Joseph Louis d'Arbois de Jubainville — Wikipédia

Joseph Louis d'Arbois de Jubainville
Joseph Louis d'Arbois de Jubainville

Naissance
Neufchâteau (Vosges)
Décès (à 39 ans)
Jamaïque
Origine Drapeau de la France France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17791803

Joseph Louis d'Arbois de Jubainville, né le à Neufchâteau (Vosges) et mort de la fièvre jaune le sur un navire anglais au large des côtes de la Jamaïque, est un général de brigade de la Révolution française.

État de service[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière militaire comme cadet gentilhomme au régiment Dauphin-Infanterie (qui devint en 1791 le 29e régiment d'infanterie) le , à l'âge de 15 ans. Il est successivement sous-lieutenant le , et lieutenant le .

Guerres de la Révolution française[modifier | modifier le code]

Il passe capitaine le , chef de bataillon commandant le 3e bataillon de grenadiers réunis à l'armée de Belgique le . Il sert à Jemmapes le , puis au combat de la Roër le .

Il est nommé provisoirement par Dampierre adjudant général à l'armée du Nord le . Destitué comme suspect d'incivisme en qualité d'ex-noble le , il est réintégré comme capitaine adjoint aux adjudants généraux de l'armée d'Italie le , puis comme aide de camp du général Gaultier. Nommé provisoirement par Bonaparte chef de bataillon, aide-de-camp du général Gentilli le , il est envoyé à Corfou et il est chargé des fonctions de chef d'état-major, et même pendant quelque temps gouverneur de Corfou par intérim.

Il est envoyé en mission à Milan auprès du général Bonaparte par le général Gentilli. Il devient aide de camp de Kilmaine le . Destitué comme royaliste le à la suite d'une dénonciation du chef de brigade Roch Godart et des gens de Corfou, l'accusant de n'avoir pas signé une adresse au Directoire, il cesse ses fonctions le , puis est remis en activité toujours en qualité d'aide de camp de Kilmaine, l'année suivante, le .

Nommé adjudant général le , il est employé à Lyon sous Leclerc le , puis comme chef d'état-major de la division Richepanse à l'armée du Rhin en . Il est ensuite envoyé au corps d'observation de la Gironde le , puis est appelé à Brest pour servir dans l'expédition de Saint-Domingue le . Chef d'état-major de la division Boudet le , il sert à la prise de Port-au-Prince le , enlève le fort Saint-Joseph le lendemain. Nommé par le général en chef général de brigade provisoire en , il est employé sous Brunet à la division du Sud en . Il disperse des brigands dans la région de Tiburon le , et s'empare de Tiburon le .

Commandant sous Brunet aux Cayes de jusqu'à la capitulation du . Il passe comme adjudant-commandant au service de la marine le . Fait prisonnier par les Anglais, il est emmené sur le brick Le Pélican, où il est mis au secret et maltraité.

Il meurt de la fièvre jaune le à l'âge de 39 ans.

Source[modifier | modifier le code]

George Six, Dictionnaire des généraux de la Révolution et de l'Empire