Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet — Wikipédia

Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet
Biographie
Naissance
au château du Castellet-Saint-Cassien, à Val-de-Chalvagne
Décès
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem
Reçu de minorité
Reçu dans l'ordre 1781
Langue Langue de Provence
Chevalier de l'Ordre
Autres fonctions
Fonction laïque
Chef d'escadre des armées navales

Blason

Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre des armées navales
Conflits Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Guerre d'indépendance des États-Unis
Famille Famille de Glandevès

Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet, dit le « Commandeur de Glandevès », né le au château de Castellet-Saint-Cassien, à Val-de-Chalvagne et mort en 1803, est un officier de marine français des XVIIIe et XIXe siècles. Il termine sa carrière avec le grade de contre-amiral.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et jeunesse[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste de Glandevès du Castellet est issu de la famille de Glandevès, une ancienne famille de la noblesse provençale ayant fourni plusieurs officiers généraux à la Marine royale. Son oncle, Pierre-André de Glandevès du Castellet (1689-après 1772), termine sa carrière avec le rang de Lieutenant général des armées navales ad honores en 1764, alors que le frère cadet de celui-ci, François de Glandevès du Castellet (1696-1774), est nommé chef d'escadre des Armées Navales en 1767.

Il est reçu de minorité, à l'âge de 5 ans, comme page dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le [1], il sera fait chevalier en 1781[1],[2].

Carrière dans la Marine royale[modifier | modifier le code]

Il intègre une compagnie de gardes de la Marine à Toulon en 1741, au début de la guerre de Succession d'Autriche. Il participe, à bord du vaisseau le Solide, à la bataille du cap Sicié, près de Toulon, en . Il y côtoie alors Pierre André de Suffren, également garde-marine. Promu au grade de lieutenant de vaisseau en 1756, il combat sur l’Océan à la bataille de Lagos, baie sur la côte sud du Portugal, du au , pendant la guerre de Sept Ans. Ce combat voit la victoire de l’amiral britannique Edward Boscawen sur l’escadre de Toulon de La Clue-Sabran ; Glandevès fut gravement blessé et fait prisonnier. Capitaine de frégate en 1765, il reçoit une commission de capitaine de vaisseau en 1772.

Il sert pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. Il commande le vaisseau le Souverain, de 74 canons dans la flotte du comte de Guichen qui affront l'amiral Rodney au large de la Martinique le , puis à nouveau les et de la même année. Toujours sur le Souverain, il quitte Brest en sous les ordres du comte de Grasse. Le , il est à la bataille de Fort-Royal contre la flotte britannique de l'amiral Hood. Le , il est à la bataille de la baie de Chesapeake. Il participe à la bataille des Saintes, dans les Petites Antilles, le , au cours de laquelle la flotte britannique, commandée par les amiraux Rodney et Hood, bat l’escadre du comte de Grasse.

Il est nommé chef d'escadre des armées navales en 1784.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Saint-Allais, 1839, p. 286
  2. de La Roque, 1891, col. 103

Sources[modifier | modifier le code]

  • M. de Saint-Allais, l'ordre de Malte, ses grands maitres et ses chevaliers, Paris, Delaunay,
  • Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, Paris, Alp. Desaide,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Vergé-Franceschi, Les officiers du Grand Corps à Toulon au XVIIIe siècle, (Origines, conditions, services), Nice,

Articles connexes[modifier | modifier le code]