Jean-Jacques Mourreau — Wikipédia

Jean-Jacques Mourreau
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Président
Comités d'action républicaine
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Jean-Jacques Mourreau (né en 1943) est un essayiste et journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dans sa jeunesse, Jean-Jacques Mourreau lit avidement des auteurs tels qu'Ernst von Salomon ou Pierre Drieu La Rochelle[1]. Se présentant comme « assistant en planning industriel »[2], il est en 1969 l'un des membres fondateurs du GRECE, avec notamment Alain de Benoist et Jean Mabire[3]. Il participe en son sein aux travaux de la commission Organisation[4], et appartient au comité de rédaction de Nouvelle École[5]. Il s'en éloigne cependant à partir de 1973[6]. Il est entre-temps embauché par la Compagnie française de journaux de Raymond Bourgine[7].

Il a été un des dirigeants des Comités d'action républicaine[8], qu'il a présidés de 1988 à 1990[9]. Il rejoint en parallèle le Front national, puis les Comités espace nouveau en 1989[10],[11].

Il a collaboré à La Nouvelle Revue d'histoire dirigée par Dominique Venner, ainsi qu'à Nationalisme et République[12], Valeurs actuelles, Le Spectacle du Monde, Le Figaro histoire, Dossiers de l'Histoire, Historia. Il a utilisé le pseudonyme de Charles Viller[8], ainsi que celui d'Éric Eudes[13], Hans Zorn[14], de Jean Hohbarr.

Dans le cadre de l'élection présidentielle de 1988, il dirige la communication de la campagne de Jean-Marie Le Pen[5]. En , il participe à Nice aux Assises internationales de la désinformation, organisées par l'Institut d'études de la désinformation et soutenues par la municipalité de Jacques Médecin[15].

Il appartient à l'Association des amis de Saint-Loup[16], et a participé en 1991 au volume Rencontres avec Saint-Loup[10]. En 1999, il signe pour s'opposer à l'intervention de l'OTAN dans la guerre du Kosovo la pétition « Les Européens veulent la paix »[17], initiée par le collectif Non à la guerre[18].

Depuis 2004, il dirige la collection « Alsatica » aux éditions Manucius[19].

Publications[modifier | modifier le code]

  • La Perse des Grands Rois et de Zoroastre, avec Catherine Martinerie, Genève, Famot, « Grandes civilisations disparues », 1977.
  • avec François comte de Clermont-Tonnerre, Michel Costantini, Les Grandes découvertes archéologiques du XXe siècle. L’Histoire arrachée à la terre, présentées par Jean Dumont, enquêtes et textes de François comte de Clermont-Tonnerre, Michel Costantini, Jean-Jacques Mourreau, Genève, Famot, 1979.
  • Sous la dir. de Bruno Mégret, le pseudo. « Jean Hohbarr », et avec Jean-Claude Apremont, Didier Lefranc et Jean-Claude Jacquart (préf. Julien Freund), L'Impératif du renouveau : les enjeux de demain, Paris, Albatros, , 191 p. (BNF 34902092).
  • Dictionnaire sincère de l’Alsace singulière, Anglet, Séguier, 2002.
  • Un été rhénan. Destins alsaciens dans les années vingt, Paris, Séguier, « Racines », 2001. (ISBN 2-84049-215-6)
  • La chasse sauvage éditions Copernic 1972

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Tamir Bar-On (dir. Hudson Meadwell), The Ambiguities ofthe Intellectual European New Right (1968-1999) (thèse de doctorat en science politique), Montréal, université McGill, (lire en ligne), p. 91.
  2. Duranton-Crabol 1988, p. 250.
  3. « Groupement de Recherche et d'Études pour la Civilisation Européenne… », sur france-politique.fr (consulté le ).
  4. Duranton-Crabol 1988, p. 139.
  5. a et b Duranton-Crabol 1988, p. 217.
  6. Benoit Marpeau, « De Viking à Heimdal », Annales de Normandie, vol. 43, no 3,‎ , p. 234 (lire en ligne).
  7. Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 267 p. (ISBN 2-7246-0561-6), p. 35.
  8. a et b Mégret, facho devant : la montée du petit brun qui veut la peau du gros blond, Paris, Le Canard enchaîné, coll. « Les Dossiers du Canard » (no 69), (BNF 3717482), p. 75.
  9. Lamy 2016, p. 478.
  10. a et b Camus et Monzat 1992, p. 68.
  11. « Parti National Républicain (PNR) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  12. « Nationalisme et République », sur samizdat.net (consulté le ).
  13. Emmanuel Ratier (préf. Henry Coston), Encyclopédie des pseudonymes, t. I, Paris, Faits et Documents, , 330 p. (ISBN 2-909769-10-0), p. 310.
  14. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 473, n. 1.
  15. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 358.
  16. Stéphane François (dir. Christian-Marie Wallon-Leducq), Les Paganismes de la Nouvelle Droite (1980-2004), Lille, université Lille-II, (lire en ligne), p. 95.
  17. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  18. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  19. BNF 39263849.

Liens externes[modifier | modifier le code]