Jacques Bonnier — Wikipédia

Jacques Bonnier
Image illustrative de l’article Jacques Bonnier
Présentation
Nom de naissance Jacques Bonnier
Naissance (82 ans)
Saint-Jean-de-Védas, (France)
Nationalité français
Carrière
Alternative 5 mai 1973, à Palavas-les-Flots (France) Parrain : Ángel Peralta, témoin Rafael Peralta,
Fin de carrière 14 octobre 1993 à Las Ventas (Espagne)
Entourage familial
Famille sa fille Jeanne, décédée en 1987, faisait partie de l'Équipe de France d'équitation
Compléments
Fondation d'un élevage de taureaux braves en 1993, et d'un élevage de chevaux en 1995

Jacques Bonnier, né à Saint-Jean-de-Védas le , est un rejoneador français. Il est aussi éleveur de taureaux de combat et de chevaux.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence son apprentissage, en compagnie de Max Niquet[1], avec des taureaux de la manade d'André Rebuffat[2]. Il débute en public dans une corrida sans mise à mort en 1968, face à un taureau de l'élevage Lousthau, à Palavas[3]. Le , il tue son premier taureau dans les arènes de Palavas-les-Flots, arènes où il prendra son alternative le avec pour parrain Ángel Peralta et témoin Rafael Peralta.

En 1971, il fonde le club taurin de Saint-Jean-de-Védas ; il en devient ensuite le président d'honneur[1].

En 1976, il se présente en pays catalan à Gérone, Figueras, Lloret de Mar et Tarragone où il remporte un vif succès[3]. Il poursuit sa carrière aux côtés des frères Domecq, des Peralta, de José Samuel Pereira Lupi, dans les grandes plazas de Madrid, Séville, Malaga. Il s'affirme comme excellent cavalier et rejoneador de talent qui a fait la vuelta aux arènes de Madrid en 1980, et qui poursuit sa carrière en Espagne comme en France[3].


En 1987, sa fille Jeanne, excellente cavalière, membre de l'équipe de France d'équitation, se tue accidentellement. Très marqué par cette mort, Jacques Bonnier, après quelques retours sans conviction, met fin à sa carrière le à Las Ventas, et il participe, la même année à un dernier paseo à Séville.

Il fonde alors un élevage de taureaux de combat dans le Berry, à Vicq-Exemplet ce qui est exceptionnel pour une manade, à laquelle il adjoint en 1995 un élevage de chevaux[4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Le club taurin l'Encierro et Jacques Bonnier », La Bouvino, no 79,‎ , p. 64
  2. histoire de la manade André Rebuffat
  3. a b et c Bérard 2003, p. 325
  4. les chevaux de Bonnier

Voir aussi[modifier | modifier le code]