Joseph Autran — Wikipédia

Joseph Autran
Autran photographié par Étienne Carjat, vers 1865-1870.
Fonction
Fauteuil 9 de l'Académie française
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Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Joseph Autran
Signature d’Autran dans l’Anthologie des poètes français contemporains.
Signature Joseph Autran

Joseph Antoine Autran est un poète et auteur dramatique français, né le à Marseille où il est mort le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un négociant, il suit des études chez les jésuites à Aix-en-Provence, puis devient professeur particulier dans une institution religieuse.

En 1832, il devient connu par son ode à Lamartine et il continue à écrire des poèmes. Devenu d'une certaine renommée, il se voit offrir un poste de bibliothécaire à Marseille. Ses contacts avec Alexandre Dumas fils lui ouvrent la voie du théâtre[2]. Le il devient membre de l'Académie de Marseille[3].

Sa pièce la plus connue est La Fille d'Eschyle (1848), que couronna le prix Montyon attribué par l'Académie française. Ses candidatures successives à cette dernière institution furent le théâtre de l'affrontement des catholiques et des libéraux. Candidat des catholiques, il dut d'abord se retirer devant Octave Feuillet en 1862, puis perdit face à Camille Doucet en 1865. Finalement, une élection double fut l'occasion d'une entente entre les deux camps, et il fut mis au rang des Immortels en 1868, accompagné de Claude Bernard. Il sut réunir autour de lui plusieurs des grands écrivains de son époque, même si son talent personnel n'a pas été reconnu par la postérité. Il meurt d'une embolie pulmonaire, alors qu'il dicte à son secrétaire un fragment de La Comédie de l'Histoire. Il repose au cimetière de Grambois.

Œuvres[modifier | modifier le code]

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  • Le Départ pour l'Orient : ode à M. Alphonse de Lamartine (1832)
  • La Mer : poésies (1835)
  • Ludibria ventis : poésies nouvelles (1838)
  • L'An 40 : ballades et poésies musicales, suivies de Marseille (1840)
  • Milianah : poème (1841)[4].
  • Italie et Semaine sainte à Rome (1841)
  • La Fille d'Eschyle : étude antique en 5 actes, en vers, Paris, Théâtre de l'Odéon,
  • Les Poèmes de la mer (1852)
  • Le médecin du Luberon (1853), poème[5]
  • Laboureurs et soldats (1854)
  • La Vie rurale : tableaux et récits (1856)
  • Etienne et Clémentine (1858)
  • Épîtres rustiques (1861)
  • Le Poème des beaux jours (1862)
  • Le Cyclope, d'après Euripide (1863)
  • Paroles de Salomon (1869)
  • Sonnets capricieux (1873)
  • La Légende des paladins (1875)
  • Œuvres complètes (1875-82)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès no 731 sur le site des Archives départementales des Bouches-du-Rhône
  2. G. Walch, Anthologie des poètes français contemporains, 1920, pg 28
  3. Abbé Dassy, L'académie de Marseille, ses origines, ses publications, ses archives, ses membres, Marseille, Barlatier-Feissat, , 639 p. (lire en ligne), p. 604
  4. Barbey d'Aurevilly, les œuvres et les hommes, III, Les poètes. 1862, pg 268 ss. Wikisource:Page:Barbey d’Aurevilly - Les Poètes, 1862.djvu/268
  5. Revue des deux mondes, 1853, tome IV, p. 1042 en ligne