Jorge Donn — Wikipédia

Jorge Donn
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Instituto Superior de Arte del Teatro Colón (Buenos Aires, Argentina) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Jorge Donn est un danseur argentin né à San Juan le et mort à Lausanne le .

L'origine de son nom de famille viendrait du fleuve russe le Don car sa mère arrivée enfant en Argentine répétait inlassablement ce mot sans pouvoir donner le nom de famille (lu dans les Mémoires de Maurice Béjart).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jorge Donn IXe symphonie
Jorge Donn- IXe symphonie de Beethoven - Maurice Béjart - 1976

Après des études à l'école de ballet du Teatro Colón, il rejoint le Ballet du xxe siècle dirigé par Maurice Béjart en 1963. Il en devient bientôt l'un des principaux solistes et crée les rôles titres de la Neuvième symphonie (1964), de Roméo et Juliette (1966), de la Messe pour le temps présent (1967), de Nijinsky, clown de Dieu (1971), de Notre Faust (1975), du Boléro (1979), etc. Il reprend aussi des rôles importants d’anciennes œuvres de Béjart comme dans Les Quatre Fils Aymon. Dansant du contemporain et du folklorique[1]. Il devient également le compagnon de Maurice Béjart[2]

En 1980, il devient le directeur artistique du Ballet du XXe siècle, puis, lorsque Béjart quitte Bruxelles pour Lausanne, Jorge Donn fonde sa propre compagnie, l'« Europe Ballet », qui ne durera que quelques mois. Il rejoint ensuite le Béjart Ballet Lausanne de Maurice Béjart à Lausanne, où il reprend notamment Nijinsky (1990). Il meurt du sida deux ans plus tard[3] à Lausanne[4].

Il a incarné un personnage inspiré de Rudolf Noureev dans le film Les Uns et les Autres de Claude Lelouch où il exécutait le Boléro de Ravel[3].

Hommage et postérité[modifier | modifier le code]

Maurice Béjart lui rend un hommage posthume dans son ballet Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat en 1997, qui constitue aussi une œuvre interrogeant les nombreuses victimes du Sida. Le ballet incorpore des musiques de Freddie Mercury et débute par une mise en scène de corps recouverts d'un linceul blanc. Gil Roman pose alors la question suivante : « Vous nous avez dit faites l’amour pas la guerre. Pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ? »[2],[5].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

À la télévision[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Archive: Jorge Donn, une vie de danseur », sur rts.ch, (consulté le )
  2. a et b Pauline Boivineau, Danse contemporaine, genre et féminisme en France (1968-2015), Angers, Université d’Angers, (lire en ligne)
  3. a et b « L’écrivain François Weyergans se souvient de son ami Jorge Donn », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. « DECES DU DANSEUR JORGE DONN A LAUSANNE UNE ETOILE S'ETEINT AU FIRMAMENT BEJARTIEN », sur Le Soir (consulté le )
  5. Alain Attyasse, « Le Presbytère de Béjart à Paris: tout sauf prude », sur ResMusica, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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