Jean-Pierre Soisson — Wikipédia

Jean-Pierre Soisson
Illustration.
Jean-Pierre Soisson en 2006.
Fonctions
Président du conseil régional de Bourgogne

(6 ans et 1 jour)
Prédécesseur Jean-François Bazin
Successeur François Patriat

(1 an et 16 jours)
Prédécesseur Raymond Janot
Successeur Jean-François Bazin
Ministre de l'Agriculture et
du Développement rural

(5 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Louis Mermaz
Successeur Jean Puech
Ministre d'État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation administrative
Modernisation de l'administration le

(10 mois et 12 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Michel Durafour
Successeur Michel Delebarre
Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle

(2 ans, 10 mois et 17 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Michel Delebarre (Emploi)
André Laignel (Formation professionnelle, secrétaire d'État)
Successeur Martine Aubry
Président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations

(2 ans, 2 mois et 15 jours)
Législature VIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Philippe Sanmarco
Successeur Christian Pierret
Ministre de la Jeunesse, des
Sports et des Loisirs

(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre III
Prédécesseur Lui-même (indirectement, secrétaire d'État)
Successeur Edwige Avice (ministre déléguée)
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports

(9 mois et 4 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre I et II
Prédécesseur Pierre Mazeaud (indirectement)
Successeur Paul Dijoud
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle

(7 mois et 13 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Jacques Chirac
Gouvernement Chirac I
Prédécesseur Paul Granet
Successeur Jacques Legendre (indirectement)
Secrétaire d'État aux Universités

(1 an, 7 mois et 4 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Jacques Chirac
Gouvernement Jacques Chirac I
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Alice Saunier-Seïté
Maire d'Auxerre

(27 ans et 17 jours)
Élection 14 mars 1971
Prédécesseur Jean Moreau
Successeur Jean Garnault
Député français

(19 ans, 2 mois et 17 jours)
Élection 12 juin 1993
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 1re de l'Yonne
Législature Xe, XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique NI (1993)
RL (1993-1997)
app. UDF (1997-1998)
app. DLI (1998-2002)
UMP (2002-2012)
Prédécesseur Serge Franchis
Successeur Guillaume Larrivé

(5 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 1re de l'Yonne
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique app. UDC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Serge Franchis

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Yonne
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 1re de l'Yonne
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Marc Masson
Successeur Proportionnelle par département

(1 mois et 2 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 1re de l'Yonne
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Marc Masson
Successeur Marc Masson

(5 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 30 juin 1968
Réélection 11 mars 1973
Circonscription 1re de l'Yonne
Législature IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Louis Périllier
Successeur Marc Masson
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Auxerre, France
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Auxerre, France
Nationalité Française
Parti politique FNRI (1967-1977)
PR (1977-1992)
UDF (1978-1992)
MDR (1992-1998)
DL (1998-2002)
UMP (2002-2015)
Diplômé de Sciences-Po Paris
ENA
Profession Magistrat financier à la Cour des comptes

Jean-Pierre Soisson, né le à Auxerre (Yonne), où il est mort le , est un homme politique français. Figure de la droite, il est notamment plusieurs fois ministre, député de l'Yonne et maire d'Auxerre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Soisson est le fils de Jacques Soisson (1909-1991) et de Denise Silve (1916-2001). Marié à Catherine Lacaisse, ils ont eu deux fils : Julien et David-Aurélien.

Il fait des études secondaires au lycée Jacques-Amyot d'Auxerre, aux côtés de Jean Vautrin et de Guy Roux. Doué en latin, il obtient un prix en thème au concours général[1]. Après des études de droit à l'Institut d'études politiques de Paris[2], il intègre l'ENA, promotion Lazare Carnot (1961)[3].

À sa sortie de l'ENA, il est mobilisé pour la guerre d'Algérie, comme sous-lieutenant[4] au 3 RCA du colonel Antoine Argoud.

Cour des comptes[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Soisson intègre ensuite la Cour des comptes[4], puis il devient conseiller d'Edgar Faure dans ses différents cabinets ministériels[5]. Il est un collaborateur d'Yvon Bourges lorsque celui-ci est secrétaire d'État à la Coopération[4].

Il enseigne alors à l'IEP de Paris comme maître de conférences, de 1962 à 1968[6].

Député et ministre giscardien[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Soisson se présente pour la première fois à une élection législative en 1967 dans la première circonscription de l'Yonne en étant investi par les Républicains indépendants. Il est battu par Louis Périllier[4]. Il est élu député l'année suivante aux dépens de Périllier[4].

Après la victoire à l’élection présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing, dont il fut l'un des principaux « lieutenants », il entre en 1974 dans le premier gouvernement de Jacques Chirac au poste de secrétaire d'État aux Universités, il enchaînera les fonctions par la suite, gouvernement Barre I, gouvernement Barre II, gouvernement Barre III. Il est contacté par François Mitterrand pour faire partie de plusieurs gouvernements, Rocard II, Cresson et Bérégovoy. Il a été le premier « ministre d'ouverture » de la Cinquième République.

Jean-Pierre Soisson, républicain indépendant, fut cofondateur du Parti républicain dont il fut secrétaire général en 1977-1978, de l'Union pour la démocratie française, du Mouvement des réformateurs avant de rejoindre Démocratie libérale et l'UMP. Il est président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations de 1986 à 1988.

Le 4 décembre 1987, il est élu membre de l'Académie des sciences d'outre-mer[7].

Ministre de François Mitterrand[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Soisson devient un « ministre d'ouverture » dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991 en acceptant le poste de ministre du Travail. Il reste en place dans les gouvernements d'Édith Cresson (1991-1992) et de Pierre Bérégovoy (1992-1993). Il crée l'association France unie en .

Pendant cette période, le 25 février 1993, alors ministre de l'Agriculture, il valide la décision du sous-directeur de la protection des végétaux qui autorise l'ensemble des planteurs de bananiers à utiliser le reliquat de Curlone, à base de chlordécone, pour lutter contre le charançon du bananier, et ce jusqu'au 30 septembre 1993 [8].

Depuis 1993[modifier | modifier le code]

Député de la 1re circonscription de l'Yonne de 1968 à 2012, maire d'Auxerre de 1971 à 1998, Jean-Pierre Soisson a abandonné son mandat de maire en 1998 lorsqu'il choisit de présider la région Bourgogne. Après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, qu'il a soutenue, il a battu son adversaire socialiste aux législatives du 17 juin 2007 par 54,5 % des voix.

En 1992, il est élu au poste de président du conseil régional de Bourgogne par le PS, les Verts et le FN, face à Dominique Perben, le candidat de la droite. Jean-Pierre Soisson démissionne de son poste en 1993. Il est réélu en 1998 grâce aux voix du RPR, des centristes, des chasseurs et d'une partie de celles du FN, bien que l'élection se fasse en deux fois[9],[10]. Il perd alors l'étiquette UDF à la suite de cette alliance avec le Front national, et s'apparente à Démocratie libérale. Aux régionales de 2004, dans un contexte favorable à la gauche, sa liste a été battue par celle de François Patriat (PS-PC-Verts).

Auteur de livres politiques, il a écrit avec Bernard Stasi et Olivier Stirn Le Piège, une critique du programme commun, La Victoire sur l'hiver et ses Mémoires d'ouverture. Il a publié des biographies de personnalités bourguignonnes : Charles Quint, Charles le Téméraire, Marguerite, princesse de Bourgogne et Philibert de Chalon (éditions Grasset) ; une biographie de Paul Bert (éditions de Bourgogne) ; ainsi qu'un Saint Germain d'Auxerre et une Sainte Geneviève (éditions du Rocher/DDB).

En , il annonce qu'il ne briguera pas de nouveau mandat à l'Assemblée nationale[11]. Son ancien suppléant, Guillaume Larrivé, lui succède lors des élections législatives de juin 2012.

Jean-Pierre Soisson soutient Emmanuel Macron, lors de l'élection présidentielle française de 2017, puis lors de l'élection présidentielle de 2022.

Atteint d'un cancer, il meurt le dans sa ville natale d'Auxerre à l'âge de 89 ans[12],[13].

Controverses[modifier | modifier le code]

La responsabilité indirecte de Jean-Pierre Soisson est parfois évoquée par la presse et les médias quant au contexte local de l'affaire dite des disparues de l'Yonne et des affaires connexes ou concomitantes (affaire Pierre Charrier et affaire Claude Dunand), qui ont marqué l'histoire du département de l'Yonne et de la ville d'Auxerre, des années 1970 jusqu'au début des années 2000.

S'agissant de l'affaire des disparues de l'Yonne, devenue l'affaire Émile Louis, du nom du tueur en série condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2004 pour sept viols et assassinats, la classe politique locale a été associée à l'inaction des acteurs publics et au climat d'indifférence qui ont pu contribuer à retarder l'ouverture d'une enquête et l'action de la justice[14]. En tant que maire d'Auxerre, Jean-Pierre Soisson était membre de droit du conseil d'administration de l'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) de l'Yonne[15], au sein de laquelle plusieurs des victimes d’Émile Louis étaient prises en charge. Son fondateur et secrétaire général, Pierre Charrier, est condamné en 1992 à 6 ans de prison, dont 3 avec sursis, pour attouchements sexuels avec violence sur une résidente handicapée[16],[17]. L'APAJH de l'Yonne est par ailleurs mise en cause par l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans le volet administratif de l'affaire des disparues de l'Yonne[18],[19].

Jean-Pierre Soisson conteste toute passivité ou inaction et affirme avoir parlé au procureur de la République d'Auxerre, lorsqu'il a eu connaissance des rumeurs de disparitions et ce avant l'ouverture du volet judiciaire de l'affaire[17].

Dans l'affaire Claude Dunand, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1991 pour commerce, proxénétisme, sadomasochisme et actes de barbaries[20], Jean-Pierre Soisson a joué un rôle dans la demande de remise en liberté du prévenu, pendant sa période de détention provisoire. Tout en précisant qu'il ne savait pas qui était Claude Dunand, il confirme lui-même avoir transmis à Pierre Arpaillange, alors ministre de la justice, une lettre rédigée par Georges Fritsch, visiteur de prison, dans laquelle ce dernier se prévaut de ses « vieilles et excellentes relations avec Jean-Pierre Soisson » pour plaider la cause de Claude Dunand[21]. Celui-ci est remis en liberté, dans l'attente de son procès, trois semaines après la transmission de cette lettre.

Mandats électifs et fonctions[modifier | modifier le code]

Mandats électifs[modifier | modifier le code]

Mairie d'Auxerre[modifier | modifier le code]

  • 14/03/1971 - 13/03/1977 : maire d'Auxerre
  • 13/03/1977 - 06/03/1983 : maire d'Auxerre
  • 14/03/1983 - 12/03/1989 : maire d'Auxerre
  • 17/03/1989 - 18/06/1995 : maire d'Auxerre
  • 25/06/1995 - 05/04/1998 : maire d'Auxerre

Conseil général de l'Yonne[modifier | modifier le code]

  • 01/01/1983 - 27/06/1988 : vice-président du conseil général de l'Yonne

Conseil régional de Bourgogne[modifier | modifier le code]

  • 17/03/1986 - 22/03/1992 : vice-président du conseil régional de Bourgogne
  • 27/03/1992 - 17/04/1993 : président du conseil régional de Bourgogne
  • 16/03/1998 - 28/03/2004 : président du conseil régional de Bourgogne
  • 28/03/2004 - 28/03/2010 : conseiller régional de Bourgogne

Assemblée nationale - 1re circonscription de l'Yonne[modifier | modifier le code]

  • 11/07/1968 - 01/04/1973 : député de l'Yonne
  • 02/04/1973 - 08/07/1974 : député de l'Yonne
  • 03/04/1978 - 05/05/1978 : député de l'Yonne
  • 02/07/1981 - 01/04/1986 : député de l'Yonne
  • 02/04/1986 - 14/05/1988 : député de l'Yonne
  • 13/06/1988 - 28/07/1988 : député de l'Yonne
  • 02/04/1993 - 21/04/1997 : député de l'Yonne
  • 01/06/1997 - 18/06/2002 : député de l'Yonne
  • 19/06/2002 - 19/06/2007 : député de l'Yonne
  • 20/06/2007 - 19/06/2012 : député de l'Yonne

Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

  • Délégué de l'UMP 89 dans la 1re circonscription de l'Yonne
  • Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée nationale

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1973 - Le piège (France-Empire)
  • 1978 - La victoire sur l'hiver (Fayard)
  • 1990 - Mémoires d'ouverture (Belfond)
  • 1993 - Politique en jachère (Albin Michel)
  • 1995 - Voyage en Norvège (Editions de l'Armançon)
  • 1997 - Charles le Téméraire (Grasset)
  • 2000 - Charles Quint (Grasset)
  • 2003 - Marguerite, princesse de Bourgogne (Grasset)
  • 2005 - Philibert de Chalon, Prince d'Orange (Grasset)
  • 2008 - Paul Bert, l'idéal républicain (Éditions de Bourgogne)
  • 2011 - Saint Germain d'Auxerre (Éditions Desclée)
  • 2011 - Sainte Geneviève de Paris (Éditions Desclée)
  • 2013 - Jacques Amyot 1513-1593 (Éditions France-Empire); 172 p. ; (ISBN 978-2-7048-1227-1)
  • 2015 - Hors des sentiers battus-Chronique d'une vie politique 1962-2012 (Éditions de Fallois); 301 p. ; (ISBN 978-2-87706-880-2)
  • 2017 - Les polars d'Edgar. Edgar Faure en ses romans policiers (Éditions de Fallois)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Depuis le 2 juillet 2022, le groupe scolaire du hameau de Laborde (commune d'Auxerre) porte le nom de Jean-Pierre Soisson. La cérémonie de dévoilement de la plaque s'est tenue en présence de l'intéressé.

La dénomination avait été choisie par les habitants du hameau, et validée en Conseil municipal d'Auxerre lors de sa séance du 19 mai 2022[25].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Article sur le Bien public.
  2. Alain Garrigou, Les élites contre la République: Sciences Po et l'ENA, La Découverte, (ISBN 978-2-7071-8999-8, lire en ligne)
  3. Jean-Michel Blanquer et Pierre Cordelier, E.N.A. 1959 : histoire d'une promotion, Perrin (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-262-05836-4, lire en ligne)
  4. a b c d et e Guillaume Perrault, « Jean-Pierre Soisson, à l'école de la Bourgogne », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  5. « Soisson toujours prêt à tout », sur humanite.fr, 23 janvier, 2004 (consulté le ).
  6. (en) International Publications Service, Who's Who in France, 1983-84, International Publications Service, (ISBN 978-2-85784-016-9, lire en ligne)
  7. « Académiciens », sur Académie des sciences dʼoutre-mer (consulté le )
  8. « ASSEMBLÉE NATIONALE - Rapport d'information sur l'utilisation du chlordécone et des autres pesticides dans l'agriculture martiniquaise et guadeloupéenne, » (consulté le )
  9. Olivier Bertrand, « Cette Bourgogne qui s'accomode de la sauce FN : L'alliance conclue par Soisson, le président de région, a banalisé les lepénistes. », Libération,‎ (lire en ligne).
  10. Le Livre noir : Droite, extrême droite, les amitiés particulières.
  11. « Soisson (UMP) ne se représentera pas », Le Figaro, .
  12. Benoit Jacobo et Maryline Barate, « Il a été ministre sous Giscard d'Estaing puis Mitterrand : Jean-Pierre Soisson est mort », France 3 Bourgogne-Franche-Comté,
  13. Vincent Roussot, « Jean-Pierre Soisson, ancien maire d’Auxerre et ancien ministre, est mort », sur Le Monde, .
  14. Françoise-Marie Santucci, « Vingt ans d'indifférences : Sept handicapées ont disparu sans faire de vagues », Libération,‎ (lire en ligne)
  15. S1 E7 : La loi du silence [Production de télévision], Thierry Fournet et Vincent Hérissé (réalisateurs), dans La conspiration du silence (, 34:11 minutes) France 3 Bourgogne-Franche-Comté / AMDA Production. Consulté le . La scène se produit à 18:01.
  16. « Disparues de l'Yonne : l'APAJH en accusation », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne)
  17. a et b Henri Haget, « Qui protège Émile Louis? », L'Express,‎ (lire en ligne)
  18. Inspection Générale des Affaires Sociales, « Rapport n° 2001047 : « Rapport sur l'action de la DDASS de l'Yonne et de l'IME d'Auxerre dans la période de disparition de 8 jeunes filles entre 1977 et 1979 » », sur France Archives,
  19. Jean-Luc Rongé, « Yonne : de la disparition des jeunes : Les rapports de l'Inspection générale des affaires sociales », Journal du droit des jeunes, no 209,‎ , p. 35-37 (ISSN 2114-2068, lire en ligne)
  20. Françoise-Marie Santucci, « Un sinistre pavillon à Appoigny », Libération,‎ (lire en ligne)
  21. S1 E5 : Où sont passés les tortionnaires ? [Production de télévision], Thierry Fournet et Vincent Hérissé (réalisateurs), dans La conspiration du silence (, 33:04 minutes) France 3 Bourgogne-Franche-Comté / AMDA Production. Consulté le . La scène se produit à 18:08. “Il s'agit d'un visiteur de prison, qui demande que soit examiné le dossier de Dunand, celui qui était en prison et qui a commis toutes ces erreurs (sic) à Appoigny. J'ai transmis, pour instruction, au garde des sceaux la lettre du visiteur de prison.”
  22. Centre France, « Jean-Pierre Soisson fait chevalier de la Légion d'honneur », sur www.lyonne.fr, (consulté le )
  23. Ville de Sens, « Journée d'hommage aux harkis », sur Ville de Sens, (consulté le )
  24. Centre France, « Bernard Ferrand décoré », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  25. « Compte rendu conseil municipal du 19/05/2022 » [PDF], sur auxerre.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]