Jesse Owens — Wikipédia

Jesse Owens
Image illustrative de l’article Jesse Owens
Jesse Owens en 1936.
Informations
Disciplines 100 m, 200 m, saut en longueur
Période d'activité Années 1930
Site officiel www.jesseowens.com
Nationalité Américaine
Naissance
Oakville
Décès (à 66 ans)
Tucson
Taille 1,78 m (5 10)
Masse 75 kg (165 lb)
Entraîneur Charles Riley
Larry Snyder
Records
Ancien détenteur des records du monde du 100 m, du 200 m, du relais 4 × 100 m et du saut en longueur
Distinctions
• Élu au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1974
• Élu au Temple de la renommée de l'IAAF en 2012
Palmarès
Jeux olympiques 4 - -

James Cleveland Owens dit Jesse Owens, né le à Oakville et mort le à Tucson, est un athlète américain considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale, et comme le meilleur sprinteur de l'entre-deux-guerres[1],[2].

Quadruple médaillé d'or lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, il a par ailleurs amélioré à plusieurs reprises les records du monde du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur, discipline dans laquelle sa performance de 8,13 mètres, réalisée en 1935, resta inégalée durant plus d'un quart de siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

James Cleveland Owens naît le à Oakville, petite ville située dans le comté de Lawrence en Alabama[3]. Petit-fils d'esclaves, il est le dernier d'une fratrie de onze enfants.

Son père Henry est paysan et Emma, sa mère, repasse du linge pour d'autres familles[4]. Ils tentent tant bien que mal de survivre. D'une santé fragile, Jesse est souvent malade, souffrant presque chaque hiver de pneumonie[4]. Il est d'apparence chétive, mais les médecins sont trop chers pour cette famille pauvre[5]. Son père a été son premier héros, gagnant les courses auxquelles il participait, avec les autres fermiers, tous les dimanches après le culte[6]. Lui et ses frères et sœurs vont à l'école située à 14 km de leur maison en bus ou à pied, quand ils n'aident pas leurs parents dans les champs[6].

En 1920, la famille Owens quitte le Sud des États-Unis par manque de travail dans les champs de coton et pour offrir à ses enfants la chance d'un meilleur avenir. Influencée par les lettres d'une des sœurs de Jesse, Lillie, qui s'est mariée et habite à Cleveland, les Owens s’installent dans cette ville industrielle[7]. Scolarisé à la Junior High School de son quartier, l'école élémentaire de Bolton, le jeune James Cleveland est rapidement rebaptisé « Jesse » par son institutrice qui ne comprend pas son accent lorsqu'il prononce les initiales de son prénom (J. C.)[8],[9]. Parallèlement à sa scolarité, il effectue plusieurs activités professionnelles, travaillant notamment en tant que livreur dans une épicerie et manutentionnaire dans une usine de chaussures. C'est durant cette période qu'il découvre sa passion pour la course à pied[10].

Carrière[modifier | modifier le code]

Les débuts de sa carrière athlétique[modifier | modifier le code]

Entraîné par Charles Riley, Owens progresse régulièrement. Après la Junior High School de Bolton, il rejoint la Fairmount Junior High School en 1927[11],[12], où son entraîneur est professeur de gym et entraîneur de l'équipe athlétique de l'école[13]. Il s'entraîne tôt le matin, avant les cours, ne pouvant suivre les entraînements de l'après-midi car il travaille[10]. En plus des sprints courts, il pratique également le saut en hauteur, le saut en longueur, mais aussi le football et le basket-ball[14]. Il arrête, par la suite, le saut en hauteur, le football et le basket-ball, étant plus efficace dans les courses de sprint[14].

En 1928, il commence à établir des records au niveau junior en sauts en hauteur et en longueur[15]. La même année, Jesse rencontre Charley Paddock, champion olympique, lors d'un meeting à son école, et de cette rencontre naitra son envie de participer aux Jeux olympiques[15]. Il entre à l'East Technical High School de Cleveland en 1930[16], pendant ses trois années d'études, il remporte 75 des 79 courses auxquelles il participe[17].

En 1933, aux championnats interscolaires, il remporte trois titres : aux 100 yards (distance équivalente à 91,44 m) en s 4. (record du monde égalé), aux 220 yards (201,17 m) et au saut en longueur avec 7,56 m. Ces performances lui apportent de multiples propositions d'universités américaines qui lui offrent une bourse d'études. Il opte finalement pour l'université d'État de l'Ohio à Columbus, en raison de ses programmes d'entraînement qui lui permettent d'exercer une activité professionnelle annexe[18]. Entraîné dès son arrivée à Columbus par Larry Snyder, Jesse Owens réalise 7,81 m au saut en longueur durant la saison 1934. Le , il saute 7,97 m et n'est plus qu'à un centimètre du record du monde.

Championnats universitaires 1935 : la journée du 25 mai 1935[modifier | modifier le code]

En l'espace d'une heure, le , aux championnats de la Big Ten Conference à Ann Arbor dans le Michigan, Jesse Owens bat ou égale six records du monde[19],[9].

Pourtant, il a failli manquer ce rendez-vous. En effet, étant tombé dans les escaliers quelques jours plus tôt après avoir chahuté avec ses amis, il ressent de fortes douleurs dorsales. Son dos le fait tellement souffrir qu'il doit se faire aider pour s'habiller[9]. Prenant également un bain bouillant pour tenter de se décontracter, il a toutefois les plus grandes difficultés à se rendre sur la ligne de départ du 100 yards. Dès le coup de feu du starter, Owens jaillit et, mettant de côté ses douleurs, parvient à égaler le record du monde du 100 yards en s 4. Deux des chronomètres s'arrêtent pourtant sur s 3, mais les juges n'en tiennent pas compte.

Il se présente ensuite au sautoir pour le concours du saut en longueur. Il n'a le temps d'effectuer qu'un seul saut, car il est engagé dans d'autres courses. Il décide donc de tenter le tout pour le tout et met toute son énergie dans ce saut. Peu avant, il place un morceau de papier sous un caillou à hauteur du record du monde du Japonais Chūhei Nanbu (7,98 m en 1931). Avec 8,13 m, il bat de 15 cm le record du monde du Japonais et devient le premier athlète à franchir la barrière symbolique des 8 mètres. Il conservera ce record jusqu'en 1960 et les 8,21 m de Ralph Boston, peu avant les Jeux olympiques de Rome.

Après cet exploit, il court un 220 yards en ligne droite en 20 s 3, ce qui lui permet de battre à la fois le record du monde du 220 yards et du 200 mètres. Il court enfin un 220 yards haies dans lequel il bat les records du monde du 220 yards et du 200 m haies, en 22 s 6, bien qu'il ne soit pas un grand spécialiste des haies[20].

Une fois ses concours terminés, Owens regagne les vestiaires en boitant, acclamé par les 10 000 spectateurs du stade debout : ses douleurs dorsales sont réapparues.

Les Jeux olympiques de 1936[modifier | modifier le code]

Le stade olympique de Berlin, lors des Jeux de 1936.
Jesse Owens au départ d'un sprint, aux JO de 1936.
Compétition[modifier | modifier le code]

Le , à Chicago, Jesse Owens bat le record du monde du 100 m en 10 s 2[21]. Un mois et demi plus tard, aux Jeux olympiques d'été de 1936, qui se déroulent au stade olympique de Berlin, Owens remporte quatre médailles d'or, sous les yeux d'Adolf Hitler.

100 mètres[modifier | modifier le code]

Pour la première des quatre épreuves, le 100 mètres, Jesse Owens remporte aisément sa série qualificative en 10 s 3, devançant de près de sept mètres le Japonais Sasaki. Quelques heures plus tard, lors des quarts de finale, l'Américain égale son propre record du monde du 100 m en 10 s 2, mais le vent un peu trop favorable (+2,3 mètres par seconde, la limite maximale autorisée étant de 2 mètres par seconde) empêche l'homologation de ce temps. Le , il remporte sa première médaille d'or, aux 100 mètres, en 10 s 3, malgré le retour en fin de course de son compatriote Ralph Metcalfe, second en 10 s 4.

Saut en longueur[modifier | modifier le code]

Le , il participe à la finale du concours du saut en longueur. L'Allemand Luz Long bénéficie du bruyant soutien du public du stade olympique. Owens mène le concours avec 7,74 m, puis 7,87 m. Long revient à sa hauteur au cinquième essai, avec 7,87 m. Mais Owens garde son sang-froid et réussit 7,94 m, puis 8,06 m pour ses deux dernières tentatives. Long fut le premier à féliciter le vainqueur à sa sortie du sautoir[22]. Par la suite, les deux hommes devinrent amis. Luz Long (1913-1943) reçut à titre posthume la médaille Pierre de Coubertin.

200 mètres[modifier | modifier le code]

Le , Owens dispute la finale du 200 mètres. Il est le grand favori, d'autant plus que Metcalfe ne participe pas à cette épreuve, n'ayant pas réussi à se qualifier lors des sélections olympiques américaines. Owens s'impose largement en 20 s 7, battant le record du monde précédent de quatre dixièmes de seconde. Ce record ne sera battu que quinze ans plus tard par Andy Stanfield, en 1951, en 20 s 6.

Avec 4 dixièmes de seconde d'avance sur le deuxième, l'Américain Matthew Robinson, Owens remporte la plus large victoire dans l'histoire du 200 m olympique, à l'exception du 200 m de 2008, dans lequel le Jamaïcain Usain Bolt l'a emporté avec 66 centièmes de seconde d'avance sur le deuxième.

Relais 4 × 100 mètres[modifier | modifier le code]
Jesse Owens durant l'épreuve du saut en longueur des Jeux olympiques
(1936).

Initialement, Owens et Metcalfe ne devaient pas participer au relais. Ils sont inclus dans l'équipe américaine à la dernière minute, en remplacement de deux athlètes juifs, Sam Stoller et Marty Glickman. L'éviction de ces deux athlètes provoqua une polémique dans le camp américain, car certains soupçonnèrent qu'il s'agissait là d'un geste pour satisfaire les hôtes allemands, dont les idées antisémites étaient bien connues.

Owens protesta auprès de Lawson Robertson, le coach américain, pour s'opposer à l'éviction de Stoller et Glickman, mais en vain. Robertson expliqua qu'il voulait simplement aligner la meilleure équipe possible[23],[24].

Lors des qualifications, l'équipe américaine égala le record du monde en 40 s 0.

La finale du relais 4 × 100 mètres eut lieu le . Désigné premier relayeur américain, Owens prend un départ rapide et parvient à creuser l'écart sur ses principaux adversaires, reprenant notamment 5 mètres à l'Italien Mariani et l'Allemand Leichum, avant de passer le témoin à son compatriote Ralph Metcalfe. Foy Draper et Frank Wykoff (le dernier relayeur) permettent ensuite aux États-Unis de conclure victorieusement la course, établissant un nouveau record du monde de l'épreuve en 39 s 8. L'Italie termine deuxième en 41 s 1, l'Allemagne troisième en 41 s 2.

Quadruple médaillé d'or durant ces Jeux, Jesse Owens égale la performance de son compatriote Alvin Kraenzlein, vainqueur du 60 m haies, du 110 m haies, du 200 m haies et du saut en longueur aux Jeux de Paris en 1900. Seul Carl Lewis parviendra à rééditer cet exploit par la suite en s'imposant sur les mêmes épreuves qu'Owens lors des Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles.

Contexte politique[modifier | modifier le code]

Une des légendes qui entourent la participation d'Owens aux Jeux raconte qu'Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de lui serrer la main.

En fait, le , Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l'athlète américain noir Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu'il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n'en féliciter aucun[23],[25]. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n'indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier[26].

Owens, pour sa part, affirma dans ses mémoires qu'Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge : « Quand je suis passé devant le chancelier, il s’est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l’homme du moment en Allemagne » (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. »)[27].

Et Jesse Owens ajoute à ce propos : « Hitler ne m'a pas snobé, c'est notre Président qui m'a snobé. Le Président ne m'a même pas envoyé un télégramme. »[28], ajoutant également « Après ces histoires d'Hitler qui m'aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais »[29], pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l'époque.

En 2009, le journaliste sportif allemand Siegfried Mischner affirme que Jesse Owens avait en sa possession une photo de lui-même serrant la main à Adolf Hitler, et dit par ailleurs avoir assisté en personne à la poignée de main, mais que la presse avait alors décidé de ne pas publier la photo pour ne pas donner une image positive du dirigeant du Troisième Reich[30],[31].

Sa vie après les Jeux de Berlin[modifier | modifier le code]

De retour aux États-Unis, Jesse Owens est accueilli triomphalement. Il sera considéré comme un héros national, tout en restant un Afro-Américain, donc privé de droits civiques dans une Amérique largement ségrégationniste. Le président américain d'alors, Franklin D. Roosevelt, occupé à sa réélection de novembre et soucieux de la réaction des États du Sud, refusa d'avoir un entretien avec lui à la Maison-Blanche[réf. souhaitée][32].

Après les Jeux et malgré ses exploits, il eut des difficultés pour vivre, en pratiquant et en faisant la promotion de son sport. Il participa, moyennant un peu d'argent, à des courses dans lesquelles il laissait de l'avance aux coureurs locaux, ce qui ne l’empêchait pas de les battre quand même. Il remporta des défis face à des chevaux de course, mais révéla plus tard qu'il pouvait gagner grâce à l'effroi du cheval entendant le bruit du pistolet de départ.

Son travail de promotion se transforma en une carrière de relations publiques, notamment comme disc jockey de jazz à Chicago.

Toute sa vie, il attribua sa carrière aux encouragements de Charles Riley, son entraîneur du collège qui l'avait repéré et lancé dans l'équipe nationale. (Voir Harrison Dillard, un athlète de Cleveland inspiré par Owens.)

Mort[modifier | modifier le code]

Jesse Owens meurt en 1980 d'un cancer du poumon à l'âge de 66 ans à Tucson en Arizona. À partir de 32 ans il commence à fumer un paquet de cigarettes par jour pendant 35 ans[29]. Il repose au cimetière de Oak Woods à Chicago en Illinois. Sa femme Ruth, elle, a survécu 21 ans et est décédée en 2001.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1932, un an avant son entrée à l'université d'État de l'Ohio, lui et Ruth ont leur première enfant, Gloria[33]. Jesse Owens et Minnie Ruth Solomon se marient le [34]. Deux autres filles, Beverly et Marlene Owens, naissent respectivement en 1937 et 1939[35].

En 1938, Jesse crée la Dry Cleaning Company[35]. En 1942, Owens déménage à Détroit pour travailler à la Ford Motor Company en tant que directeur du personnel[35].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Championnats des États-Unis[modifier | modifier le code]

En plein air[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'or 100 m: 1936
  • Médaille d'orMédaille d'orMédaille d'or saut en longueur: 1933, 1934, 1936

Indoor[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'or saut en longueur: 1934, 1935

Championnats universitaires NCAA[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'orMédaille d'or 100 m: 1935, 1936
  • Médaille d'orMédaille d'or 200 m: 1935, 1936
  • Médaille d'orMédaille d'or 220 yards haies: 1935, 1936
  • Médaille d'orMédaille d'or saut en longueur: 1935, 1936

Championnats de la Big Ten Conference[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'or 100 yards: 1935
  • Médaille d'or 220 yards: 1935
  • Médaille d'or 220 yards haies: 1935
  • Médaille d'or saut en longueur: 1935

Championnats interscolaires américains[modifier | modifier le code]

  • Médaille d'or 100 yards: 1933
  • Médaille d'or 220 yards: 1933
  • Médaille d'or saut en longueur: 1933

Honneurs et décorations[modifier | modifier le code]

En 1936, il est élu « Athlète de l'année » par l'Associated Press[35] et en 1950, il est nommé « Meilleur athlète des 50 dernières années » par l'Associated Press.

Il est élu au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1974.

Il fut décoré de la médaille présidentielle de la Liberté en 1976 par le président Gerald Ford et George H. W. Bush lui remit à titre posthume la médaille d'or du Congrès le [36].

Depuis 1981, le Jesse Owens Award est remis chaque année au meilleur performeur américain de l'année[37]. De même, en 1982, le Big Ten renomme son titre d'athlète de l'année en Big Ten - Jesse Owens Athlete of the Year Award[38]. En 1984, une rue de Berlin est baptisée en son honneur.

En mars 2012, Owens est admis à titre posthume au Temple de la renommée de l'IAAF ; il fait partie des 12 premiers athlètes annoncés comme intronisés[39].

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « “Race”, le film qui va réveiller la légende de Jesse Owens », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  2. « Les plus grandes légendes de l’histoire de l’athlétisme », sur Boursorama Lifestyle, (consulté le ).
  3. Nauright et Parrish 2012, p. 340.
  4. a et b Judy Monroe, op. cit., page 6.
  5. Thomas Streissguth, op. cit., page 5.
  6. a et b Judy Monroe, op. cit., page 8.
  7. Thomas Streissguth, op. cit., page 6.
  8. (en) About Jesse Owens, jesseowens.com, consulté le .
  9. a b et c Christophe Quillien, Les tops : Grands Personnages Explorateurs, Artistes, Hommes et femmes du XXe siècle., Nathan, , 240 p., p. 212
  10. a et b (en) Biographie de Jesse Owens, US history.com, consulté le .
  11. Thomas Streissguth, op. cit., p. 14.
  12. Eric Braun, op. cit., p. 6.
  13. Thomas Streissguth, op. cit., p. 9.
  14. a et b Thomas Streissguth, op. cit., p. 17.
  15. a et b Thomas Streissguth, op. cit., p. 19.
  16. Tony Gentry, op. cit., p. 41.
  17. Judy Monroe, op. cit., p. 13.
  18. Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Paris, Minerva Press 2003 (ISBN 2-8307-0727-3), p. 65.
  19. (en) Fiche Jesse Owens - USA Track and Field (USATF)
  20. Nauright et Parrish 2012, p. 341.
  21. (en) « Pour Jesse Owens, la gloire commence par l’or du 100 m », International Olympic Committee,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. Berlin 1936 : La fabuleuse histoire de Jesse Owens - Site officiel des JO [vidéo].
  23. a et b Les Olympiades: Les Hommes les plus rapides du monde, Greenspan Bub, Cic Vidéo 1987, D'après les archives des JO.
  24. (en) Marty Glickman - The Jewish Virtual Library.
  25. (en) Did Hitler Really Snub Jesse Owens at the 1936 Berlin Olympics? - Hyde Flippo, About.com, .
  26. (en) Adolf Hitler, Jesse Owens and the Olympics Myth of 1936 - Rick Shenkman, History News Network, .
  27. (en) Jeremy Schaap, Triumph: The Untold Story of Jesse Owens and Hitler's Olympics, Houghton Mifflin Harcourt, 2007, (ISBN 978-0-6186-8822-7) p. 193 [lire en ligne].
  28. (en) Jeremy Schaap, Triumph: The Untold Story of Jesse Owens and Hitler's Olympics, Houghton Mifflin Harcourt, 2007, (ISBN 978-0-6186-8822-7) p. 211 [lire en ligne].
  29. a et b (en) Jesse Owens Dies of Cancer at 66; Hero of the 1936 Berlin Olympics - Frank Litsky, The New York Times, 1er avril 1980.
  30. Hitler a bel et bien serré la main de Jesse Owens - Huffington Post, .
  31. (en) ‘Hitler did shake hands with Jesse Owens’ - The Indian Express, .
  32. (en) Lawrence W. Reed, « “Hitler Didn’t Snub Me — It Was Our President” | Lawrence W. Reed », sur fee.org, (consulté le )
  33. Jacqueline Edmondson, op. cit., page XIX.
  34. « Wayback Machine », (version du sur Internet Archive)
  35. a b c et d Jacqueline Edmondson, op. cit., page XX.
  36. Loi de délivré P.L. 100-437, 102 Stat. 1717, Liste de récipiendaires de la médaille d'or du Congrès des États-Unis.
  37. (en) « Owens Award : résultats », sur USA Track and Field (consulté le ).
  38. (en) « Big ten athlete of the year » (consulté le ).
  39. (en) « IAAF Hall of Fame created – First 12 Members announced », sur www.iaaf.org, IAAF, (consulté le ).
  40. (en) Jordan Hoffman, « Race review – Jesse Owens drama finishes out of the medals », sur The Guardian, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jesse Owens et Paul Neimark, Jesse, autobiographie spirituelle, Le Havre, Foi et victoire, , 223 p. (ISBN 2-88027-104-5) (traduit de l'américain)
  • Maryse Éwanjé-Épée, Jesse, la fabuleuse histoire de Jesse Owens, Paris, José Carlin/Jacques-Marie Laffont Éditions, , 240 p. (ISBN 978-2-36124-182-7 et 2-36124-182-X)
  • (en) Tony Gentry, Jesse Owens, New York, Chelsea House, , 111 p. (ISBN 1-55546-603-6)
  • (en) Jane Sutcliffe et Janice Lee Porter, Jesse Owens, Millbrook Press, coll. « On my own Biography », , 48 p. (ISBN 1-57505-451-5)
  • (en) American Education Publishing Staff, Vincent Douglas, School Specialty Publishing, School Specialty Publishing Staff, The Complete Book of United States History, School Specialty Publishing, , 352 p. (ISBN 1-56189-679-9)
  • (en) Eric Braun, Jesse Owens, Mankato (Minnesota), Capstone Press, coll. « First biographies », , 24 p. (ISBN 0-7368-4230-6, lire en ligne)
  • (en) Judy Monroe, collaboration de Kenneth W. Goings, Jesse Owens : track-and-field champion, Mankato (Minnesota), Capstone Press, coll. « Biographies : Great African Americans », , 32 p. (ISBN 0-7368-3744-2)
  • (en) Thomas Streissguth, Jesse Owens, Twenty-First Century Books, coll. « Sports heroes and legends », , 106 p. (ISBN 0-8225-3070-8, lire en ligne)
  • (en) Jacqueline Edmondson, Jesse Owens : a biography, Westport, Greenwood Publishing Group, coll. « Greenwood Biographies », , 104 p. (ISBN 978-0-313-33988-2 et 0-313-33988-0)
  • (en) Jeremy Schaap, Triumph : the untold story of Jesse Owens and Hitler's Olympics, Boston, Houghton Mifflin, , 272 p. (ISBN 978-0-618-68822-7 et 0-618-68822-6, lire en ligne)
  • (en) John Nauright et Charles Parrish, Sports around the World : history, culture, and practice, vol. III, Santa Barbara, Calif., ABC-Clio, , 429 p. (ISBN 978-1-59884-300-2, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]