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DeutschJean-Marie Benoît Balla — Wikipédia
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| Jean-Marie Benoît Balla | ||||||||
 Jean-Marie Benoît Balla présidant les obsèques de l'abbé Armel Njama, dans sa cathédrale, lors de sa dernière apparition publique. | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | à Oveng (Mbankomo) | |||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès | (à 58 ans) à Bafia | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par Jean Zoa | |||||||
| Dernier titre ou fonction | Évêque de Bafia | |||||||
| Évêque de Bafia | ||||||||
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| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean-Marie Benoît Balla, né à Oveng[1] le et mort à Ebebda le , est un prélat catholique camerounais qui fut évêque de Bafia de 2003 jusqu'à sa mort tragique en 2017. Les circonstances de son décès, à l'âge de 58 ans, font l'objet d'une enquête[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Ordonné prêtre le par Jean Zoa, il est d'abord nommé aumônier diocésain des écoles, puis curé fondateur de la paroisse de la Cité-Verte à Yaoundé. Il a été aussi curé de la paroisse saint Paul de Ndzong-Melen rendue célèbre pour être précurseur de l'inculturation avec l'abbé Pie Claude Ngoumou qui introduisit le balafon dans la liturgie camerounaise. Vice-procurateur diocésain, supérieur du petit séminaire Sainte Thérèse de Mvolyé (Yaoundé[3]), aumônier de la congrégation des Filles de Marie et professeur au grand séminaire de Nkolbisson (Yaoundé) et à l'école Saint-Cyprien de Ngoya.
Le , il est nommé évêque de Bafia par le pape Jean-Paul II[4]. Il est consacré le suivant, succédant ainsi à Athanase Bala[1].
Dans la nuit du au , l'évêque disparaît après avoir reçu un appel téléphonique. Son véhicule est découvert le lendemain sur le pont du fleuve Sanaga à Ebebda. Il contient ses documents personnels et un message — « Je suis dans l’eau » —, probablement destiné à faire penser à un suicide[4]. Le , trois jours après sa disparition, le prélat est retrouvé mort dans les eaux de la Sanaga, dans le village de Tsang, situé à environ 17 km d'Ebebda[4]. D'après les premiers éléments de l’enquête, le prélat aurait été jeté à l'eau après avoir été torturé puis tué[5]. Aleteia note que « le décès de Mgr Balla vient s’ajouter à la longue liste de religieux, prêtres, évêques retrouvés morts au Cameroun depuis , dans des circonstances suspectes, et dont les auteurs n’ont jamais été rattrapés ». L'un des prêtres du diocèse avait par ailleurs été assassiné trois semaines plus tôt[6].
Le , le procureur général auprès de la Cour d'appel camerounaise livre les résultats de l'autopsie de l'évêque pratiquée par deux médecins légistes étrangers arrivés au Cameroun le , et indique dans un communiqué que la noyade est la cause la plus probable du décès. Cette version contredit celle des évêques du Cameroun qui avaient réfuté la thèse du suicide lors d'une réunion extraordinaire à Yaoundé le . Cependant les investigations « en vue de déterminer les circonstances exactes de ce drame » se poursuivent[7].
Le vendredi , Samuel Kleda, archevêque de Douala et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (en), recevant la presse à Mvolyé, siège de ladite conférence épiscopale, prend le contre-pied du procureur général Jean-Flis Kléber Ntamack et réaffirme que « Mgr Jean-Marie Benoît Balla a été violemment assassiné ».
Le dimanche 9 juillet 2017, une campagne de dénigrement du prélat est lancée dans les réseaux sociaux notamment Facebook par un certain nombre de journalistes et d'hommes politiques. Celle-ci va jusqu'à la falsification des correspondances officielles de l'Eglise catholique, il en est ainsi de la correspondance de l'évêque de Périgueux et Salat en France.[réf. nécessaire]
Le , la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (en) décide de porter plainte contre X pour l'assassinat du prélat[8].
Le , Jean-Marie Benoît Balla est inhumé en la cathédrale Saint-Sébastien de Bafia[9].
Le , sa tombe est profanée, au sein même de la cathédrale, ce qui aboutit à une enquête[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Dieudonné Zra et Elvis Mbimba, « Le corps de Mgr Jean Marie Benoît Balla retrouvé dans la Sanaga », sur crtv.cm, .
- Irène Fernande Ekouta, « Cameroun : le corps de Mgr Jean-Marie Benoît Balla a été retrouvé », journalducameroun.com, (lire en ligne).
- « Ça bouge au sein de l’épiscopat camerounais », sur cameroon-info.net, .
- Josiane Kouagheu, « Assassinat ou suicide : la mort d’un évêque camerounais divise les fidèles du pays », Le Monde Afrique, .
- Jean-Paul Musangania et Loup Besmond de Senneville, « Au Cameroun, la mort « suspecte » d’un évêque », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Cousturié, « Cameroun : Mgr Benoît Balla, évêque de Bafia, a-t-il été assassiné ? », Aleteia, (lire en ligne, consulté le ).
- « La version des évêques sur la mort de Jean-Marie Benoît Bala contredite par l’autopsie », Jeune Afrique, (lire en ligne).
- Kévin Boucaud-Victoire, « Cameroun : Mort de Mgr Bala : les évêques camerounais décident de porter plainte », Aleteia, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Marie Nkoussa, « Décès de Mgr Balla : Lendemains incertains entre l’Église et l’État », Cameroon-Info.Net, (lire en ligne).
- « Du sang retrouvé sur la tombe de Mgr Bala à Bafia », Camernews, .
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Fiche sur Catholic-Hierarchy.
- Documentaire sur l'évêque de Bafia, Monseigneur Jean-Marie Benoît Balla, WOURI TV - Actualité et Cinéma, vidéo mise en ligne le , 57 min 35 s.
- « Mgr Jean Marie Benoît Bala a été assassiné », interview du journaliste Vincent-Sosthène Fouda, Hugues Seumo, vidéo mise en ligne le , 56 min 36 s.
