2010.
  30. (en) David Goodhart, Do we need more people in Europe ?, The Guardian, 17 mai 2009 : « Even if you disagree with his premises, Caldwell is worth persevering with because he is a bracing, clear-eyed analyst of European pieties [...] He can see Europe from the outside and has a genuinely pan-European view of the immigration issue, something rarely encountered in domestic commentary. ».
  31. Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux - Comment l'Islam va transformer la France et l'Europe, Du Toucan, 5 octobre 2011, p. 223, (ISBN 978-2810004447), (ISBN 978-2810004751).
  32. Olivier Roy, « L'islam européen n'est pas un islam civilisationnel » in Le monde des religions, no 37, septembre-octobre 2009, p. 49.

Article connexe[modifier | modifier le code]