Ixelles — Wikipédia

Ixelles
Ixelles
Les étangs d'Ixelles.
Blason de Ixelles
Héraldique
Drapeau de Ixelles
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Arrondissement Bruxelles-Capitale
Bourgmestre Christos Doulkeridis (Ecolo)
Majorité Ecolo-Groen-PS-sp.a (2018-...)
Sièges
Ecolo-Groen
MR
PS-sp.a
cdH
DéFI
PTB-PVDA
43
16
12
9
2
2
2
Section Code postal
Ixelles 1050
Code INS 21009
Zone téléphonique 02
Démographie
Gentilé Ixellois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
87 052 ()
48,8 %
51,2 %
13 587,98 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
15,19 %
73,48 %
11,33 %
Étrangers 49,29 % ()
Taux de chômage 20,04 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 18 775 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 49′ nord, 4° 22′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
6,41 km2 (2021)
3,76 %
45,84 %
50,39 %
Localisation
Localisation de Ixelles
Situation de la commune dans la région de Bruxelles-Capitale
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Ixelles
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Ixelles
Liens
Site officiel ixelles.be

Ixelles (prononciation : /ik.sɛl/ ; en néerlandais : Elsene /ˈɛl.sə.nə/ ; en brusseleir : Olche[2]) est l'une des 581 communes belges et une des 19 communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale.

Située dans le sud-est de Bruxelles, dans la couronne centrale de la région, sa superficie est de 6,34 km2 répartie en deux sections séparées par l'avenue Louise. Elle comptait, au , 88 015 habitants (43 225 hommes et 44 790 femmes), soit une densité de 13 882,49 habitants/km2[3].

Ixelles est connue pour sa population très hétérogène, son offre culturelle et ses nombreux commerces. La présence des campus de l'Université libre de Bruxelles et de la Vrije Universiteit Brussel en font une commune très fréquentée par les étudiants.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom provient du nom du hameau d’Elsele, « la demeure aux aulnes » (de else : « aulne » et sele : « demeure » ou « château »), d’après le nombre d’aulnes qu’on y retrouvait parmi les prairies, près des étangs. Ce nom est devenu Elsen et ensuite Elsene en néerlandais, Ixel et ensuite Ixelles en français[4]. Le blason et le logo de la commune représentent d'ailleurs un aulne[5].

Géographie[modifier | modifier le code]

Quartiers[modifier | modifier le code]

Ixelles rassemble des quartiers très différents. On peut citer :

  • quartier de la porte de Namur et de la Toison d’or, quartier très commerçant pouvant être considéré comme le second centre de Bruxelles, grandes enseignes et commerces de luxe ;
  • quartier Matongé, qui se caractérise notamment par la présence d’une importante communauté originaire de la République démocratique du Congo, ancienne colonie belge. Par référence à un quartier populaire de la commune de Kalamu (Kinshasa), le quartier où se retrouve cette communauté (autour de la porte de Namur) est connu de tous les Bruxellois sous le nom de Matonge (prononcer « Mato’ngué »). Ce quartier évolue cependant vers une plus grande multiculturalité, avec une présence affirmée de la communauté asiatique, indienne et pakistanaise ;
  • quartier Saint-Boniface : quartier branché situé au sud de Matonge ;
  • quartier Fernand Cocq : autour de la place du même nom. Il abrite la maison communale ;
  • quartier Flagey : autour de l'emblématique Place Flagey. Il englobe la cité de l’Aulne, le quartier Malibran, le quartier Gray et les étangs d’Ixelles, et plusieurs lieux culturels ;
  • quartier de La Cambre : on y trouve l'École nationale d'arts visuels de La Cambre et le parc de l'Abbaye ;
  • quartier Châtelain - Bailli - Brugman : quartier chic : artisanat, librairies, épiceries, restaurants… ;
  • quartier du Luxembourg, quartier européen autour de la place du Luxembourg, avec notamment le Parlement européen et la gare de Bruxelles-Luxembourg ;
  • quartier du cimetière d’Ixelles - Université libre de Bruxelles : quartier étudiant qui divise la Cité Volta, l’ULB et le quartier de la Petite Suisse, regroupant plusieurs restaurants et snacks ;
  • quartier Boondael : Quartier du Sud d'Ixelles, moins urbain. Il comprend la gare de Boendael ou le square du Vieux Tilleul et s'étend jusqu'au Bois de la Cambre et Watermael-Boitsfort ;
  • quartier Berkendael : Quartier chic et moins dense, adossé à Uccle et Saint-Gilles.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Ixelles en 1854
Porte de Namur ca. 1900.

Au Moyen Âge, il y avait deux Ixelles : Ixelles-sous-Bruxelles, qui dépendait du magistrat de Bruxelles, et Ixelles-sous-le-Châtelain, qui faisait partie des possessions du châtelain de Bruxelles[6]. Quand celui-ci fut anobli, Ixelles-sous-le-Châtelain devint Ixelles-le-Vicomte[6].

Lors de la création de la commune d'Ixelles au XVIIIe siècle, trois hameaux furent réunis pour la former[6],[5] :

Auxquels s'ajoutent deux bois :

Ceux-ci furent rapidement rejoints par La Cambre qui avait été d'abord indépendante[8].

En 1864, une partie du territoire communal, dont l'Avenue Louise, fut annexée à la ville de Bruxelles, coupant la commune en deux parties non contiguës[6].

La commune d'Ixelles est aujourd'hui très diverse tant culturellement qu'économiquement. En effet, le nord de la commune, traditionnellement plus populaire, abrite des populations de multiples nationalités. En 2022, un peu moins de la moitié (49,3%) des habitants étaient de nationalité étrangère[9]. Des populations fort aisées résident dans l'ouest de la commune (quartier Châtelain), le sud et les quartiers bordants les étangs d'Ixelles.

Selon les études démographiques, on y retrouve une part croissante de jeunes adultes et de travailleurs internationaux. Ixelles abrite également plusieurs quartiers dits « branchés » de la capitale belge, comme le quartier Flagey ou le quartier du Châtelain[10], richement dotés en bars, restaurants et activités culturelles.

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 17 février 1888. Les armoiries montrent un aulne (Els en néerlandais). Ixelles n'est devenue une commune séparée qu'en 1813, donc aucune armoirie ou sceau historique n'existe. Il existe une différence entre le blasonnement (au naturel) et le dessin (de sinople).
Blasonnement : D'argent à un aune au naturel.
  • Délibération communale : 4 mai 1886
  • Arrêté royal : 17 février 1888
Source du blasonnement : Heraldy of the World[11].



Sites remarquables[modifier | modifier le code]

Site de l'abbaye de la Cambre.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune d'Ixelles accueille des implantations des trois universités bruxelloises : la Vrije Universiteit Brussel y a son siège dans son campus Etterbeek (bien que situé à Ixelles), campus partagé avec l'université libre de Bruxelles (campus de la Plaine). L'université Saint-Louis - Bruxelles est de surcroît implantée dans la commune, où se situe sa Faculté de traduction et interprétation Marie-Haps.

Parmi les établissements scolaires, citons l'ancien athénée royal et l'athénée royal.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Les graphiques suivant reprennent sa population résidente au 1er janvier de chaque année[12].

Année 1830 1846 1856 1866 1876 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1947 1961 1970
Habitants 4 438 14 251 18 371 23 210 31 992 36 324 44 497 58 615 72 991 81 245 83 912 90 711 94 211 86 450
Index 100 321 414 523 721 818 1 002 1 321 1 645 1 831 1 891 2 044 2 123 1 948
Année 1981 1991 2000 2010 2020 2021 2022 2023 2024
Habitants 75 723 72 610 73 174 80 183 87 385 87 412 86 917 88 081 88 923
Index 1 725 1 654 1 667 1 827 1 991 1 970 1 958 1 985 2 004
chiffres INS - 1830 = Index 100


Graphe de l'évolution de la population de la commune.

  • Source : INS - De : 1846 à 1970 = recensement de la population au ; depuis 1991 = population au 1er janvier
  • Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement; 1981 = recensement; depuis 1991 = nombre d'habitants chaque 1er janvier[13],[14]

Population étrangère[modifier | modifier le code]

Nationalité Population[15]
Drapeau de la France France 11 964
Drapeau de l'Italie Italie 4 971
Drapeau de l'Espagne Espagne 2 863
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 836
Drapeau du Portugal Portugal 1 700
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 661
Drapeau de la Pologne Pologne 1 188
Drapeau du Maroc Maroc 1 155
Drapeau de la Grèce Grèce 1 088
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 829
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2023.

Vie politique[modifier | modifier le code]

Bourgmestres d'Ixelles[modifier | modifier le code]

Élections communales de 2018[modifier | modifier le code]

Élection du conseil communal d'Ixelles[16]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Ecolo - Groen 10 817 33,05 en augmentation 9,53
16  /  43
en augmentation 5
MR-VLD (Liste du bourgmestre) 8 364 25,55 en diminution 3,54
12  /  43
en diminution 3
PS - sp.a 6 190 18,91 en augmentation 2,30
9  /  43
en augmentation 1
DéFI 2 342 7,16 en diminution 5,05
2  /  43
en diminution 3
PTB-PVDA 2 049 6,26 en augmentation 4,44
2  /  43
en augmentation 2
cdH-CD&V (Objectif XL) 1 817 5,55 en diminution 3,86
2  /  43
en diminution 2
N-VA 960 2,93 en augmentation 0,58
0  /  43
en stagnation 0
Volt Belgique 191 0,58 Nv.
0  /  43
en stagnation 0
Total 32 730 100 43 en stagnation 0

Résultats des élections communales depuis 1976[modifier | modifier le code]

Partis 10-10-1976[17] 10-10-1982 9-10-1988 9-10-1994 8-10-2000 8-10-2006[18] 14-10-2012[19] 14-10-2018[20]
Votes / Sièges % 43 % 41 % 41 % 41 % 41 % 41 % 43 % 43
ECOLO-Groen2 - 7,45 3 9,32 3 12,93 5 29,19 13 23,08 10 23,522 11 33,052 16
MR/LB2 41,442 20 39,982 20 45,392 22 49,12 24 40,242 19 37,80 18 29,09 15 25,552 12
FDF/DéFI2 29,49 14 24,04 11 17,87 8 - - - 12,21 5 7,162 2
PS/LB1/PS-Sp.a2 9,65 4 9,29 4 15,34 6 15,18 6 15,67 7 21,361 9 16,611 8 18,912 9
PTB-PVDA 0,54 0 0,22 0 0,36 0 0,6 0 0,62 0 - 1,82 0 6,26 2
API-PSC/cdH1/Objectif XL2 9,74 4 8,43 3 6,27 2 7,61 3 6,91 2 11,301 4 9,411 4 5,552 2
ELSENE/VLD-VU-O1/VLD-Vivant2 5,04 1 3,07 0 3,92 0 2,36 0 2,051 0 2,152 0
N-VA - - - - - - 2,35 0 2,93 0
FN - - - 7,98 3 1,78 0 - - -
UDRT-RAD - 3,63 0
Autres(*) 4,1 3,88 1,53 4,23 3,54 4,3 4,98 0,58
Total des votes 44965 38597 36346 31887 31467 34556 32098 34446
Participation % . . 82,39 82,04 78,57 85,31 80,11 82,36
Votes blancs ou nuls % 4,13 4,61 4,82 4,35 2,22 5,37 5,08 4,98

(*)1976:PCB,REXN,ULF 1982:PCB,SP,URD 1988:EVA 1994:PLUS,Vl.Blok,VLD,PLI,PH-HP,PLN-NWP 2000:PH-HP,Vl.Blok,AVE,FNB,La GP 2006:XL Citoyen,MAS-LSP,PH-HP 2012:Gauches Communes,Pirates,Égalité 2018:VOLT BE

Économie[modifier | modifier le code]

Le siège historique de Solvay était à Ixelles, jusqu'en 2011[21].

Lieux culturels[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Autorités civiles - Militaires - Religieux[modifier | modifier le code]

Politiques
  • Philippe Coppyn (1796-1874), homme politique belge francophone libéral, y mourut.
  • Charles Woeste (1837-1922), avocat et député flamand, y mourut.
  • Alexandre Braun (1847-1935), juriste, bâtonnier et sénateur.
  • Émile Vandervelde (1866-1938), homme politique, y naquit.
  • Lénine (1870-1924), Vladimir Ilitch Oulianov, révolutionnaire communiste, théoricien politique et homme d'État russe, y passa quelques mois en 1914.
  • Antonina Grégoire (1913-1952), résistante, communiste et femme politique, y est morte.
  • Étienne Pinte (1938-), homme politique, y est né.
  • Ursula von der Leyen (1958-), Présidente de la Commission européenne, y est née.
  • Sophie Wilmès (1975-), femme politique belge, Première ministre (2019-2020).
Militaires, résistants
Religieux

Arts audio-visuels[modifier | modifier le code]

Arts plastiques[modifier | modifier le code]

La rue des Champs Elysées à Ixelles, par Marc Fuchs (1930).
  • Euphrosine Beernaert (1831-1901), peintre a vécu rue du Buisson et est morte dans la commune
  • Paul-Louis Cyfflé (1724-1806), sculpteur et modeleur du roi de Pologne en Lorraine, s'y établit vers 1791 et y mourut.
  • Antoine Wiertz (1806-1865), peintre et sculpteur, y eut son vaste atelier, devenu musée.
  • Constantin Meunier (1831-1905), peintre et sculpteur réaliste, y mourut.
  • Auguste Rodin (1840-1917), sculpteur, y vécut.
  • Anna Boch (1848-1936), peintre impressionniste, collectionneuse d'art et mécène.
  • Louis Devillez (1855-1941), sculpteur, y est mort.
  • Irène d’Olszowska (?-?), artiste dentellière y a vécu
  • Fernand Khnopff (1858-1921), maître de la peinture symboliste belge, y mourut.
  • Jenny Hoppe (1870-1934), artiste peintre, y mourut.
  • Frans Smeers (1873-1960), peintre et dessinateur, y vécut.
  • Auguste Perret (1874-1954), architecte français, y naquit.
  • Gustave Perret (1876-1952), architecte français, y naquit.
  • Jean Lébédeff (ou Ivan Lebedev) (1884-1972), peintre et graveur libertaire, s'y installa.
  • Paul de Lassence (1886-1962).
  • Zoum Walter (1902-1974), peintre, y est née.
  • Marguerite Acarin (1904-1999), dite Akarova, danseuse, peintre et sculpteur, y mourut.
  • Élisabeth Ivanovsky (1910-2006), illustratrice, y habita de 1932 à 1946.
  • Rachel Baes (1912-1983), peintre surréaliste, y naquit.
  • Michel Smolders (1929-2015), sculpteur, y est né.
  • Greg (1931-1999), de son nom d’origine Michel Régnier, dessinateur, scénariste, rédacteur en chef et directeur littéraire de bande dessinée belge naturalisé français, y naquit.
  • Georges Meurant (1948-), peintre et essayiste, y vit.
  • Marc Michetz (1951-), dessinateur de bandes dessinées, y est né.
  • Anne Kellens (1954-), peintre et graveur, y vit.


Musique[modifier | modifier le code]

  • Charles-Auguste de Bériot (1802-1870), compositeur et violoniste, y fit construire un hôtel particulier, devenu l'hôtel communal.
  • Charlie Lomond, auteur compositeur interprète, y est installé.
  • La Malibran (1808-1836), cantatrice y vécut avec son amant, Charles-Auguste de Bériot.
  • Joseph Merklin (1819-1905), facteur d'orgues, y fonda sa manufacture.
  • Giacomo Puccini (1858-1924), compositeur italien, y mourut.
  • Rosa Bouglione (1910-2018), née Rosalie Van Been, artiste de cirque française, y naquit.
  • Élyane Célis (1914-1962), chanteuse et actrice, y est née.
  • Barbara (1930-1997), auteur, compositeur et interprète, y vécut.
  • Eddie Defacq (1933-2013), auteur, compositeur, interprète, clarinettiste de jazz, y naquit.
  • José van Dam (1940-), chanteur d'opéra, y est né.
  • Jef Elbers (1947-), chanteur bruxellois flamand, y est né.
  • Pierre Rapsat (1948-2002), chanteur, y naquit.
  • Jean-Luc Fonck (1957-), chanteur, y vit.
  • Maurane (1960-2018), nom de scène de Claudine Luypaerts, chanteuse belge, y est née.
  • Christophe Miossec (1964-), chanteur français, y vécut.
  • Pierre Kolp (1969-), compositeur contemporain, y habite.
  • Damso (1992-), rappeur belge d'origine congolaise y a vécu une partie de son enfance.
  • Marie Reyland, chanteuse réaliste dans les années 40 y est née en 1919.

Lettres[modifier | modifier le code]

Sciences[modifier | modifier le code]

Société civile et autres[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), polémiste, journaliste, économiste, philosophe et sociologue français, y vécut en exil de 1858 à 1862.
  • Karl Marx (1818-1883), philosophe et théoricien de la révolution, y vécut deux ans 50 rue Jean d'Ardenne (1846-1848)
  • Élie Reclus (1827-1904), ethnologue et militant anarchiste, y mourut.
  • Élisée Reclus (1830-1905), géographe et théoricien anarchiste, y vécut à partir de 1894.
  • Jean-Baptiste Moens (1833-1908), un des premiers marchands de timbres belges, y habita.
  • Raymond Callemin (1890-1913), militant anarchiste et membre de la Bande à Bonnot, y naquit.
  • Victor Serge, de son vrai nom Viktor Lvovitch Napoléon Kibaltchitch[27] (1890-1947), écrivain et révolutionnaire russe, opposant à Staline, y naquit.
  • Le Baron Louis Empain (1906-1976), homme d'affaires et philanthrope belge, commanditaire de la villa Empain, vécut ses dernières années avenue Jeanne.
  • Erna Hamburger (1911-1988), première femme professeure ordinaire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne, y naquit.
  • Lodoïs Tavernier, Ingénieur, le vrai Père de la CECA (cf le livre "L'idée de la CECA de par sa nécessité: Un père de l'Europe oublié" aux éditions Avant-propos), ce qui en fait un des Pères de l'Europe qui vécut dès 1934 et y décéda en 1957 au no 7 rue du vivier[réf. à confirmer].

Sports[modifier | modifier le code]

Criminels[modifier | modifier le code]

  • Marc Dutroux (1956-), pédocriminel, kidnappeur et assassin, responsable d'actes qui déclenchèrent un scandale d'ampleur nationale, y est né.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune d'Ixelles est jumelée avec[28] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 21.
  2. « Le " Brusseleir " et la " Zwanze " », sur HU(MOEUR)S BUXELLOISES ... BRUSSELS ZWANZE ... (consulté le ).
  3. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  4. Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l’ammannie de cette ville, Tome troisième, Alphonse Guillaume G. Wauters. C. Vanderauwera, Bruxelles, 1855.
  5. a b et c Marc Meganck et Alain Guillaume, Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles : Bruxelles-Ixelles, t. 15, Bruxelles, Direction des Monuments et des sites Musées royaux d'Art et d'Histoire, , 143 p. (ISBN 2-9600502-4-X)
  6. a b c et d Ameeuw, Bruxelles au fil des jours et des saisons La Ville- La Région : La Périphérie., LASNE, Édition de l'ARC, , 404 p.
  7. a et b « 1050 Ixelles », sur Expats in Brussels, s’installer et vivre à Bruxelles (consulté le ).
  8. André Tihon, « La fusion des communes dans le département de la Dyle sous le régime napoléonien », Revue belge de Philologie et d'Histoire, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 43, no 2,‎ , p. 515–551 (DOI 10.3406/rbph.1965.2572, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  9. Institut Bruxellois de Statistique et d'Analyse, « Ixelles », sur ibsa.brussels (consulté le ).
  10. « Ixelles, commune branchée et victime de son succès », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Elsene : Wapen - Armoiries - coat of arms - crest », sur heraldry-wiki.com, Heraldry of the World, (consulté le ).
  12. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
  13. « Identité et Affaires citoyennes », sur fgov.be (consulté le ).
  14. « Structure de la population », sur fgov.be (consulté le ).
  15. « Population », sur ibsa.brussels (consulté le ).
  16. « Élections communales 2018 - Résultats officiels - Ixelles », sur bru2018.brussels (consulté le ).
  17. 1976-2000:Verkiezingsdatabase Binnenlandse Zaken
  18. Gegevens 2006: www.bruxelleselections2006.irisnet.be
  19. Gegevens 2012, bru2012.irisnet.be, consulté le .
  20. Résultats officiels des élections communales 2018
  21. "[1]." Solvay. Solvay, Rapport Annuel 2011, Consulté le 29 octobre 2012.
  22. « Alex Vizorek et Guillermo Guiz investissent dans le Kings of Comedy Club », sur Le Soir Plus, (consulté le ).
  23. « Kings of Comedy Club: « Si vous n'êtes pas bon, les gens ne rigolent pas, tout simplement » », sur Focus Vif, (consulté le ).
  24. « Guillermo Guiz, le King du Club de la Comédie », sur L'Echo, (consulté le ).
  25. « Alex Vizorek et Guillermo Guiz investissent dans le Kings of Comedy Club », sur RTBF Info, (consulté le ).
  26. Jean-Didier Wagneur, « « Coco mal perché ». Deux études sur Poulet-Malassis, éditeur de Baudelaire, à qui son courage de découvreur valut une fréquentation assidue des tribunaux », Libération,‎ (lire en ligne).
  27. Le Maitron, dictionnaire biographique, Paris, Éditions de l'Atelier, (lire en ligne)
  28. Jumelages et solidarité internationale

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Francis, La chanson des rues d’Ixelles, Louis Musin, éditeur, coll. « la chanson des rues », Bruxelles, 1975
  • Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse, Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale, Institut de recherches interdisciplinaires sur Bruxelles, Université Saint-Louis - Bruxelles (direction : Benjamin Wayens), Zoom sur Ixelles, Zoom sur les communes, 2016, lire en ligne.

Liens externes[modifier | modifier le code]