Jean de Dalberg — Wikipédia

Jean de Dalberg
Image illustrative de l’article Jean de Dalberg
L'évêque Jean de Dalberg
Biographie
Naissance
Oppenheim
Ordination sacerdotale avant 1480
Décès (à 47 ans)
Heidelberg
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Worms
Autres fonctions
Fonction laïque
chancelier de l’Université de Heidelberg

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
Vitrail représentant Jean de Dalberg et ses armoiries, mêlant celles de la famille de Dalberg à celles de Worms (vers 1480 ; situé à l'origine dans le caveau funéraire des Dalberg, en l'église Saint-Pierre à Herrnsheim, auj. exposé au Musée régional de Bade à Karlsruhe).
L'évêque Jean de Dalberg béni par Saint Pierre. Détail d'une sculpture contemporaine, l’« arbre de Jessé », dans la cathédrale de Worms.

Jean de Dalberg, né le à Oppenheim, mort le à Heidelberg est évêque de Worms et chancelier de l’Université de Heidelberg de 1480 à 1482[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du sénéchal de l’électeur palatin, Wolf de Dalberg (de) (1426 † 1476), il étudia la philosophie à Erfurt et le droit à Pavie. En 1480 il reçut la charge d’avoué du chapitre de Worms et de chancelier de l’Université de Heidelberg, dont il assura la prospérité.

L’électeur palatin Philippe (au pouvoir de 1476 à 1508) en fit son chancelier en 1482 et fit en sorte qu’il soit élu évêque de Worms (consécration le ). Dalberg favorisa le courant humaniste et fit de Heidelberg et de Worms des centres actifs des nouvelles idées. En 1484 il invita à Heidelberg Rudolph Agricola, avec qui il s'était lié d’amitié à Pavie. Ce représentant du premier humanisme nordique était libre de prononcer discours et conférences à l’université, et il accompagna Dalberg en 1485 à Rome. Dalberg entretenait une correspondance suivie avec les plus grands érudits de son temps. En 1496 invita Jakob Stoll d’Alsheim pour une visitation diocésaine, que le Synodal de Worms lui attribue.

Statue[modifier | modifier le code]

Le roi Louis Ier de Bavière voyait en Jean de Dalberg un des grands hommes de l'histoire allemande : il lui fit dresser une statue de marbre par Arnold Hermann Lossow dans son panthéon de Ratisbonne, le Walhalla.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Enzyklopädischer Artikel über Johann von Dalberg », sur Marburger Repertorium zur Übersetzungsliteratur im deutschen Frühhumanismus, Université de Marburg

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]