Jean-Louis Deville — Wikipédia

Jean-Louis Deville
Illustration.
Fonctions
Député de la Marne

(3 ans, 1 mois et 23 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(4 ans, 2 mois et 13 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Marie-à-Py (Marne)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Sainte-Marie-à-Py (Marne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Montagne
Gauche
Profession Administrateur
Sous-inspecteur des forêts
députés de la Marne

Jean-Louis Deville, né à Sainte-Marie-à-Py le , mort au même endroit le , est un homme politique français, membre de la Convention nationale et député aux Conseil des Cinq-Cents.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il était administrateur de la Marne lorsque ce département l'élut, le , membre de la Convention, le 5e sur 10 par 158 voix, sur 315 votants. Il siégea à la Montagne, et, dans le procès de Louis XVI, répondit au 3e appel nominal : « La mort ».

Dans la séance du 26 frimaire an III, il soutint le projet de ne point rappeler dans l'Assemblée les députés mis hors la loi après le ; le 27 nivôse suivant, il combattit la radiation de Levrault et de Dietrich de la liste des émigrés.

Élu député de la Marne au Conseil des Cinq-Cents le 21 vendémiaire an IV, par 132 voix sur 174 votants, il appuya (11 ventôse) en ces termes un message du Directoire concernant certains magistrats : « On ne peut considérer les hommes dont il est question que comme des royalistes; or, à la fin de la session, la Convention nationale a décrété la déportation de tous les royalistes. Je demande que la commission que vous venez de créer présente les moyens d'exécuter la loi à l'égard des juges qui ont refusé de prêter le serment de haine à la royauté. » Le 23 frimaire an V, sur sa motion, le Conseil adressa un message au Directoire pour avoir des renseignements sur la multiplicité des suspensions de ventes des domaines nationaux, et chargea une commission de rechercher les moyens d'activer l'aliénation de ces domaines. Le 9 pluviôse an V, Deville proposa l'envoi d'un message au Directoire pour avoir, par département, un état des individus rayés de la liste des émigrés (adopté).

Deville fut nommé par le gouvernement consulaire sous-inspecteur des forêts à Reims (an X). La première Restauration le révoqua de ces fonctions. Atteint par la loi du 12 janvier 1816 condamnant les régicides ayant soutenu les Cent-Jours, Deville se réfugia à Bouillon, et protesta à plusieurs reprises contre son exil, notamment le , dans une lettre apostillée par Boissy-d'Anglas.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]