James Forten — Wikipédia

James Forten
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
PhiladelphieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Eden Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Charlotte Vandine Forten (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Margaretta Forten (en)
Harriet Forten Purvis (en)
Sarah Louisa Forten PurvisVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

James Forten, né le à Philadelphie, dans l'État de la Pennsylvanie et mort le à Philadelphie, est un Afro-Américain connu pour avoir été un des pionniers des droits civiques aux côtés de Richard Allen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Antoine Benezet.

James Forten est le second enfant de Thomas Forten et de Margaret Forten, des Afro-Américains libres[1]. Son père travaillait chez Robert Bridges, propriétaire d'un atelier de voilerie maritime de Philadelphie, James travaille aux côtés de son père à partir de l'âge de huit ans[2]. Parallèlement, il suit des cours à l'African Free School (en) animée par Antoine Bénézet, un quaker abolitionniste qui a fondé la première société abolitionniste du monde la Pennsylvania Abolition Society en 1775[3],[4],[5]. En 1775, son père se noie accidentellement dans l'Hudson River alors qu'il a neuf ans, orphelin de père, il est obligé d'interrompre sa scolarité pour travailler et aider financièrement sa mère et sa sœur aînée Abigail[6],[7],[8].

Carrière[modifier | modifier le code]

La guerre d'indépendance[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre d'indépendance des États-Unis (1775 - 1783), à ses quatorze ans (1780), il sert comme powder boy (mousse affecté à la soute aux poudres) sur le Royal Louis, un navire corsaire commandé par Stephen Decatur Sr. (en), lors d'une bataille navale, le Royal Louis doit se rendre aux Britanniques, James Forten est fait prisonnier à bord de la frégate HMS Amphion (1780) (en) en attendant d'être vendu comme esclaves aux Antilles britanniques. Il échappe à son sort, car il sympathise avec Henry Bazely le fils du capitaine de la frégate HMS Amphion, sir John Bazely (en), le père et le fils Bazely, impressionnés par la personnalité de James Forten, lui proposent de parfaire son éducation en Angleterre ; James repousse la proposition, il estime qu'il est prisonnier parce qu'il est un défenseur de la liberté pour son pays et qu'accepter leur proposition serait un acte de trahison[6],[9],[10]. Aussi est-il envoyé dans un bateau-prison le Jersey qui mouille dans la baie de Wallabout de New York[11],[7]. Il est libéré en 1782 lors d'un échange de prisonniers.

Un voyage à Londres[modifier | modifier le code]

De retour à Philadelphie, le mari de sa sœur Abigail le persuade d'embarquer pour Londres, James Forten accepte car les Bazely lui avait dit que là-bas, il ne serait pas jugé sur la couleur de sa peau mais sur sa valeur humaine. Arrivé à Londres, il rejoint une communauté de Noirs et trouve rapidement un emploi dans une entreprise de voilerie. Il découvre le mouvement abolitionniste qui s'est développé à la suite du jugement concernant James Somersett (Somerset v. Stewart)[12] de 1772 qui déclarait que tout esclave qui arrivait sur le territoire de l'Angleterre était automatiquement affranchi, jugement qui avait révélé au grand public l'horreur de l'esclavage[13],[14]. Il découvre également les plaidoiries de Granville Sharp contre l'esclavage[15],[16]. Au bout d'un an de séjour en Angleterre, il revient aux États-Unis avec la ferme décision de consacrer sa vie à l'émancipation des Afro-Américains[7].

Le retour à Philadelphie[modifier | modifier le code]

De retour à Philadelphie, il rejoint sa famille et reprend son travail à la voilerie de Robert Bridges[17]. Il donne pleinement satisfaction, et il est nommé contremaître. Quand Robert Bridge prend sa retraite en 1798, il cède son entreprise à James Forten[18]. Il développe l'entreprise, améliore les techniques de production et la qualité de ses produits, elle devient prospère, il est estimé qu'au début des années 1830, sa fortune se montait à 100 000 $ de l'époque[1],[7]. Sa fortune permet de mettre sa famille définitivement à l'abri du besoin, il fait construire une vaste demeure où habite sa mère, sa sœur et son épouse et leurs neuf enfants[7]. Mais surtout il va consacrer sa fortune à la cause de l’abolitionnisme.

Le chantre de la communauté afro-américaine de Philadelphie[modifier | modifier le code]

Richard Allen.

En 1800, il lance une pétition auprès du Congrès pour abolir le Fugitive Slave Act de 1793[19] qui autorisait les chasseurs d'esclaves à intervenir sur l'ensemble du territoire des États-Unis, même sur des États abolitionnistes et punissait d'une amende de 500 $ toute personne qui cacherait des esclaves. Pétition qui est signée, entre autres, par Richard Allen et Absalom Jones et est présentée en vain par le représentant du Massachusetts, George Thatcher (en)[20],[7],[21].

Il rejoint l'Église épiscopale méthodiste africaine fondée par Richard Allen, dès ses prémisses en 1794 ainsi que la Free African Society cofondée par Richard Allen et Absalom Jones et il est reçu à l'Ancient York Masons African Lodge Parade dont il deviendra officier puis le Grand Maître[7],[22],[6],[23].

Sa renommée comme chantre de la communauté afro-américaine de Philadelphie, traverse l'océan, en 1807, il a droit à une note biographique dans un journal londonien le Monthly Repository (en)[6].

Lors de la guerre anglo-américaine de 1812, il amène 2 500 Afro-Américains à s'enrôler pour former un régiment de volontaires afin de défendre la ville de Philadelphie assiégée par les Britanniques[1],[7],[24].

En 1813, l'Assemblée générale de Pennsylvanie examine un projet de loi pour expulser les Afro-Américains libres composant la majorité des 900 Afro-Américains et limiter leur présence car supposé prendre le travail des Blancs. James Forten réagit, il diffuse cinq pamphlets anonymes sous le titre de Letters From A Man of Colour, qui sont une série de plaidoyers en faveur de l'égalité des droits civiques. Il y rappelle qu'il a été un ancien combattant de la guerre d'Indépendance, guerre qui s'est faite au nom d'idéaux de liberté, d'émancipation, il demande que les Afro-Américains ne soient plus vus à travers leur couleur de peau mais simplement comme des êtres humains et comme tous humains créés par Dieu, ils ont les mêmes droits naturels, notamment celui de la liberté. Ces cinq lettres auront un retentissement durable chez les abolitionnistes blancs comme noirs[25],[22],[7].

Paul Cuffee.

En 1815, il va apporter son soutien à Paul Cuffe, un abolitionniste afro-américain et un armateur qui propose une migration des Afro-Américains vers l'Afrique et plus spécialement le Sierra Leone[26],[27],[28]. James Forten finance des voyages pour conduire des Afro-Américains à bord de baleiniers sur les rives du Sierra Leone, puis il finance la construction d'un navire spécifiquement conçu pour ce genre de voyage. Même si à titre personnel, James Forten estimait que l'Afrique n'était pas forcément la réponse, il demeure qu'il respectait ce qui était perçu par certains comme une espérance de liberté[6].

En 1816, est créée l'American Colonization Society[29], dont le but est semblable à celui de Paul Cuffe : aider des Afro-Américains à s'installer au Sierra Leone avec la perspective de créer un nouvel État, le Liberia. Dans un premier temps, James Forten approuve l'idée d’implantation afro-américaine en Afrique, mais il rend compte que l'ACS est ambiguë, qu'elle a aussi bien des propriétaires d'esclaves que des abolitionnistes parmi ses adhérents[30]. Il va très vite voir en elle une manœuvre sécuritaire pour réguler la population des Afro-Américains aux stricts besoins économiques et de se garantir une masse docile.

En janvier 1817, avec d'autres leaders de la communauté afro-américaine (Richard Allen, Absalom Jones), il organise une réunion de masse dans la Mother Bethel A.M.E. Church de Philadelphie sur les implantations. James Forten monte en chaire et devant 3 000 auditeurs, il y dénonce une opération de colonisation où les nouveaux colons seront livrés à eux-mêmes, déracinés, que par les souffrances subies les Afro-Américains ont gagné le droit à être Américains, et qu'il est nullement question de fracturer la communauté afro-américaine, il renouvelle ses avertissement de l'illusion d'un retour en Afrique. Il organise un vote pour savoir s'il y avait des partisans des implantations africaines, ce fut un non massif[31]. En août 1817, faisant fi des positions de James Forten, il est créé la Philadelphia Colonization Society qui est une branche de l'ACS[7].

En 1819, James Forten organise une nouvelle réunion publique où il fustige l'ACS qui n'a qu'un but, maintenir les Afro-Américains dans l'esclavage.

Du 20 au 24 septembre 1830, se tient la première Convention nationale des Noirs dans la Mother Bethel A.M.E Church de Philadelphie sous la présidence de Richard Allen. Lors de cette convention, James Forten va à nouveau y pourfendre l'ACS, proposant d'autres alternatives telles que des implantations dans le Haut Canada ou en Haïti. Son refus de l'ACS remporte une large adhésion. Il y participe à la rédaction de la résolution finale où il est écrit avec insistance que les Afro-Américains sont des Américains, qu'ils ont adopté le mode de vie américain, qu'ils tiennent à leur foi chrétienne et cette adresse finale fait appel aux principes de la Déclaration d'indépendance de 1776 disant que tous les humains naissent libres et égaux, qu'ils sont dotés de droits inaliénables et de profiter de la vie dans la poursuite du bonheur. Si l'exode vers le Liberia est dénoncé, en revanche la solidarité avec les peuples d'Afrique est affirmée. Déclaration qui reprend les positions antécédentes de James Forten[32],[1],[33].

L'union des abolitionnistes[modifier | modifier le code]

William Lloyd Garrison.
Theodore Dwight Weld.

Les discours de James Forten trouvent un écho auprès d'abolitionnistes blancs comme William Lloyd Garrison et Theodore Dwight Weld qui viennent de fonder en 1833 l'American Anti-Slavery Society. Ils le contactent et lui proposent de publier des articles dans leur journal The Liberator (newspaper) qui vient d'être fondé afin d'élargir l'audience du journal. James Forten fait mieux que cela, avec son gendre Robert Purvis, ils décident tous les deux de lui donner un soutien financier[34],[35],[7],[36],[37].

En 1836, il est le cofondateur de l'American Moral Reform Society (AMRS) dont il est le premier président, société qui a pour but d'élever la conscience citoyenne de tous les Américains qu'ils soient Noirs ou Blancs par la promotion de l'éducation, de la liberté universelle, des droits civiques et de la vertu de la tempérance[38],[39].

À partir de 1841, sa santé décline, il écrit à William Lloyd Garrison qu'il ne peut plus participer au mouvement abolitionniste, il décède une année après le . Malgré les tensions raciales, cinq mille personnes, Blancs et Noirs mêlés suivront son cortège funéraire[40].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

En 1805, il épouse Martha Beatty qui décède quelques mois après leur mariage[33].

En 1806, il épouse en secondes noces Charlotte Vandine, le couple donne naissance à neuf enfants dont plusieurs seront des figures de l'abolitionnisme comme Margaretta Forten (en), Harriet Forten Purvis (en), Sarah Louisa Forten Purvis[41],[42],[43],[44],[45].

James Forten repose à l'Eden Cemetery de Collingdale en Pennsylvanie[46].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en-US) « James Forten | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  2. (en-US) « Encyclopedia of Greater Philadelphia | James Forten (1766-1842) », sur philadelphiaencyclopedia.org (consulté le ).
  3. (en-US) History com Editors, « First American abolition society founded in Philadelphia », sur HISTORY (consulté le ).
  4. (en-US) « James Forten », sur American Historical Theatre (consulté le ).
  5. (en-US) « Anthony Benezet, Father of Atlantic Abolitionism », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le ).
  6. a b c d et e (en-GB) Julie Winch, « "You Know I Am a Man of Business": James Forten and the Factor of Race in Philadelphia's Antebellum Business Community », Business and Economic History, Vol. 26, No. 1,‎ , p. 213-228 (16 pages) (lire en ligne).
  7. a b c d e f g h i j et k (en-US) Ray Allen Billington, « James Forten : forgotten abolitionist », Negro History Bulletin, Vol. 13, No. 2,‎ , p. 31-36, 45 (7 pages) (lire en ligne).
  8. (en) « Garden of Praise: James Forten Biography », sur gardenofpraise.com (consulté le ).
  9. (en-US) Gaius Chamberlain, « James Forten | The Black Inventor Online Museum » (consulté le ).
  10. (en-US) Brenda A. Johnston, Between the Devil and the Sea: The Life of James Forten, Harcourt Brace Jovanovich, , 136 p. (ISBN 9780152069650, lire en ligne), p. 26-29.
  11. (en-US) Brenda A. Johnston, op. cit., p. 37-41.
  12. (en-US) « Somerset's Case 98 Eng. Rep. 499 (K.B., 1772) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  13. (en) « Somersett case | Great Britain [1772] », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  14. (en-US) George van Cleve, « "Somerset's Case" and Its Antecedents in Imperial Perspective », Law and History Review, Vol. 24, No. 3,‎ , p. 601-645 (45 pages) (lire en ligne).
  15. (en) « Granville Sharp | English scholar and philanthropist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  16. (en-US) Brenda A. Johnston, op. cit., p. 50-51.
  17. (en-US) « James Forten, Historical Markers », sur explorepahistory.com, (consulté le ).
  18. (en-US) Elwood Watson, « James Forten (1766-1842) • », sur Black Past, (consulté le ).
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  24. (en-US) Brenda A. Johnston, op. cit., p. 97-102.
  25. (en-US) « Letters From a Man of Colour, on a late Bill before the Senate of Pennsylvania. », sur Omohundro Institute of Early American History & Culture, .
  26. (en-US) « Paul Cuffe | American ship owner, merchant, and Pan-Africanist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  27. « Paul Cuffe | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
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  40. (en-US) « James Forten », sur explorepahistory.com (consulté le ).
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  44. (en-US) « Forten, Margaretta (1808–1875) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
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  46. (en-US) « James Forten, Sr (1766-1842) - Mémorial Find a... », sur fr.findagrave.com (consulté le ).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

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  • (en-US) Eloise Greenfield (ill. Jan Spivey Gilchrist), How They Got Over : African Americans and the Call of the Sea, New York, HarperCollins, coll. « Amistad », , 104 p. (ISBN 9780060289911, lire en ligne), p. 12-23,
  • (en-US) Colin A. Palmer (dir.), Encyclopedia of African-American Culture and History : The Black Experience in the Americas, vol. 2 : C-F, Detroit, Michigan, Macmillan Reference USA, , 899 p. (ISBN 9780028658179, lire en ligne), p. 857-858,
  • (en-US) Nancy I. Sanders, America's Black Founders: Revolutionary Heroes & Early Leaders, Chicago Review Press, , 155 p. (ISBN 9781556528118, lire en ligne), p. 56-58, 96, 106,

Essais[modifier | modifier le code]

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  • (en-US) Julie Winch, A Gentleman of Color : The Life of James Forten, Oxford, Massachusetts, Oxford University Press, USA, 1 janvier 2002, rééd. 5 juin 2003, 528 p. (ISBN 9780195163407, lire en ligne),
  • (en-US) Craig Orback (ill. Marty Rhodes Figley), Prisoner for Liberty, Minneapolis, Minnesota, Millbrook Press, , 52 p. (ISBN 9780822572800, lire en ligne),
  • (en-US) Zachary Trover (ill. Marty Rhodes Figley), The Prison-Ship Adventure of James Forten, Revolutionary War Captive, Minneapolis, Minnesota, Graphic Universe, , 40 p. (ISBN 9780761361831, lire en ligne),

Articles[modifier | modifier le code]

Les articles de JSTOR, sont librement accessibles à la lecture en ligne jusqu'à la concurrence de 99 articles par mois.

  • (en-US) Bella Gross, « The First National Negro Convention », The Journal of Negro History, Vol. 31, No. 4,‎ , p. 435-443 (9 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Ray Allen Billington, « James Forten : forgotten abolitionist », Negro History Bulletin, Vol. 13, No. 2,‎ , p. 31-36, 45 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Howard H. Bell, « The American Moral Reform Society, 1836-1841 », The Journal of Negro Education, Vol. 27, No. 1,‎ , p. 34-40 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-GB) Julie Winch, « "You Know I Am a Man of Business": James Forten and the Factor of Race in Philadelphia's Antebellum Business Community », Business and Economic History, Vol. 26, No. 1,,‎ , p. 213-228 (16 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Richard Newman, « Not the Only Story in "Amistad": The Fictional Joadson and the Real James Forten », Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 67, No. 2,‎ , p. 218-239 (22 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Julie Winch, « "A Person of Good Character and Considerable Property": James Forten and the Issue of Race in Philadelphia », The Business History Review, Vol. 75, No. 2,‎ , p. 261-296 (36 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Julie Winch, « The Making and Meaning of James Forten's Letters from a Man of Colour », The William and Mary Quarterly, Third Series, Vol. 64, No. 1,‎ , p. 129-138 (10 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Glenn McClish, « A Man of Feeling, A Man of Colour:James Forten and the Rise of African American Deliberative Rhetoric », Rhetorica,‎ , p. 32 (lire en ligne),

Liens externes[modifier | modifier le code]