Jan Steen — Wikipédia

Jan Steen
Autoportrait de Jan Steen, 1670
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jan Havicksz. Steen
Nationalité
néerlandaise
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Activité
Maître
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Conjoint
Grietje Van Goyen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Jan Havickszoon Steen (Leyde, 1626 – inhumé à Leyde, le ) est un peintre néerlandais (Provinces-Unies) du siècle d’or. Représentant du baroque, il figure parmi les peintres de genre néerlandais les plus importants de son époque. Il a peint quelques centaines de tableaux, de qualités inégales, mais caractérisés, surtout, par la connaissance du cœur humain, l’humour, et une utilisation exubérante de la couleur. Il représente fréquemment des valeurs morales dans des scènes du quotidien, en recourant à des images la plupart du temps symboliques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jan Steen est né à Leyde où ses parents, Havick Steen, marchand de grains et brasseur, et Elisabeth Capiteyn, vivaient depuis plusieurs générations. Catholiques aisés, il se marièrent en 1625 devant les échevins et, selon toute vraisemblance, quelque temps après dans une schuilkerk. Jan sera l’aîné de huit enfants.

En 1639, Jan Steen fréquente probablement l’école latine de Leyde[1], tout comme Rembrandt (1606-1669), son illustre contemporain. Il part ensuite faire son apprentissage vraisemblablement à Utrecht, chez Nicolaus Knüpfer (1603-1660), un peintre allemand de tableaux historiques et figuratifs, dont l’influence est visible dans les compositions et l’emploi des couleurs de Steen. Une autre de ses sources d’inspiration sera Adriaen van Ostade (1610-1685), peintre de la vie paysanne qui vécut à Haarlem ; on ignore cependant si Steen fut effectivement son élève. Parmi ses maîtres, on cite aussi le nom de Dirck Hals.

En 1646, Jan Steen fréquente l’Université de Leyde[2] puis, deux ans plus tard, en , il s'inscrit à la guilde de Saint-Luc locale et collabore avec Gabriel Metsu.

En 1649, à La Haye, il entre au service du peintre paysagiste Jan van Goyen (1596-1656), dont il épouse la fille, Margriet (Grietje), le de la même année. Le couple, qui aura au moins cinq enfants[3], vit alors chez Van Goyen sur la Bierkade. La collaboration entre les deux peintres durera cinq ans.

En 1654, Steen devient membre de la schutterij[4] locale. La même année, tout en se rendant toujours régulièrement à Leyde, il part s’établir à Delft, où il tient la brasserie De Slange (« Le Serpent »)[5], sans grand succès : la terrible explosion de la poudrière, qui dévasta une grande partie de la ville, avait mis un frein à l’économie locale.

De 1656/1657 à 1660, il vit dans une petite maison à Warmond, non loin de Leyde, et cesse bien vite de s'occuper du Slange. En 1660, il s’installe à Haarlem, où il s'inscrit dans la guilde de Saint-Luc l'année suivante. C'est là qu'il connaîtra sa période la plus productive.

Vers 1661, il déménagea à Haarlem où son art devint de plus en plus monumental et d'une grande liberté de style. Ses sujets devinrent eux aussi plus ambitieux, ses scènes de désordre ayant un point de vue moralisateur. Il a aussi peint des sujets bibliques et mythologiques ainsi que des portraits[6].

En 1670, année de la mort de son père, et un an après celle de sa femme, Steen retourne vivre à Leyde où, jusqu’à son propre décès, il occupe une maison héritée de ses parents. Durant cette période, il est souvent accompagné par Frans van Mieris l'Ancien. En 1671, il est choisi une première fois pour diriger la guilde des artistes, une fonction qu’il devait à nouveau exercer trois ans plus tard. Il obtient l’autorisation d’exploiter une autre taverne, De Vrede (« La Paix ») et, vers 1673[7], il se remarie avec la veuve d’un libraire, Maria Van Egmont, avec laquelle il aura ses sixième et septième enfants.

Jan Steen meurt en , âgé de 54 ans. Son corps est inhumé dans un caveau de famille de la Pieterskerk (« église Saint-Pierre ») à Leyde. Sa fille, Catherina, épousa le peintre de marines Jan Porcellis.

Œuvre[modifier | modifier le code]

La vie quotidienne constitue le sujet de prédilection de Steen, qui a un style baroque. Un bon nombre de tableaux sont pleins d’animation, voire chaotiques et luxurieux, à tel point que ce genre de scènes a donné naissance à une expression couramment utilisée en néerlandais : « een huishouden van Jan Steen », c'est-à-dire « un ménage de (à la) Jan Steen »[8]. Ses peintures renferment des indices subtils et de nombreux symboles qui laissent entendre que Jan Steen ne veut pas tant inviter le spectateur à imiter ce qui est représenté que, au contraire, donner à celui-ci une leçon morale. Souvent, elles se réfèrent à de vieux proverbes ou à d’anciens textes littéraires néerlandais. La famille du peintre faisait souvent fonction de modèle.

En dehors des peintures de genre, Steen a exploré des sujets variés : il a peint des scènes historiques, mythologiques et religieuses (Samson parmi les Philistins, Amnon et Hagar, Les Noces de Cana), des portraits – dont quelques autoportraits, peu vaniteux –, des natures mortes et des paysages. On vante ses représentations d’enfants, de même que sa maîtrise de la lumière et son souci du détail, notamment dans le rendu des matières textiles.

L’œuvre de Jan Steen put également jouir de l’estime de ses contemporains et, de ce fait, il gagna assez bien sa vie. À l’exception de deux de ses fils, Cornelis et Thadeus Steen[9], on ne lui connaît aucun élève, mais son travail constitua une source d’inspiration pour bien d'autres artistes.

La Joyeuse Famille[modifier | modifier le code]

La Joyeuse Famille est une illustration du proverbe néerlandais « Ce que chantent les vieux, les petits le fredonnent », à la fois de manière littérale (toute la famille joue de la musique) et de manière symbolique (le petit garçon du premier plan se faisant servir du vin de la même manière que son père)[Rijks 1].

La Toilette[modifier | modifier le code]

La Toilette représente une prostituée allant se coucher : un « bas rouge » ainsi qu'une « pisseuse » ayant tous les deux cette signification dans le jargon du XVIIe siècle. Elle tient dans ses mains une jarretière dont la marque est encore visible sur ses jambes. Le pot de chambre et les jambes nues de la femme avaient été recouverts à une époque suivante, puis la version originale a été restaurée au XXe siècle[Rijks 2].

Le maire de Delft et sa fille[10][modifier | modifier le code]

Le maire de Delft et sa fille de Jan Steen - Huile sur toile-82,5x68,5cm - 1655

Le maire de Delft et sa fille est une huile sur toile qui représente un bourgeois, sans doute le bourgmestre de Delft, confortablement assis sur un banc, sur le perron de sa maison, au centre du tableau. L'entrée de la demeure est surélevée et entourée d'une balustrade, configuration typique aux Pays-Bas. Au sol, on distingue trois revêtements: du carrelage qui marque l'appartenance de l'espace à la propriété, un sol en briques jaunies qui constitue la voie piétonne où se trouve une mendiante avec son enfant et, à droite, une rue pavée pour les cavaliers et les charrettes. La scène se déroule sur la rive ouest du vieux canal de la ville de Delft appelé Oude Delft, endroit où se situent les quartiers les plus cossus. À l'arrière-plan, on aperçoit le clocher de la Oude Kerk, vieille église de Delft dont l'horloge indique une heure avancée de l'après-midi.

À cette époque, âge d'or de la bourgeoisie hollandaise, le sort des indigents est régi par les lois locales. Les mendiants doivent être notés sur un registre pour avoir le droit de demander l'aumône. L'homme nanti tient dans sa main gauche un morceau de papier correspondant sans doute à cette autorisation. Il semble prendre le temps de réfléchir et ne se précipite pas pour faire un don, attitude qu'il est de bon ton d'adopter en tant que citoyen de la ville. Si les vagabonds sont considérés comme des étrangers et ne sont pas les bienvenus, les pauvres de la ville, au contraire, bénéficient d'un traitement de faveur et sont aidés.

La position du bourgeois, bras gauche accoudé au garde-fou, main droite posée sur la cuisse et genoux largement écartés, lui confère un air respectable empreint de sollicitude. Sa fille descend les marches avec élégance en soulevant sa robe conformément aux règles de bonne conduite en vigueur, un éventail à la main. En peignant ces gestes, ces postures dans le détail, Jan Steen s'illustre une nouvelle fois dans l'art de décrire la vie quotidienne.

Derrière la mendiante se dresse un pont de pierres en arc sur lequel on discerne les armoiries de la ville de Delft. Le peintre souligne ainsi le progrès et la prospérité de l'époque, le pont étant autrefois en bois.

Enfin, on remarque un bouquet de fleurs coloré posé sur le rebord de la fenêtre, à gauche du tableau, qui ressemble à une nature morte, genre très populaire aux Pays-Bas au XVIIIe siècle. La fleur blanche au centre du bouquet est une tulipe, fleur très répandue en Hollande. La disposition non centrale de cet élément contraste avec son évidente visibilité et sa netteté. Cela reflète le plaisir qu'avaient les peintres à cette période d'observer et de restituer les détails de la vie de tous les jours avec minutie.

Anecdotes[modifier | modifier le code]

Un même petit chien joue assez régulièrement un rôle dans ses tableaux (Ainsi chantaient..., Ainsi gagné..., Auberge, Enfants apprenant à un chat à danser, L'Épiphanie...). Il s’agit en fait d’une ancienne race canine néerlandaise : le kooikerhondje. On peut supposer que le chien représenté, vu la fréquence avec laquelle il apparaît, appartenait à Steen, ou que, du moins, le peintre possédait un tel chien.

Le , un buste de bronze de Jan Steen fut inauguré en face du numéro 36 de la Jan Steenlaan (« avenue Jan Steen ») à Warmond, la maison où le peintre passa près de cinq ans de sa vie. La sculpture est l’œuvre de Jeroen Spijker, de Leyde.

Liste des œuvres[modifier | modifier le code]

Peintre prolifique, Jan Steen a réalisé près de huit cents peintures dont moins de la moitié ont été préservées[11].

Image Titre Année Technique Taille Exposition/Collection/Propriétaire Référence
Le Contrat de mariage début 1650 Huile sur toile 65 × 83 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg
Le Repas de jambon ou Le Petit violoniste[12] 1650-1660 Huile sur bois 40 × 49 cm Musée des Offices, Florence
L'Arracheur de dent 1651 Huile sur bois 32,5×26,7 cm Mauritshuis, La Haye
Paysans devant une auberge 1653 Toile Musée d'art de Toledo, Toledo (Ohio)
Le Maire de Delft et sa fille 1655 Huile sur toile 82,5×68,7 cm Rijksmuseum, Amsterdam
Paysans au jeu de quilles vers 1655 Chène 68×87cm Musée d'histoire de l'art de Vienne, Gemäldegalerie
La Goûteuse d'huîtres (Het oestereetstertje) 1658-1660 Huile sur bois 21 x 15 cm Mauritshuis
Joueurs de carte en intérieur ca. 1660 Huile sur bois 45,8 × 60,3 cm Eijk and Rose-Marie van Otterloo Collection
Les Noceurs vers 1660 Huile sur bois 39 × 30 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg
La Visite du médecin vers 1660 Huile sur bois 63 × 51 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg
Dorpsfeest te Warmond ca. 1660 Huile sur bois 114 × 183 cm coll. priv.
La Toilette ca. 1659-1660 Huile sur bois 37 × 27,5 cm Rijksmuseum Amsterdam
La Prière à table 1660 Huile sur bois 52,7×44,5 cm Morrison Collection
Le Repos devant l'auberge 1660 huile sur bois 54,5 x 40,5 cm Musée Fabre,

Montpellier

Portrait de Jacoba Maria van Wassenaer (1654-1683)
dit aussi La Basse cour
1660 Huile sur toile 107 × 81 cm Mauritshuis, La Haye Musée
L'Alchimiste vers 1660 Huile sur panneau 42 × 30 cm Wallace Collection, Londres Musée
Comme les vieux chantent, les enfants piaillent 1662 Huile sur toile Musée Fabre,

Montpellier

Musée
La Leçon de clavecin 1660-1669 huile sur chêne 37 × 48 cm Wallace Collection, Londres Musée
Le Marchand de canards 1660-1670 huile sur toile 86 × 68 cm Collection privée
Vente Sotheby's
Base RKD
Une de perdue, dix de retrouvées 1661 Huile sur toile 104 × 79 cm Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam Base RKD
Le Jardin de l'auberge 16611663 Huile sur toile 68 × 58 cm Gemäldegalerie (Berlin)
Le Choix entre le Vieux et le jeune ou La Demande en mariage 16611663 Huile sur chêne 63 × 51 cm Musée national de Varsovie Musée
Le Monde à l'envers vers 1663 Huile sur toile 105×145 cm Musée d'histoire de l'art de Vienne, Gemäldegalerie
So de Oude songen, so pypen de jongen (Le Baptême) vers 1663 Huile sur toile 83 × 99 cm Gemäldegalerie, Berlin
Le Couple de danse 1663 National Gallery of Art, Washington, USA
La Maisonnée dissolue 1663-1664 Huile sur toile 108 × 90 cm Metropolitan Museum of Art, New York Musée
La Prière à table vers 1663 – 1665 Huile sur toile 99x84cm Collection privée
Les vieux chantent et les jeunes entonnent vers 1663 – 1665 Huile sur toile Mauritshuis, La Haye
Autoportrait avec luth vers 1663 – 1665 Huile sur bois 55,5×44cm Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid
L'École de village vers 1663/65 Huile sur toile 109 × 81 cm Galerie nationale d'Irlande, Dublin
La Petite Collectionneuse d'aumônes vers 1663/65 Huile sur bois 59 × 51 cm Musée du Petit Palais, Paris
Les Effets de l'intempérance 16631665 Huile sur bois 76 × 106 cm National Gallery, Londres Musée
La Femme malade 16631666 Huile sur toile 76 × 63 cm Rijksmuseum, Amsterdam Musée
Bagarre entre joueurs de cartes dans une auberge 1664 Huile sur toile 80 × 67 cm Alte Pinakothek, Munich
Dispute au jeu de cartes 1664/65 Gemäldegalerie, Berlin
Célébration d'une naissance 1664 huile sur toile 89 × 109 cm Wallace Collection, Londres Musée
L’Ecole d'art vers 1665 huile sur panneau 49 × 41 cm J. Paul Getty Museum, Los Angeles Musée
La Saint-Nicolas 1665–1668 Huile sur toile 82 × 70 cm Rijksmuseum, Amsterdam
Enfants apprenant à un chat à danser 1665−68 Huile sur bois 68,5×59cm Rijksmuseum Amsterdam
Les Rhétoriciens 1665-1668 Huile sur toile 86 × 100 cm Musée Old Masters, Bruxelles Musée
Le Charlatan 16661668 Huile sur toile 108 × 139 cm Collection privée
Vente Sotheby's
Base RKD
Le Mariage de Tobie vers 1667 Huile sur toile 131×172cm Musée Herzog Anton Ulrich, Brunswick
Der strenge Schulmeister vers 1668 Huile sur bois 57,5×57cm Collection privée
Le Banquet de Cléopâtre 1668-1669 Amersfoort
La Joyeuse famille 1668 Huile sur toile 110 × 141 cm Rijksmuseum, Amsterdam Musée
Le Ménétrier 1670 Huile sur toile 43,5×49,2 cm Palais des beaux-arts de Lille
La Joueuse de luth vers 1670 Huile sur toile 36 × 53 cm Wallace Collection, Londres Musée
L'Époux trompé vers 1670 Toile 57×68 cm Musée d'histoire de l'art de Vienne, Gemäldegalerie
L'École de jeunes garçons et de jeunes filles vers 1670 Huile sur toile 81,7×108,6 cm Galerie nationale d'Écosse, Édimbourg
La Joyeuse compagnie sur une terrasse vers 1670 Huile sur toile 141 × 131 cm Metropolitan Museum of Art (New York) Musée
Noces de Cana 1670–72 Huile sur panneau Galerie nationale d'Irlande, Dublin
Cage à perroquet Toile sur bois 50×40 cm Rijksmuseum, Amsterdam
Fête dans une auberge 1674 Huile sur toile 117 × 161 cm Musée du Louvre, Paris Musée
Festivités dans une taverne vers 1674 Huile sur toile 73 × 66 cm Wallace Collection, Londres Musée
Lockere Gesellschaft 1678/79 Gemäldegalerie, Berlin
Des enfants apprennent à lire à un chat Huile sur panneau de chêne 45×35,5 cm Kunstmuseum, Bâle
Amnon et Thamar Bois 64,5×83cm Wallraf-Richartz Museum, Cologne
L'Orateur couronné Toile 70x61cm Alte Pinakothek, Munich
Une visite arrive Huile sur bois de chêne 61,6×46 cm Musée des beaux-arts, Budapest
La Fête des Rois 1688 82 × 107,5 cm Gemäldegalerie Alte Meister (Cassel), Cassel

Notes et références[modifier | modifier le code]

Marleen Dominicus-Van Soest, Service Éducation et Information du Rijksmuseum, Amsterdam, Les Chefs-d'œuvre : guide

Autres références
  1. S. Bruno (2008), p. 329
  2. Son nom figure dans les registres d'inscription de l'université - S. Bruno (2008).
  3. Enfants connus : Thadeus, baptisé dans l’église catholique de l’ancienne Molstraat à La Haye le 6 février 1651, Eva, baptisée dans la même église le 12 décembre 1653, puis Cornelis, Catherine et John dont on ignore les dates de naissance.
  4. La Schutterij était une sorte de milice composée de volontaires qui exista aux Pays-Bas au Moyen Âge et jusqu'au début de l'époque moderne ; elle avait pour rôle de protéger les villes.
  5. S. Bruno (2008). – Il aurait également tenu une autre brasserie, De Roscam (« L’Étrille »), selon les articles du wikipédia en allemand et en anglais, qui ne citent pas leur source.
  6. (en) Stephen Duffy et Jo Hedley, The Wallace Collection’s Pictures : A complete catalogue, Londres, Unicorn Press and Lindsay Fine art, , 515 p. (ISBN 0-906290-38-4), p. 408
  7. S. Bruno (2008)
  8. Par exemple « Het lijkt hier wel een huishouden van Jan Steen ! », pourrait se traduire par : « Non mais, regardez-moi ça quel fourbi ! »
  9. Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie – RKD.
  10. Rose-Marie et Rainer Hagen, Les dessous des chefs- d'oeuvre, Taschen Bibliotheca Universalis, , 785 p. (ISBN 978-3-8365-5925-6)
  11. En 1907, le Catalogue raisonné dirigé par Cornelis Hofstede de Groot répertoriait 889 œuvres attribuées alors à Steen, quand en 1833, le catalogue du marchand d'art John Smith ne recensait que 208 tableaux et 112 autres œuvres.
  12. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 546

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Silvia Bruno, Rembrandt et la peinture hollandaise du XVIIe siècle, Le Figaro, coll. « Les Grands Maîtres de l'art, 14 », Paris, 2008 (ISBN 978-2-8105-0013-0). – Traduit de l'italien (Rembrandt nel Seicento olandese). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) W. Liedtke, Dutch paintings in the Metropolitan Museum of Art, 2007.
  • (nl) Guido M.C. Jansen (dir.), Jan Steen schilder en verteller, 1996 – catalogue d’exposition Rijksmuseum, Amsterdam et National Gallery of Art, Washington, D.C.
  • (nl) W. Th. Kloek, Een huishouden van Jan Steen, Uitgeverij Verloren, 1998 (ISBN 90-6550-444-3).
  • (nl) T. Van Westrheene, Jan Steen, La Haye, 1856.
  • (de) « Steen », dans Meyers Konversations-Lexikon, vol. 15, 4e éd., Bibliographisches Institut, Leipzig, 1885-1892, p. 253

Liens externes[modifier | modifier le code]

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