Joseph von Radowitz (1797-1853) — Wikipédia

Joseph von Radowitz
Fonction
Membre du Parlement de Francfort
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Joseph Maria von RadowitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Maria Ernst Christian Wilhelm von RadowitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Enfants
Clemens von Radowitz (d)
Joseph Maria von RadowitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire

Joseph Maria Ernst Christian Wilhelm von Radowitz (1797-1853) est un général et un homme d'État conservateur prussien, célèbre pour sa volonté d'unifier l'Allemagne sous la direction de la Prusse par un accord négocié entre les princes régnants allemands.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille noble (de) catholique, Radowitz naît le à Blankenburg, dans le Harz, dans la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel, sa famille étant d'origine hongroise. Il reçoit une éducation militaire en France et combat dans l'armée de Napoléon. Comme jeune lieutenant dans l'artillerie westphalienne, il est blessé et fait prisonnier à la bataille de Leipzig (1813), puis entre au service du Hanovre et, en 1823, de la Prusse. Sa promotion est rapide et, en 1830, il devient chef du personnel général de l'artillerie.

En 1836, Radowitz devient militaire plénipotentiaire de la Prusse à la Diète fédérale de Francfort et, en 1842, est nommé à la cour de Karlsruhe, Darmstadt et Nassau. Il devient bientôt un ami intime du prince héritier (futur roi Frédéric-Guillaume IV), et la constitution prussienne de est une tentative pour réaliser les idées qu'il a exprimées dans son Gespräche aus den Gegenwart der Staat und Kirche, publié sous le pseudonyme « Waldheim » en 1846.

En et en , Radowitz est envoyé par le roi Frédéric-Guillaume à Vienne pour tenter d'arranger une action commune pour la reconstruction de la Confédération allemande. Au parlement de Francfort, il est chef de la droite conservatrice et, après sa démission, il est un défenseur de la politique d'union de la Prusse, qu'il défend au parlement prussien et à l'union d'Erfurt. Il est pratiquement responsable de la politique étrangère de la Prusse dès et, le , il est nommé ministre des Affaires étrangères. Il démissionne, cependant, dès le , devant le refus du roi de régler le conflit avec l'Autriche par un appel aux armes. En , il est nommé inspecteur général de l'instruction et de la formation militaires, mais consacre principalement le restant de sa vie à des travaux littéraires.

Il meurt le (à 56 ans).

Famille[modifier | modifier le code]

Radowitz se marie le à Berlin avec Maria Auguste Karoline Luise, comtesse von Voß (de) de la maison Groß-Gievitz (née le à Berlin et morte le dans la même ville)[1]. Les enfants suivants sont nés de ce mariage :

  • Marie Luise Auguste Mathilde Christiane Gerhardine Albertine (née le à Berlin)
  • Julius Felix Joseph Maria Friedrich August Karl Wilhelm (né le à Berlin et mort le dans la même ville)
  • Clemens Maria Ludwig Georg Hermann Leopold Alexis (de) (1832-1890), lieutenant-général prussien
  • Paul Maria Ludwig Eugen (né le à Berlin)
  • Joseph Maria (1839-1912), ambassadeur allemand à Madrid

Publications[modifier | modifier le code]

Radowitz a publié plusieurs traités politiques, Ikonographie der Heiligen, im Beitrag zur Kunstgeschichte (Berlin, 1834) et Devisen und Mottos des spätern Mittelalters (Berlin, 1850). Son Gesammelte Schriften paraît en cinq volumes à Berlin (1852-53).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gothaisches genealogisches Taschenbuch der gräflichen Häuser 1876. S. 959.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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