Johannes Hintz — Wikipédia
Johannes Hintz | |
Naissance | Metz, Alsace-Lorraine |
---|---|
Décès | (à 45 ans) Paris, France |
Origine | Allemagne |
Allégeance | Empire allemand (jusqu'en 1918), République de Weimar (jusqu'en 1933), Troisième Reich |
Arme | Luftwaffe (1935–1944) |
Grade | Generalleutnant |
Années de service | 1915 – 1944 |
Commandement | 4. Flak-Division III. Flakkorps |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes |
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Johannes Hintz (1898 - 1944) est un général de la Luftwaffe de la Seconde Guerre mondiale. Il fut l'un des premiers à recevoir la Croix de chevalier de la Croix de fer, dès 1940.
Biographie[modifier | modifier le code]
Johannes Hintz naît le , à Metz[1], une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme Julius von Bernuth, le jeune Johannes se tourne naturellement vers une carrière militaire.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Lors de la Première Guerre mondiale, Johannes Hintz s’engage comme volontaire dans l'armée impériale. Après ses classes d’élève-officier, il est affecté le au 74e régiment d'infanterie (de) comme officier d’ordonnance. Promu Leutnant le , Hintz restera dans ce régiment jusqu’à la fin du conflit.
Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]
Comme ses compatriotes Eduard Schützek et Sigmund von Imhoff, Johannes Hintz poursuit sa carrière dans la police de la République de Weimar. Hintz est d’abord affecté à Kattowitz, comme Polizei-Leutnant, le [1], puis à Hanovre, en 1920. Là, Johannes Hintz gravit peu à peu les échelons. Polizei-Oberleutnant le , Hintz est promu Polizei-Hauptmann le . D’ à , le capitaine Hintz est nommé instructeur à l’école de police de Hildesheim. De 1933 à 1935, le capitaine Hintz sert de nouveau dans la police de Hanovre.
Comme Hans-Henning von Fölkersamb et Kurt Griepenkerl, Johannes Hintz est affecté dans la Luftwaffe. Affecté, comme chef de batterie, dans le 12e Flak-Regiment, un régiment de défense anti-aérienne, Johannes Hintz est promu Hauptmann, capitaine, en [1]. Le , le capitaine Hintz est promu Major, commandant[1]. Toujours chef de batterie, le commandant Hintz sert dans le Flakabteilung (F/88) "Legion Condor", du au [1]. Le commandant Hintz sert de nouveau dans le 12e Flak-Regiment, comme chef de batterie, puis Kommandeur du 1er Bataillon, le . En , le commandant Hintz est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Johannes Hintz est nommé Kommandeur du 32e Flak-Regiment, le [1] à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Après la déclaration de guerre, Johannes Hintz reste à la tête du Flak-Regiment 32, renommé Flak-Regiment 101 en , fonction qu’il assumera jusqu’en . Après la Campagne de France, il est nommé Kommandeur de la Flakschule I, l’école de la Flak de Rerik. Compte tenu de sa conduite exemplaire devant l’ennemi en , Johannes Hintz reçoit la Ritterkreuz en [1], avant d’être promu Oberst, colonel, le [1]. Il conserve son poste jusqu’au , assumant parallèlement les fonctions de Kommandeur de la Flak locale.
Le , Hintz est nommé Kommandeur de la 4e Flak-Division. Toujours à la tête de la 4e Flak-Division, Hintz est promu Generalmajor, général de brigade, le [1]. À partir du , le général Hintz sert à l’État-major du 3e Flak-Korps.
Le , alors que les Alliés envahissent le ciel de la France, Hintz est grièvement blessé dans un accident de voiture. Immédiatement hospitalisé, il meurt de ses blessures, à Paris, le suivant[1].
À titre posthume, Johannes Hintz sera promu Generalleutnant, général de division, à effet du 1er mai, le [1].
Décorations[modifier | modifier le code]
- Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes (no 93): le , comme Oberstleutnant et Kommandeur du Flak-Regiments 101[4].
- Eisernes Kreuz 1914 1re et 2e classes.
- Ehrenkreuz für Frontkämpfer
- Wehrmacht-Dienstauszeichnung 4e, 3e et 2e classes
- Medalla de la Campaña Española (1936−1939)
- Spanienkreuz mit Schwertern
- Spange zum Eisernen Kreuz 1939, 2e classe (), 1re classe ()
Sources[modifier | modifier le code]
- Karl-Friedrich Hildebrand: Die Generale der deutschen Luftwaffe 1935–1945 vol. 2: H-N, Biblio Verlag, Osnabrück, 1992.
- Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.
- Scherzer, Veit : Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Scherzers Miltaer-Verlag, Jena, 2007.
- Henry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries - Luftwaffe Officers 1935 - 1945, t.3, Section G-K, (p. 183)(en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Johannes Hintz sur Axis Biographical Research
- Liste alphabétique des généraux.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références[modifier | modifier le code]
- Henry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries - Luftwaffe Officers 1935 - 1945, t.3, Section G-K, avril 2012 (p. 183) (en ligne)
- L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
- Fellgiebel 2000, p. 188.