Jean-Baptiste Belley — Wikipédia

Jean-Baptiste Belley
Jean-Baptiste Belley
Portrait de Jean-Baptiste Belley (s'appuyant sur un buste de l'abbé Raynal) par Girodet-Trioson, 1798. Musée de l'Histoire de France, Versailles.

Surnom Timbazé, Mars, Mars Belley
Naissance
Île de Gorée (royaume de France)
Décès (à 58 ans)
Le Palais (Empire français)
Origine Français, Afro-Caribéen
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France (1777-1791)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1791-1792)
Drapeau de la France République française (1792-1802)
Grade Chef de brigade
Années de service 17771802
Conflits Guerre d'indépendance des États-Unis
Guerres de la Révolution française
Révolution haïtienne
Faits d'armes Siège de Savannah
Bataille du Cap-français
Expédition de Saint-Domingue

Jean-Baptiste Belley
Fonctions
Député de Saint-Domingue

(6 ans, 3 mois et 2 jours)
Groupe politique Montagne, puis
républicain
Biographie
Lieu de naissance Sénégal
Nationalité Français

Jean-Baptiste Belley (dit « Timbazé », puis « Mars »[1]) est un révolutionnaire français, né, selon ses propres dires, le ou 1747 sur l'île de Gorée (Sénégal) ; il est mort le 18 thermidor an XIII () à l'hôpital militaire du Palais à Belle-Île-en-Mer.

Il fut élu député montagnard durant la Révolution française[2] et membre du Club des jacobins. Il fut le premier député français noir, représentant alors le département du Nord de la colonie française de Saint-Domingue à la Convention nationale puis au Conseil des Cinq-Cents. La colonie française de Saint-Domingue devient République d’Haïti le . Il a pris une part active à l'élaboration du décret d'abolition de l'esclavage du 4 février 1794.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et famille[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Belley, aurait été vendu à l'âge de deux ans à un négrier faisant voile vers Saint-Domingue. Selon l'historien haïtien Thomas Madiou, il racheta sa liberté par son commerce de perruquier, selon ses propres propos ; la date de sa naissance est incertaine. Il serait né sur l'île de Gorée au Sénégal.

Carrière[modifier | modifier le code]

Jusqu'en , dans les registres de la paroisse du Cap-Français (actuel Cap-Haïtien) à Saint-Domingue, il est dit perruquier et nègre libre. Il est surnommé Timbazé[3].

En 1777, il aurait participé dans le corps supplétif des nègres libres du Cap à la campagne de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique notamment lors du débarquement à Savannah. C'est à cette occasion qu'il aurait été surnommé « Mars »[4].

À partir d', dans les registres de la paroisse du Cap-Français, il est dit « officier subalterne des nègres libres du Cap ». Le surnom de « Mars » apparait bien alors.

Débuts à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale[modifier | modifier le code]

Il est capitaine d'infanterie aux colonies au moment de la Révolution, quand l'Assemblée législative décida que les colonies éliraient des représentants sans distinction de couleur (la loi du donnait les droits civiques et politiques aux « hommes de couleur libres »)[1],[Notes 1] À la tête du 2e bataillon du 16e régiment d'infanterie de ligne, il repousse une attaque contre le Cap.

« Ce descendant de l'esclavage a combattu du côté des commissaires civils contre les colons blancs et reçu six blessures durant ces combats[Notes 2],[Notes 3]. »

Le 3 vendémiaire an II (), il est élu membre de la Convention nationale par la colonie de Saint-Domingue, à la suite d'un « vote unanime à la pluralité des voix ». Il est désigné pour représenter le département du Nord de la colonie française de Saint-Domingue à la Convention aux côtés de Jean-Baptiste Mills et Louis-Pierre Dufay.

Avant d'arriver en France, il passe par Philadelphie où il est pris à partie par les colons qui refusent de voir un noir occuper un poste de pouvoir. Il leur répond : « quand on sait sauver les Blancs et les défendre, on peut bien les commander », puis il fait escale à New York.

Arrivés à Lorient, les trois hommes sont arrêtés et enfermés par Victor Hugues, alors accusateur public au tribunal révolutionnaire, car ils sont soupçonnés d'être girondins à cause de l'aide qu'ils avaient apportée à Sonthonax, mais ils sont remis en liberté grâce à Prieur de la Marne et Marc-Antoine Jullien de Paris. Ce dernier informe par une lettre datée du 26 nivôse an II (15 janvier 1794) Robespierre de leur arrivée prochaine à Paris. Arrivés dans la capitale, deux d'entre eux, Dufay et Mills, sont arrêtés le 7 pluviôse an II (26 janvier 1794) sur dénonciation de Page et de Brulley, amis de Victor Hugues. Ils envoient une lettre énergique à la Convention[5]. Belley échappe à l'arrestation grâce au flou portant sur son nom : la dénonciation le désigne sous le nom de « Mars Belley ». Aussi va-t-il se plaindre de l'incarcération de ses deux collègues auprès du Comité de salut public, qui décide alors de les faire libérer[6]. Auprès des membres du CSP, Belley avait qualifié les colons blancs de Saint-Domingue de « princes-colons ». Le député noir est introduit par Simon-Edme Monnel à la Convention à Paris le 15 pluviôse an II () avec les autres députés de Saint-Domingue. Ils sont accueillis par Simon Camboulas, neveu[7] de l'abbé Raynal, Jean-François Delacroix, dans l'enthousiasme général. Danton et Maribon-Montaut dénoncent les intrigues perpétuelles des lobbies blancs depuis 1789 et demandent des sanctions contre Page et Brulley[8]. Les trois nouveaux députés de Saint-Domingue siègent désormais à la Montagne.

Abolition de l'esclavage[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Belley (à droite) assistant au discours de Chaumette lors de la fête de l'abolition le dans Notre-Dame, devenue temple de la Raison[9].

Le , son collègue Louis-Pierre Dufay prononce un discours remarqué[10] faisant le procès des Blancs qui ont entraîné les propriétaires de couleur, ce qui a abouti à livrer aux Anglo-Espagnols une partie de la colonie de Saint-Domingue, alors que :

« les Noirs devenus libres et Français ont fait rempart de leurs corps à l’invasion anglaise. »

L'abolition de l'esclavage, déjà effective à Saint-Domingue, est alors prononcée par décret de la Convention dans tous les territoires français ce 16 pluviôse de l'an II (). À la suite de cette allocution, René Levasseur, Jean-François Delacroix, Joseph Cambon et Georges Jacques Danton font voter l'abolition de l'esclavage dans les colonies (décret d'abolition de l'esclavage du 4 février 1794). Les trois députés représentant Saint-Domingue, Dufay, Mills et Belley[11] sont congratulés dans la liesse générale et sont accueillis de la même manière, le soir, au club des jacobins[12].

Discours prononcé le à Paris une semaine avant la fête de l'abolition de l'esclavage :

« Je n’ai qu’un mot à vous dire : c’est le pavillon tricolore qui nous a appelé à la liberté. C’est sous ses auspices que nous avons recouvré cette liberté, notre patriotisme est le trésor de notre prospérité et tant qu’il restera dans nos veines une goutte de sang, je vous jure, au nom de mes frères, que ce pavillon flottera toujours sur nos rivages et dans nos montagnes. »

Suite de sa carrière[modifier | modifier le code]

Dans les assemblées[modifier | modifier le code]

Il continue de siéger à la Convention nationale jusqu'au , puis au Conseil des Cinq-Cents jusqu'en 1797, sans cependant avoir joué un rôle éminent dans ces assemblées. Néanmoins, il se montra fidèle à ses convictions républicaines au sein du Conseil des Cinq-Cents.

En vendémiaire an IV (), il déclare avoir possédé des biens et des esclaves au Cap-Français, mais n'en possède plus et ne touche que ses émoluments de député. Il est cité comme habitant rue Neuve des Mathurins à Paris, le 16 messidor an IV ()[13]. À la différence de Dufay en novembre 1794 — au côté duquel et de Mills il avait envoyé sept mois plus tôt le 4 floréal anII-23 avril 1794 une lettre pleine de louanges —, il restait fidèle à la mémoire de Maximilien Robespierre, qu'il refusait de présenter comme esclavagiste et proche des colons[14]. Il se souvenait de l'opposition solitaire le 15 mai 1791 à l'assemblée constituante de l'Incorruptible à l'amendement Rewbell qui excluait la classe des esclaves affranchis dont Belley faisait partie, de la citoyenneté et de l'égalité des Blancs ; opposition passée à laquelle il faisait allusion dans la missive d'avril 1794[15].

Commandant de la légion de gendarmerie de Saint-Domingue[modifier | modifier le code]

Le 15 floréal de l'an III (), Jean-Baptiste Belley, appuyé par son collègue Dufay, est promu chef de bataillon.

Le 3 messidor an V (), il est nommé chef de brigade puis au commandant de la gendarmerie de Saint-Domingue[16]. Il retourne alors dans l'île antillaise.

Le coup d'État du 18 Brumaire mené par Napoléon Bonaparte a lieu le . Lors de l'expédition du général Leclerc en 1802, il est toujours chef de la légion de gendarmerie de Saint-Domingue.

En résidence surveillée à Belle-Île-en-Mer[modifier | modifier le code]

Le capitaine-général Charles Victoire Emmanuel Leclerc fait arrêter Jean-Baptiste Belley en 1802.
Forteresse de la commune du Palais à Belle-Île-en-Mer.

En à Saint-Domingue, lors de la réorganisation de la gendarmerie de la colonie, il est suspendu de ses fonctions sans être formellement mis aux arrêts sur ordre du capitaine-général Charles Victoire Emmanuel Leclerc, commandant en chef du corps expéditionnaire.

Le , envoyé à Brest puis à Belle-Île-en-Mer où il arrive vers le , il est placé en résidence surveillée à la forteresse de la commune du Palais avec un régime assoupli.

Dernières années[modifier | modifier le code]

Il est admis le 19 messidor an X () au régime de réforme de capitaine de gendarmerie.

Placide-Séraphin-Clère dit Louverture[17],[18], beau-fils du général de division Toussaint Louverture, le rejoint à Belle-île-en-Mer en provenance de Brest sur la corvette La Nayade le 26 thermidor an X (). Tous deux sont admis à l'hôpital militaire de Belle-île-en-Mer[Notes 4] le 19 vendémiaire an XI (). Ce dernier, qui est aux arrêts, est translaté vers la prison d'Agen le 14 fructidor an XII () sur demande de sa mère.

Décès[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Belley reste à l'hôpital militaire de Belle-Île-en-Mer, où il décèdera un an plus tard, le 18 thermidor an XIII ()[19]. Deux lettres écrites de sa main pendant cette période sont connues : une au préfet du Morbihan en et l'autre à Placide-Séraphin-Clère dit Louverture, déjà cité, en .

Selon son acte de décès, Jean-Baptiste Belley, nègre, ex-chef de légion de gendarmerie, jouissant du traitement de réforme, est décédé le 18 thermidor an XIII à l'hôpital militaire de Belle-Ile-en-Mer. Il est dit « âgé d'environ cinquante ans (donc né vers 1755) et natif de Léogane (Saint-Domingue)[20] ».

Son testament du 16 thermidor an XIII () devant Pierre-Marie Querrel, notaire impérial en résidence au Palais à Belle-Île-en-Mer, désigne comme héritier son demi-frère Joseph Domingue (à ne pas confondre avec Joseph Damingue dit Hercule), capitaine de gendarmerie à Rochefort. Aucune descendance ni aucun bien à Saint-Domingue ne sont cités[21]. Ses biens s'élevant à 1 697,50 francs sont remis à son demi-frère le 6 vendémiaire an XIV ()[22].

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue à Basse-Terre (Guadeloupe) et une place à Pantin (Seine-Saint-Denis), cette dernière inaugurée en 2017, lui rendent hommage. Il n'existe qu'un seul portrait de lui connu (1797, par Anne-Louis Girodet), conservé par le musée de l'Histoire de France (Versailles). En novembre 2019, le député LFI Alexis Corbière demande qu'il soit transféré au palais Bourbon (Paris), afin de donner à une salle son nom[23].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La « loi relative aux colonies et aux moyens d'y apaiser les troubles » signée le par le roi Louis XVI entérine le décret du voté par l'Assemblée nationale. Il spécifie, entre autres que « l'Assemblée nationale reconnait et déclare que les hommes de couleur et les nègres libres doivent jouir, ainsi que les colons blancs, de l'égalité des droits politiques ».
  2. Les périodes des journées du Cap-Français des 19, 20 et 21 juin 1793
  3. Les commissaires civils sont Sonthonax et Polverel. Le gouverneur Galbaud représente les colons - D'après Philippe Royer.
  4. Belle-île-en-Mer abritant une importante garnison pour sa défense, disposait également d'un service hospitalier qui avait été considérablement renforcé sous Louis XV (source : "L'hôpital militaire de Belle-île-en-Mer au siècle de Louis XV : les conditions sanitaires d'une garnison en milieu insulaire" par Christophe Cerino dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest Année 1997.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notes de Philippe Royer
  2. Informations générales de l'Assemblée Nationale française
  3. Registres de la paroisse du Cap, actes des 30 juin et 24 juillet 1777 et du 16 août 1781.
  4. Notes de Jean Kanyarwunga
  5. Florence Gauthier, « Inédits du Comité de sûreté générale concernant l'arrivée de la députation de Saint-Domingue à Paris - janvier 1794 » Annales historiques de la révolution française n° 312 avril-juin 1998 repris dans « Sources pour l'histoire de la révolution de Saint-Domingue » (1993, 1995, 1998), Révolution française.net, rubrique / Sources", 8 mars 2021. Il s'agit d'un recueil des trois articles publiés par l'auteure sur l'arrivée de la députation de Saint-Domingue à Paris en 1993, 1995 et 1998.
  6. Florence Gauthier, art.cit.
  7. Biographie de l'Abbé Raynal
  8. Yves Benot, "Comment la Convention a-t-elle voté l'abolition de l'esclavage en l'an II" Révolutions aux colonies AHRF n-293-294 1993
  9. Luce-Marie Albigès, « La fête de l'abolition de l'esclavage à Paris : Histoire analysée en images et œuvres d’art », sur L'histoire par l'image, (consulté le )
  10. Débat à la Convention portant sur l'abolition de l'esclavage
  11. Doan Bui, « Enquête sur Jean-Baptiste Belley, premier député noir, né esclave », sur L'Obs, 14 avril 2021 (mise à jour le 23 avril 2021) (consulté le )
  12. Sur la séance au club des jacobins, voir Jean-Daniel Piquet, L'émancipation des Noirs dans la Révolution française (1789-1795), Paris, Karthala, 2002, p. 358-366.
  13. Bulletin de Généalogie et Histoire de la Caraïbe, numéro 110, page 2370.
  14. Florence Gauthier, Triomphe et mort du droit naturel en révolution (1789-1795-1802), Paris, PUF 1992 ; Jean-Daniel Piquet, « Jean-Baptiste Belley et Louis Dufay : souvenir et oubli en l’an III d’une lettre à Maximilien Robespierre, "L’ami du seul peuple de Saint-Domingue… c’est-à-dire les jaunes et les noirs" », Revue Tierce, Université de Poitiers, 2021-1, 8 mars 2022 » (rubrique / sources).
  15. Ibidem.
  16. Belley et Mentor, députés noirs de la Révolution, Société archéologique et historique de Nantes. 1999. Tome 134. Pages 213 à 220. ATTENTION : cet article est erroné quant aux circonstances du décès de Jean-Baptiste Belley.
  17. Jacques De Cauna, « Bicentenaire de la mort de TOUSSAINT LOUVERTURE », Association de Généalogie d’Haïti,
  18. Les services communautaires de santé animale sur Google Livres
  19. Belle-Ile Histoire, Revue de la société historique de Belle-île en mer, n° 23. 1998. Pages 15 à 24.
  20. Archives départementales du Morbihan, état civil en ligne, commune du Palais à Belle-Ile-en-Mer, décès 1804-1805, vue 24/31.
  21. Archives départementales du Morbihan (France), cote 6E15495.
  22. Archives départementales du Morbihan, cote 6E15496.
  23. « Mémoire. Jean-Baptiste Belley, le héros oublié de la République », sur L'Humanité, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Jean-Baptiste Belley », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Robert Jr. Fikes, « Jean-Baptiste Belley-Mars: The Obscure Life, the Authentic Legacy », Negro History Bulletin, Washington, vol. 45, no 1,‎ , p. 17-18
  • Yves Benot, "Comment la Convention a-t-elle voté l'abolition de l'esclavage en l'an II" Révolutions aux colonies, AHRF n-293-294- 1993.
  • Florence Gauthier,
    • Triomphe et mort du droit naturel en révolution (1789-1795-1802), Paris, PUF, 1992.
    • « Inédits du Comité de sûreté générale concernant l'arrivée de la députation de Saint-Domingue à Paris - janvier 1794 » Annales historiques de la révolution française, n° 312, avril-juin 1998.
  • Jean-Daniel Piquet, L'émanicipation des Noirs dans la révolution francaise 1789-1795), Paris, Karthala, 2002.
  • Valéry Rouben, Noir Blanc Rouge : Trente-cinq noirs oubliés de l'histoire de France, Paris, Vuibert, coll. « LA LIBRAIRIE VU », , 288 p. (ISBN 978-2-311-10019-8)
  • Jean-Louis Donnadieu, « Derrière le portrait, l'homme : Jean-Baptiste Belley, dit « Timbaze », dit « Mars » (1746 ?-1805) », Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, no 170,‎ , p. 29-54 (ISSN 0583-8266, DOI 10.7202/1029391ar, lire en ligne)
  • Marcel Dorigny, « Le tableau d’Anne-Louis Girodet : Guillaume-Thomas Raynal et Jean-Baptiste Belley. La réhabilitation du philosophe ? », Revue d’histoire française d’outre mer, n 386-387- 1er semestre 2015, p. 103-112 dossier « Raynal, les colonies et l’esclavage »
  • Alexis Corbière, Jacobins ! : Les inventeurs de la République, Perrin, coll. « Synthèses Historiques », , 304 p. (ISBN 978-2-262-07634-4 et 2-262-07634-0)
  • « Mémoire. Jean-Baptiste Belley, le héros oublié de la république », L'Humanité, 6 août 2020.
  • Doan Bui, « Enquête sur Jean-Baptiste Belley, premier député noir à être né esclave », L'Obs, 23 avril 2021.
  • Jean-Daniel Piquet, « Jean-Baptiste Belley et Louis Dufay : souvenir et oubli en l’an III d’une lettre à Maximilien Robespierre, "L’ami du seul peuple de Saint-Domingue… c’est-à-dire les jaunes et les noirs" », Revue Tierce, Université de Poitiers, 2021-1, 8 mars 2022 » (rubrique / sources).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]