Jonathan Brandis — Wikipédia

Jonathan Brandis
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Jonathan Brandis, en 1993.
Nom de naissance Jonathan Gregory Rebel Brandis
Surnom The J-Man, Jon[1]
Naissance
Danbury (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 27 ans)
Los Angeles (États-Unis)
Profession Acteur
Films notables Sidekicks
Chevauchée avec le diable
L'Histoire sans fin 2 : Un nouveau chapitre
Séries notables « Il » est revenu
SeaQuest, police des mers

Jonathan Brandis est un acteur, réalisateur et scénariste américain, né le à Danbury (Connecticut) et mort le à Los Angeles (Californie).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Jonathan Gregory Rebel Brandis naît le à Danbury, en Connecticut. Il est le fils unique de Mary, professeure ainsi que sa manageuse personnelle, et Gregory Brandis, restaurateur et pompier. À l'âge de 2 ans, il commence sa carrière comme enfant modèle pour la société Buster Brown shoes[2]. À l'âge de 4 ans, il commence à apparaître dans les publicités télévisées[3],[4].

Il assiste aux cours de la San Fernando Valley Professional School (en) , d'où il sort diplômé en 1993[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

À partir de 1981, sa carrière se confirme dans 80 spots publicitaires environ, ce qui lui permet de décrocher quelques rôles dans des séries telles que : La Loi de Los Angeles, La Fête à la maison, Madame est servie, Arabesque, Alien Nation, Flash, Les Années coup de cœur.

Dans les années 1990, il joue dans « Il » est revenu, l'adaptation du roman Ça de Stephen King, ainsi que dans L'Histoire sans fin 2 : Un nouveau chapitre de George T. Miller où il côtoie John Wesley Shipp, Ladybugs, dans la série SeaQuest, police des mers produite par Steven Spielberg, sans oublier Sidekicks avec Chuck Norris.

En 1994, il part en République tchèque, où il joue le rôle du roi Venceslas Ier de Bohême, pour le tournage du téléfilm Good King Wenceslas.

Son dernier film devait être Mission Évasion (Hart's War), aux côtés de Bruce Willis et Colin Farrell, avec lequel il espérait faire un grand retour. Mais les scènes où il apparaît sont coupées. Son dernier film sera donc Puerto Vallarta Squeeze, sorti en 2004.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Entre 1995 et 1998, Jonathan Brandis entame une relation avec l'actrice et chanteuse Tatyana Ali. Le couple apparaît dans un article de People en [5].

Mort[modifier | modifier le code]

Le , lors d'un dîner, ses amis remarquent que Jonathan est agité, marchant tout autour du salon. Il les quitte pour se rendre au deuxième étage de son immeuble (situé au 650 S Détroit Street à Los Angeles). Au bout de quinze minutes, un de ses amis le découvre pendu par une corde de nylon dans le vestibule et alerte immédiatement la police. Les infirmiers-pompiers transportent l’acteur au centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles. Jonathan Brandis cesse de vivre le , à deux heures quarante-cinq du matin, à l'âge de 27 ans.

Ayant appris la mort de leur fils, sa famille, notamment sa mère, affirme qu’il n’avait pas de problèmes personnels, mais qu'il buvait en société et avait arrêté de fumer deux ans auparavant. Selon ses dires, il prenait de l’isotrétinoïne pour traiter son acné, ce qui aurait pu causer une psychose et son suicide.

Selon ses amis, il se sentait seul et déprimé à cause de sa carrière. Sa déception à la suite de son élimination du film Mission Évasion aurait contribué à sa fin. L'un d'eux a aussi admis qu'il avait fortement bu et mentionné qu'il pourrait se tuer.

Jonathan Brandis a été incinéré, et ses cendres ont été remises à sa famille.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Court métrage[modifier | modifier le code]

  • 1992 : Pacific Bell: Rain Children de Robert Black : le garçon

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jonathan Brandis » (biographie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  2. a et b (en) Tom Gliatto, « Jonathan Brandis », sur people.com, (consulté le ).
  3. (en) Dennis McLellan, « Jonathan Brandis, Actor, Teen Idol », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Joe Gould, « Fans Weep For Danbury Star Whose Suicide Ended Career », Danbury News-Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Dan Jewel, « Young Love », sur people.com, (version du sur Internet Archive).

Liens externes[modifier | modifier le code]