Isles-sur-Suippe — Wikipédia

Isles-sur-Suippe
Isles-sur-Suippe
Mairie.
Blason de Isles-sur-Suippe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Reims
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Reims
Maire
Mandat
Guy Riffe
2020-2026
Code postal 51110
Code commune 51299
Démographie
Gentilé Islois
Population
municipale
963 hab. (2021 en augmentation de 11,2 % par rapport à 2015)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 26″ nord, 4° 12′ 05″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 136 m
Superficie 12,39 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Warmeriville
(banlieue)
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bourgogne-Fresne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Isles-sur-Suippe
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Isles-sur-Suippe

Isles-sur-Suippe (prononcé /il.syʁ.sɥip/) est une commune française en région Grand Est. Faisant partie des communes les plus septentrionales du département de la Marne, elle est limitrophe du département des Ardennes et, en 2017, compte 898 Islois et Isloises[1].

Son histoire est marquée par la situation d'Isles-sur-Suippe au carrefour de la vallée de la Suippe et de l'axe Reims - Charleville-Mézières. Le village voit ainsi plusieurs chefs d'État y faire étape.

La proximité d'activités du secteur secondaire a transformé un emploi initialement rural vers un emploi a majorité industriel. Mais la construction de l'A34 a rapproché la commune de la ville de Reims et de sa gare TGV ce qui développe aujourd'hui son caractère résidentiel.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune d’Isles-sur-Suippe et des communes limitrophes.

À vol d'oiseau, Isles-sur-Suippe est à 16,5 km au nord-est de Reims, 47,7 km au sud-est de Laon et 58,6 km au sud-ouest de Charleville-Mézières[2]. Elle fait partie de l'aire urbaine de Reims.

Les sept communes limitrophes sont :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Coupe géologique du Bassin parisien

La superficie de la commune est de 12,39 hectares. Son altitude est d'environ 100 m, le point le plus bas (74 m) est à l'est sur la Suippe et le point le plus haut (136 m) est au nord-est sur les pentes du « Mont Berny » (158 m) situé sur la commune de Ménil-Lépinois[3].

Isles-sur-Suippe se situe au cœur de la Champagne centrale dite « crayeuse ». Cet ensemble appartient à l'arc du Crétacé supérieur du Bassin parisien. L'inclinaison de cet ensemble a orienté les cours d'eau, y compris la Suippe, vers le Nord-Ouest[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée sur 2 145 mètres par la Suippe, affluent de l'Aisne long de 101 km traversant plusieurs communes du département de l'Aisne et vingt cinq de celui de la Marne[5]. La Suippe se divise en deux bras pour former le Chignicourt, l'ile occidentale de la commune. Le Ruisseau des Fontaines, bras aménagé, a pour origine la Suippe en amont du pont de la voie ferrée sur celle-ci et se jette dans son bras nord après 2 km en formant l'ile orientale de la commune. Le Ru prend sa source dans la commune de Lavannes et se jette dans la Suippe d'abord, puis dans le Ruisseau des Fontaines, après un parcours de 3,3 km.

Les eaux de la Suippe et de son bassin versant sont gérées par le Schéma d'aménagement et de gestion des eaux Aisne Vesle Suippe[6]. Ce SAGE, mis en œuvre, a été identifié comme nécessaire dans le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux Seine-Normandie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mailly-civc », sur la commune de Mailly-Champagne à 23 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 755,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès routier[modifier | modifier le code]

L'A34 passe à Isles-sur-Suippe, déviant la RN 51 depuis 1993. Demandée par le conseil municipal au début des années 1970 en prévision du futur aménagement de la RN 51 en voie rapide et en raison de la circulation déjà intense dans la commune, c'est entre 1989 et 1993 qu'elle est réalisée. Cette déviation, longue de 3,6 km, est constituée de deux chaussées, trois rétablissements routiers de communications, deux franchissements de brèche (la rivière Suippe et la voie ferrée) et un échangeur complet de type demi-trèfle. L'opération se monta à 68,28 millions de francs (environ 10,5 millions d'euros) et fut financée à 50 % par l'État, 25 % par le département de la Marne et 25 % par la Région[14].

La route départementale 20, voie de desserte principale de la vallée de la Suippe, croise l'A34 à Isles-sur-Suippe.

Accès ferroviaire[modifier | modifier le code]

La concession d'une ligne de chemin de fer est attribuée à la Compagnie du chemin de fer de la Suippe le . La section de Bazancourt à Bétheniville, comprenant la gare d'Isles-sur-Suippe, ouvre le . Elle devient la ligne de Bazancourt à Challerange le . La ligne est fermée aux voyageurs en 1938, puis au marchandises en 2013. Les deux passages à niveau de Isles-sur-Suipe sont aujourd'hui déferrés.

La gare ferroviaire de Bazancourt, distante de deux kilomètres, permet aux habitants de se rendre à Reims ou dans les Ardennes par TER Champagne-Ardenne.

Transports routiers[modifier | modifier le code]

Un bus scolaire accessible par les habitants assure la liaison régulière entre la commune et la gare de Bazancourt.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Isles-sur-Suippe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Warmeriville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 3 366 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87 %), forêts (7,5 %), zones urbanisées (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Un plan local d'urbanisme est adopté le 3 septembre 2013. Un règlement définit les dispositions qui s'appliquent au territoire de la commune. Celui-ci est divisé en zones urbaines, à urbaniser, agricoles et de sites. De 18 hectares en 1999, la surface artificialisée est de 22,74 hectares en 2011. Cela représente une croissance de 26,3%, ou 741 m2 par nouveau ménage[24].

Logement[modifier | modifier le code]

La commune compte 399 logements en 2020[Insee 1]. Parmi ces logements, 372 sont des résidences principales, 7 des résidences secondaires et 20 des logements vacants. Ces logements sont pour 372 d'entre eux des maisons individuelles et pour 27 des appartements[Insee 2].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Selon le dossier départemental des risques majeurs de la Marne, Isles-sur-Suippe est concernée par un seul risque majeur. Il s'agit d'un risque technologique lié au transport de matières dangereuses[25]. Par ailleurs, Isles-sur-Suippe a fait l'objet de trois arrêtés de catastrophe naturelle depuis 1982 pour mouvement de terrain, crue et coulée de boue[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Un extrait de 'Diocese de Rheims, et le païs de Rethel' publié en 1665 par Joan Blaeu.

La paroisse est appelée « Insula super Suppia » ou « Isleum » au commencement du XIe siècle[27],[28], puis « Isla » au milieu du XIe siècle[29]. Son nom s'est progressivement transformé, à partir du XIIIe siècle et jusqu'au XVe siècle, en « Yle », « Ylle » puis « Ysle ». À la fin du XVe siècle, le village devient « Isle ». Le « s » final d'Isles est attesté vers 1621[28]. Au XVIIIe siècle, la commune se voit ajouter le nom de la rivière qui la traverse, la Suippe, devenant Isles-sur-Suippe.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Sur l'ensemble de la période préhistorique, la densité de population est d'environ 10 habitants/km2 pour la Champagne actuelle. D'importants défrichements sont effectués sur toute cette période dans le triangle Isles-sur-Suippe, Witry, Bourgogne, ce qui contribue à assécher cette région[30].

Antiquité[modifier | modifier le code]

À l’occasion des travaux de la déviation routière du village, les occupations suivantes ont été mises au jour : Côté nord, un habitat de l'âge du bronze, les vestiges d'une ferme datant de 1200 av. J.-C. Côté sud, au niveau de l'échangeur, des vestiges de la Tène datés du premier siècle avant l'Ère commune.

En 2014, lors d'une fouille prescrite par la DRAC Champagne-Ardenne en 2012, une équipe d'archéologues de l'Inrap étudie plusieurs secteurs de l'âge du fer et de la Tène sur le site du Val des Bois[31].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des fouilles sont réalisées dans un cimetière médiéval à l'occasion de la déviation de la RN 51 en 1992. Un ensemble d'occupations sont mis en évidence: Une fosse gallo-romaine datée du deuxième siècle, trois enclos quadrangulaires carolingiens[32], « un grand bâtiment du Hallstatt moyen, à trois nefs, a pu être étudié, ainsi que diverses structures secondaires (petits bâtiments, greniers, silos) à l'intérieur d'un enclos palissadé partiellement dégagé[33]. »

Isles-sur-Suippe fait autrefois partie de l'élection de Reims. La paroisse dépend du doyenné de Lavannes. L'église est placée sous le vocable de saint Remi. La seigneurie temporelle appartient aux religieux de Saint Remi de Reims ; Elle a été acquise par eux au début du XIIe siècle[27],[29].

Le relais de poste[modifier | modifier le code]

L'ancien relais de poste.

Le Relais de la Poste Royale d'Isles est créé au milieu du XVIIe siècle, la route postale de Paris à Sedan mise en fonction en 1654 y passe obligatoirement; placé entre les postes de Reims et de Rethel-Mazarin, c'est un maillon important de la route desservant Sedan, cité faisant alors autorité dans les Ardennes. À cette époque, la famille Galland semble se fixer à Isles, initiant une dynastie de maîtres de poste[14].

Le XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , après avoir déjeuné à Jonchery, Pierre le Grand fait du tourisme à Reims durant quelques heures puis gagne Isles pour y passer la nuit. Le lendemain matin, il prend la route pour gagner Charleville[14],[34].

Après trois mois de neige abondante et de températures négatives, le dégel du provoque une crue catastrophique de la Suippe. Isles-sur-Suippe et les communes voisines sont partiellement détruites[35].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La conscription de l'an IX (1800) a lieu dans la région en l'an XI, c'est-à-dire en 1802. Les communes de Witry, Caurel, Lavannes et Isles-sur-Suippe doivent fournir trois soldats pour l'armée active et trois soldats pour l'armée de réserve[30].

Le , Napoléon, au retour de Waterloo, s'assied dans le Relais, devant l'âtre. Ses officiers remettent au maître de poste quatre pièces d'or de 40 lires à l'effigie de Marie-Louise d'Autriche[14].

Au début du XIXe siècle, l'une des trois malles traversant le département, celle de Sedan, passe à Isles-sur-Suippe[36].

La famille Mangon exploite une brasserie artisanale à Isles-sur-Suippe dès 1830. Une cidrerie est adjointe entre 1857 et 1884. La production brassicole, cédée à Prosper Bellavoine en 1895, s'élève à 10 000 hectolitres à la veille de la Première Guerre mondiale qui voit la destruction des bâtiments. Ils sont reconstruits dans les années 1920 pour la production de bières de ménage et de bières à bock, avant d'être définitivement incendiés en 1944. Le site reste une friche jusqu'en 1994 puis devient place de la brasserie après aménagement en aire de jeux[14],[37].

Vers 1843, Filature et tissage Dauphinot Pérard fabrique du tissu mérinos. L'usine devient Dauphinot Mangon, puis Lallement et cesse son activité textile avant la Première Guerre mondiale. Le site est occupé aujourd'hui par la société AFICA qui y affine du laiton[38].

La famille Dauphinot exploite une parcelle de vigne au lieudit 'les Vignes' près du 'Mont de Pomacle'. Le raisin était pressé à Isles-sur-Suippe, champagnisé à Reims et commercialisé sous la marque 'Champagne du Bras d'Or'. Faute de soins, la vigne retourne à l'état sauvage durant la Première Guerre mondiale[14].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Occupé dès le début du conflit, Isles-sur-Suippe n'est libérée que quatre ans plus tard. À partir du , une offensive française est déclenchée pour libérer le secteur de la Suippe. C'est le 61e bataillon de tirailleurs sénégalais qui mène toute la bataille pour la reconquête de Isles. Le lieutenant Fernand Guillaume à la tête de sa section est blessé lors du premier assaut sur Isles-sur-Suippe le . Après des combats acharnés et meurtriers, ce n'est que le 11 octobre, l'occupant ayant évacué le village dans la nuit, que l'armée française reprend possession d'Isles-sur-Suippe[39]. Une rue du village porte le nom du lieutenant Fernand Guillaume.

Un camp allemand de la ligne arrière du front de Champagne est exhumé en 2014 par une équipe d'archéologues de l'Inrap. La fouille, prescrite par la DRAC Champagne-Ardenne en 2012, vise initialement un enclos gaulois. Elle permet de mieux comprendre un quotidien de seconde ligne, peu documenté jusqu'à ce jour[40].

Village sinistré, Isles-sur-Suippe est décoré en 1920 de la Croix de guerre 1914-1918. En 1924, le clocher de l'église retrouve ses trois cloches, copies fidèles de celles enlevées par les Allemands en 1916. Les noms des 25 Islois morts pour la France lors de ce conflit, sont gravés sur le monument aux morts.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En , pour freiner l'armée allemande, les soldats français dynamitent le pont de la Suippe qui est complètement détruit ainsi que les maisons proches. En quelques jours les Allemands construisent un pont provisoire en bois à côté de l'ancien. En 1942, ils reconstruisent le pont actuel dont le tablier est remplacé en 1996 par une dalle étanche. En 1944, lors de l'arrivée des soldats américains, une jeep saute sur une mine placée dans le tablier du pont. Les deux passagers sont légèrement blessés. Après déminage, le convoi poursuit son chemin. Lorsque le 1944, en fin de matinée, les soldats américains stoppent un moment leurs chars sur la nationale 51, ils sont accueillis chaleureusement par la population[14].

Cinquième République[modifier | modifier le code]

Au cours de son 18e voyage officiel, le plus long de tous, le général Charles de Gaulle, président de la République, fait une halte à Isles-sur-Suippe le . Il est accueilli par le préfet Jean-Émile Vié, par le maire Charles Dolhem, par les gendarmes, les pompiers et toute la population. Le chef de l'État, après avoir adressé quelques mots à la foule, donne de nombreuses poignées de main. Une enfant de l'école lui offre un bouquet de fleurs[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Reims du département de la Marne.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Bourgogne[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Isles-sur-Suippe relève du Tribunal judiciaire de Reims, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Reims, du conseil de prud'hommes de Reims, du tribunal de commerce de Reims, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[42].

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bourgogne

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Marne .

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Isles-sur-Suippe était membre de la petite communauté de communes de la Vallée de la Suippe, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité de moins de 10 000 habitants fusionne avec ses voisines pour créer, le , une importante communauté urbaine dénommée Grand Reims, dont Isles-sur-Suippe est désormais membre.

Organisation territorialisée, le Grand Reims confie à chaque pôle quatre grandes missions : scolaire, périscolaire, extrascolaire, petite enfance ; voirie, signalisation, éclairage public ; urbanisme ; centre d’intervention et de secours. Le pôle territorial de la Vallée de la Suippe, installé à Bazancourt, succède à l'ancienne communauté de communes de la Vallée de la Suippe[43].

administration municipale[modifier | modifier le code]

Du fait de sa taille, Isles-sur-Suippe dispose de quinze conseillers municipaux, y compris le maire et ses adjoints[44].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1965 Charles Dolhem   Agriculteur
1965 1989 Pierre Mangeart   Agriculteur
1989 En cours
(au 4 juillet 2020)
Guy Riffé   Directeur
Vice-président de la CU du Grand Reims (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[45] ,[46]

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune dispose d’un budget de 1 160 000  dont 641 000  de fonctionnement et 519 000  d'investissement.

Les taux d’imposition fixés par la commune sont de 12,87 % pour la taxe d'habitation, de 18,70 % pour la taxe foncière sur le bâti et 11,07 % pour la taxe foncière sur le non-bâti. Les taux moyens de la strate des communes de 500 à 2 000 habitants sont respectivement de 12,41 %, 15,44 % et 43,70 %[47].

La dette cumulée de la commune s’élève au à 77 000 , soit 85  par habitant, en diminution de 25 % par rapport à 2018. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 500 à 2 000 habitants s'élève quant à elle en 2020 à 600 [47].

Année Population
légale
Fonctionnement Investissements Autofinancement Endettement Fiscalité
Produits
(en k€)
Charges
(en k€)
Résultat
(en k€)
Ressources
(en k€)
Emplois
(en k€)
CAF
(en k€)
encours
au 31/12
(en k€)
encours
par habitant
(en € par habitant)
TH
TFb TFnb Tpfa Produits
impôts locaux
(en k€)
2008[47] 673 579 544 34 665 951 38 297 441 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 159
2009[47] 751 480 422 58 233 103 60 254 339 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 159
2010[47] 767 755 693 62 791 264 64 211 276 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 171
2011[47] 810 428 340 88 59 267 90 167 206 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 182
2012[47] 808 448 284 164 343 642 164 180 223 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 191
2013[47] 809 561 386 175 525 694 169 210 260 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 201
2014[47] 809 537 408 129 407 185 135 130 160 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 226
2015[47] 823 432 364 69 255 278 81 58 71 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 234
2016[47] 836 599 447 152 622 663 158 264 316 12,87 % 16,60 % 18,18 % 0 % 238
2017[47] 864 541 436 105 467 380 111 128 148 12,87 % 18.70 % 11.07 % 0 % 258
2018[47] 887 414 308 106 251 298 112 103 117 12,87 % 18.70 % 11.07 % 0 % 262
2019[47] 908 756 633 123 574 508 123 90 100 12,87 % 18.70 % 11.07 % 0 % 272
2020[47] 912 641 460 181 519 272 181 77 124 12,87 % 18.70 % 11.07 % 0 % 279
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bâti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bâti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle)

Services publics communaux et intercommunaux[modifier | modifier le code]

Assainissement[modifier | modifier le code]

Le principe de réalisation d'un réseau d'assainissement pour les communes d'Isles-sur-Suippe et Warmeriville est accepté par le conseil municipal en 1975. La première station d'épuration entre en fonctionnement le 15 avril 1978, un délai de 2 ans est alors accordé aux habitants de la commune pour se raccorder au tout-à-l'égout[14].

La station d'épuration actuelle, gérée par l'EPCI Grand Reims, est mise en service en 2000 sur le territoire d'Isles-sur-Suippe. Sa capacité est de 12 000 équivalents habitants et elle épure les eaux usées des communes de Bazancourt, Boult-sur-Suippe, Isles-sur-Suippe et Warmeriville[14]. La collecte des eaux usées est assurée par un réseau de type séparatif, il ne peut recevoir d'eaux pluviales qui doivent faire l'objet d'une infiltration à la parcelle.

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

Le ramassage des ordures ménagères est mis en place par le conseil municipal le . L'enlèvement est aujourd'hui assuré par l'EPCI Grand Reims. C'est le Syndicat de valorisation des ordures ménagères de la Marne qui se charge du traitement et de la valorisation des déchets ménagers. Les déchetteries de Bazancourt et Warmeriville ainsi que les 4 bennes à verres de la commune complètent le dispositif de collecte[14].

Sécurité civile[modifier | modifier le code]

Le Syndicat Intercommunal de Défense et de l'Incendie de la Vallée de la Suippe, crée le , est dissout le . La commune dépend aujourd'hui du centre de secours de Warmeriville. Celui-ci est rattaché à la compagnie de Reims, implantation du SDIS dans la communauté urbaine.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Lors du recensement de 1669, Isles compte 25 feux et 84 habitants[30].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].

En 2021, la commune comptait 963 habitants[Note 4], en augmentation de 11,2 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
275372410498622575646683706
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
720671748775790748802773781
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
651630651431514462470508523
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
547529548713635661738797887
2021 - - - - - - - -
963--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 459 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 50,16 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,4 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,2 
5,0 
75-89 ans
5,5 
15,4 
60-74 ans
14,6 
18,7 
45-59 ans
18,4 
24,0 
30-44 ans
22,3 
15,7 
15-29 ans
15,6 
21,0 
0-14 ans
23,4 
Pyramide des âges du département de la Marne en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,2 
75-89 ans
16,3 
60-74 ans
17,5 
19,6 
45-59 ans
19,3 
18,7 
30-44 ans
17,6 
20,1 
15-29 ans
18,1 
18,5 
0-14 ans
16,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'accueil des enfants en scolaire et périscolaire, extrascolaire et accueil jeune enfance relève de la compétence de la Communauté Urbaine du Grand Reims.

Maternelle et élémentaire[modifier | modifier le code]

Le nouveau pôle communautaire scolaire, sportif et de services 'La Doline', implanté à Warmeriville, ouvre ses portes aux élèves des communes de Isles-sur-Suippe, Warmeriville et Heutrégiville le 4 septembre 2012[53],[14]. Il accueille, pour la rentrée scolaire 2023, 141 élèves en maternelle et 307 élèves en élémentaire[14].

L'école maternelle et élémentaire privée du Val-des-Bois accueille, en 2023, 113 élèves à Warmeriville[54].

Collège et Lycée[modifier | modifier le code]

Le collège Georges-Charpak de Bazancourt accueille, en 2023, 560 élèves, dont ceux d'Isles-sur-Suippe[55].

Santé[modifier | modifier le code]

Isles-sur-Suippe bénéficie de la proximité de l'agglomération rémoise et de ses grands équipements de santé (CHU et cliniques privées). Toutefois, Bazancourt et Warmeriville proposent un éventail de services avec des médecins généralistes, spécialistes (orthophoniste et podologue), dentistes, kinésithérapeute, infirmiers, magnétiseurs et deux pharmacies. Des médecins généralistes exercent également à Bazancourt, Boult-sur-Suippe et Warmeriville[55].

Sports[modifier | modifier le code]

Isles-sur-Suippe dispose de plusieurs équipements sportifs. La salle non spécialisée, dite polyvalente, accueille des activités de forme et de santé. La commune dispose aussi de deux terrains de football, un boulodrome, un skatepark et un terrain de basket-ball place de la Brasserie[56]. En 2015, une salle d'eau ouvre à la ZAC Val des Bois, proposant plusieurs activités de piscine.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'unique lieu de culte de la commune est l'église catholique Saint-Remi. Isles-sur-Suippe fait partie de la paroisse Sainte-Marie de la Suippe, elle-même membre de l'archidiocèse de Reims.

Économie[modifier | modifier le code]

Le tissu économique est constitué majoritairement de petites unités avec 94,5 % d'entreprises de moins de 10 salariés et 1,37 % d'entreprises de 50 salariés ou plus. Le potentiel de développement est basé partiellement sur la zone d'activité intercommunale du Val des Bois, le pôle agro-industrie de Bazancourt/Pomacle et le parc d'activités Sohettes-Val des Bois[57].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2016, le revenu fiscal médian par ménage est de 24 279 . La commune compte 345 Ménages fiscaux[58].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2016, la population active occupée (ayant un emploi) est de 414 personnes. Parmi elles, 351 actifs travaillent dans une autre commune. La part d'inactifs représente 20,7 % de la population, dont 7,4 % de retraités. Le taux de chômage est en baisse de 5,1 % en 2011 à 6,7 % en 2016. Il concerne surtout les moins de 25 ans et plus de 55 ans.

238 emplois sont recensés en 2016 dans la commune, contre 193 en 1999. 86,8 % des emplois sont salariés. Les emplois sont stabilisés : 73 % des actifs disposent d'un Contrat à durée indéterminée ou sont titulaires de la fonction publique.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 1er Janvier 2017, Isles-sur-Suippe compte 57 établissements : 8 dans l'industrie, 14 dans la construction, 13 dans le commerce-transports-services divers et 22 sont relatifs au secteur administratif[Insee 3].

En 2017, 2 entreprises sont créées à Isles-sur-Suippe[Insee 4].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

L'église Saint-Remi remonte à la première moitié du XIIe siècle dans ses parties les plus anciennes : Le carré du transept et la tour massive qui la surmonte.

La salle d'asile d'Isles-sur-Suippe est élevée par l'architecte Louis Cyprien Alfred Millard[59]

Le 22 décembre 1924, la Société Anonyme des Granits et Porphyres Français présente à la commune un devis de 14 500 francs pour le monument aux morts. Celui-ci est érigé en mars 1925 par la marbrerie "Rombaud-Roland" de Jeumont selon le modèle catalogue "La stèle à la deuillante"[60],[61].

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

Le moteur à gaz pauvre.

Le moteur à gaz pauvre, de modèle 'National', de l'ancienne brasserie.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Isles-sur-Suippe se situe entre deux Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique : le Marais boisé de Vaudretré en amont et la Vallée et cours de la Suippe d'Orainville à Condé-sur-Suippe en aval. L'Inventaire national du patrimoine naturel recense 30 taxons terminaux sur le territoire de la commune. Les 4 plantes sont la gentiane croisette, le millepertuis hérissé, la renouée douce et la scutellaire à casque. Des 26 mammifères, 9 sont des rongeurs dont l'un est introduit: Le rat musqué[62].

l'indice poisson rivière de la Suippe est mesuré à la station de Dontrien. En 2013, la classe de qualité est excellente[63]. Les espèces dénombrées sont l'anguille d'Europe, le brochet, le chabot, la chevaine, l'épinochette, la lamproie de Planer, la loche franche, la truite de rivière et le vairon.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Épitaphe de François Urban.

François Théodore Urban nait à Isles-sur-Suippe en 1771 et y exerce la médecine. Il enraye la deuxième pandémie de choléra sur le territoire en recommandant aux habitants de ne plus boire l'eau des puits mais de lui préférer celle de la source du ruisseau de la fontaine Pignolet à Bazancourt. Une statue dédiée à Notre-Dame des malades, le "rocher de la vierge", y est ensuite élevée. Le docteur Urban meurt en 1839, une pierre de l'église porte son épitaphe[14].

Claude Émile Théodore Urban, fils de François Théodore, nait à Rethel en 1817, devient docteur en médecine en 1840 et exerce à Isles-sur-Suippe ou il meurt en 1878. Ingénieux, il invente la forge portative et le bouillon concentré[59].

Pierre Augustin Génicot, fils de manouvrier, nait à Isles-sur-Suippe en 1820 et meurt à Reims en 1891. Analphabète jusqu’à 18 ans, il devient poète et chroniqueur politique. Il est publié dans certains journaux rémois des années 1870 à 1874 comme 'Le franc parleur et entretient des relations épistolaires avec Louis de Chevigné, Pierre-Joseph Proudhon et Charles-Augustin Sainte-Beuve[59].

Maurice Dauphinot, né à Isles-sur-Suippe, le 21 juillet 1878, ingénieur agronome, devient agro-viticulteur dans son village natal. Il produit du vin et du champagne, aux lieux-dits « le vin d’Isles » et « le Mont de Pomacle » avant la Première Guerre mondiale. Il est conseiller municipal en 1919 puis désigné adjoint dès 1920 avant d’être élu maire, fonction qu’il exerce durant plusieurs mandats jusqu’au 20 mai 1945. Maurice Dauphinot meurt le 10 août de cette même année, à 67 ans[64].

Charles Dolhem nait en 1903 à Jeancourt, dans l’Aisne. Il reprend l’exploitation agricole familiale à Isles-sur-Suippe et y développe une activité de marchand de moutons. Il est élu au conseil en mai 1945. Dès septembre de la même année, il est élu maire, fonction qu’il exerce jusqu’au 23 mars 1965. Il demeure conseiller municipal d’Isles-sur-Suippe jusqu’en 1971. Ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, Charles Dolhem travaille dans une ferme en Allemagne comme prisonnier. Il meurt en 1974, à 71 ans[64].

Pierre Mangeart, nait en 1929, suit les cours de l’École d’Agriculture avant de s’installer comme agriculteur à Isles-sur-Suippe. Il crée les « Fermiers de Champagne », une coopérative spécialisée dans la production et la transformation des volailles de la région. Il préside également la coopérative « La luzerne de Bazancourt ». Citoyen engagé, il est élu conseiller municipal en 1959 et devient maire en 1965, une fonction qu’il assume jusqu’en 1989. Pierre Mangeart contribue en 1959 à la création du syndicat des Eaux de Warmeriville qu’il préside ensuite de 1983 à 1989. Il est à l’origine du réseau de distribution d’eau potable, de la station d’épuration, de la collecte des déchets ménagers et propose, dès 1986, de réserver au POS de la commune un emplacement sur la route de Warmeriville, anticipant la déviation de la RN 51. Il s’est aussi investi dans le développement agricole en Afrique et au Kazakhstan. Pierre Mangeart meurt en septembre 2004, à 75 ans[64].

Décoration[modifier | modifier le code]

Une Croix de guerre 1914-1918.

La commune reçoit la Croix de guerre 1914-1918 le 1er octobre 1920[65].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Isles-sur-Suippe a pour Armes le blason de Saint Remi, patron de l'église paroissiale.

Armes de Isles-sur-Suippes

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'azur fleur-de-lisé d'or à une croix d'argent brochant sur le tout.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 1er janvier 2017.
  4. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2017.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Marne > Isles-sur-Suippe (51110) », sur Insee (consulté le ).
  2. Lionel Delvarre, « Orthodomie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com (consulté le ).
  3. « géoportail », sur le portail des territoires et des citoyens (consulté le ).
  4. « Atlas régional des paysages », sur DREAL Champagne-Ardenne (consulté le ).
  5. « Numérisation de planches cadastrales par un géomètre disponibles auprès du Siabave », sur Siabave (consulté le ).
  6. « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur Gest'Eau (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Isles-sur-Suippe et Mailly-Champagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Mailly-civc », sur la commune de Mailly-Champagne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Mailly-civc », sur la commune de Mailly-Champagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. a b c d e f g h i j k l m n et o Gazettes d'Isles-sur-Suippe
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Warmeriville », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  54. « ECOLE PRIMAIRE PRIVÉE VAL DES BOIS M », sur Education Nationale (consulté le ).
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