Jean Marin — Wikipédia

Jean Marin
Jean Marin en habit d'officier de marine.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yves André Marie MorvanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Prix Saint-Simon ()
Prix Cazes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Marin, de son vrai nom Yves Morvan, est un journaliste et résistant français, né le à Douarnenez et mort le à Paris 4e[1]. Il fut notamment le président de l'Agence France-Presse de 1954 à 1975 ; c'est le seul président à avoir fait sept mandats consécutifs soit 21 ans .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il devient journaliste en 1933 après avoir été élève à l'École navale et commencé sa carrière en tant qu'officier de marine.

Il entre dans la Résistance dès juin 1940 alors qu'il est correspondant pour l'agence Havas à Londres depuis un an. Il sera, jusqu'en 1943, l'une des voix de la France libre sur l'antenne de la BBC, dans la célèbre émission écoutée clandestinement de l'autre côté de la Manche, « Les Français parlent aux Français ». En 1944, il intègre la deuxième division blindée du maréchal Leclerc, qui libère Paris le . Après la prise de Rennes, il est chargé du redémarrage de Radio Bretagne et en est nommé directeur par le général de Gaulle. Il participe également à la naissance du quotidien Ouest-France en succession de L'Ouest-Éclair.

Après un passage à la direction du quotidien Les Nouvelles du matin, il arrive à l'AFP comme directeur général. Jean Marin, l'un des artisans du statut qui donne son autonomie à l'AFP (loi du ), est élu président de l'Agence en 1957. Incarnant l'esprit d'indépendance de l'AFP et très apprécié pour son sens journalistique, il sera réélu tous les trois ans jusqu'en 1975. Il quitte ensuite le journalisme pour travailler dans la publicité, chez Publicis, TVCS et Havas.

Ses mémoires, Petit bois pour un grand feu, lui valent le Prix Saint-Simon en 1994.

Passerelle Jean Marin à Douarnenez
Plaque de la rue Jean Marin à Rennes

À sa mort, il est inhumé au cimetière de Ploaré à Douarnenez, sa ville natale[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • « Français hors de France : Les Français en Angleterre », dans Jacques Meyer (dir.) et alii, Vie et mort des Français (1939-1945), Paris, Hachette (réimpr. 1980) (1re éd. 1971), 614 p., p. 171-192.
  • Ile de Sein, Ouest-France, 1992, 120 p.
  • Petit bois pour un grand feu, Fayard, 1994, 572 p.

Décorations[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

À Douarnenez une passerelle piétonne, face à l'île Tristan, porte son nom[5]. Le 1er avril 1996, le conseil municipal de Rennes décide de lui rendre hommage et de nommer une rue à son nom[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Insee, « Acte de décès d'Yves André Marie Morvan », sur MatchID
  2. « Douarnenez (29) : les cimetières de la ville - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
  3. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°01 du 11 janvier 1964 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. « Carnet de route d'un jour de victoire », sur Making-of, (consulté le )
  5. « [https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=29046_1 Le bassin de Port-Rhu et la passerelle Jean Marin � #Douarnenez #29 #29100] », sur www.petit-patrimoine.com (consulté le )
  6. « Rue Jean Marin — WikiRennes », sur www.wiki-rennes.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]