Journée de Jérusalem — Wikipédia

Journée de Jérusalem
« Marche de drapeaux » route de Jaffa le 25 mai 2006.
« Marche de drapeaux » route de Jaffa le 25 mai 2006.

Nom officiel (he) יום ירושלים
Observé par Israël
Type fête nationale israélienne
Signification jour anniversaire de la réunification de Jérusalem
Date 28 iyar en vertu du contexte
Célébrations diverses commémorations officielles, civiles et religieuses, parades, feu d'artifice, etc.
Lié à calendrier hébraïque

La journée ou le jour dit(e) « de Jérusalem » (יום ירושלים en hébreu, transcrit Yom Yer(o)ushalayim),

  • c'est-à-dire « journée de sa libération » (יום שחרור ירושלים, alors Yom shi'hrour Yeroushalayim),
  • ou « de son unification » (יום איחוד ירושלים, Yom I’houd Yeroushalayim),

est une date fixée par l’État d’Israël à la suite de sa reconquête armée de Jérusalem incluant la vieille ville lors de la guerre des Six Jours le 28 iyar 5727 du calendrier hébraïque correspondant au mercredi du calendrier grégorien.

Elle donne lieu en Israël depuis, chaque 28 iyar, à diverses cérémonies joyeuses ou commémoratives pour les soldats tombés lors des combats de libération, observées par l’ensemble de la population juive israélienne à l’exception de certains milieux haredim.

C’est également à cette date qu’est marquée une journée du souvenir pour les juifs d'Éthiopie morts lors de leur émigration vers Israël.

Yom Yeroushalayim dans les sources juives et officielles[modifier | modifier le code]

Un plan de partage de la Palestine prévoit en 1947 deux États indépendants, l'un à dominante juive et l'autre arabe, et une zone internationale, avec Jérusalem et ses environs devant être placés sous contrôle de la jeune O.N.U. Ce plan est rejeté par les Arabes palestiniens et tous les pays arabes alentour qui attaquent le nouvel État juif Israël le lendemain de sa proclamation, conduisant ainsi à une première guerre israélo-arabe.

Des accords d'armistice en 1949 prévoient un partage de la ville de Jérusalem suivant la ligne de front, entre une partie orientale désormais dénommée "Jérusalem-Est" sous contrôle jordanien et une partie occidentale sous contrôle israélien.
Jérusalem, avec sa vieille ville et ses principaux lieux de culte juifs, est vidée de son importante communauté juive et la présence juive y est interdite y compris sur les lieux saints ; profanations et destructions de synagogues et de cimetières y sont alors constatées. [réf. souhaitée]

Cette journée célèbre donc la réunification (mot faisant référence au psaume biblique 122, verset 3 : יְרוּשָׁלִַם הַבְּנוּיָה כְּעִיר שֶׁחֻבְּרָה לָּהּ יַחְדָּו) de la ville de Jérusalem après sa conquête par l'armée (tsahal) au cours de la guerre des Six Jours le / 28 Iyar 5727, l'infanterie investissant la Vieille ville.

Les soldats arrivent au mur occidental et le général Mordehai Gur commandant la région « Centre » déclare avec émotion : « L'esplanade du Temple est dans nos mains ! ». Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Un cessez-le-feu est décrété le . Le Parlement israélien de la Knesset adopte la proposition de loi sur l'administration de Jérusalem unifiée le 27.

Le , le gouvernement du pays proclame la date du 28 Iyar comme jour férié en tant que « journée de Jérusalem ».

Le , la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints. Comme pour la Journée de l'indépendance d'Israël, le Grand Rabbinat de l'État a décrété que chaque année, la Journée de Jérusalem devrait être célébrée dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.

Quand la date tombe un vendredi[1], Yom Yeroushalayim est avancée d'un jour comme cela est le cas le 2009 dès le 27 iyar au lieu de l'habituel 28 (voir encore la photographie droite de frontispice, du 25 mai 2006 ?).

On y croise de très nombreux adolescents avec des drapeaux dans une ambiance festive, lors de plusieurs concerts en plein air ou d'un grand feu d'artifice final au-dessus des murailles de la vieille ville.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. veille de S(h)ab(b)at ?

Voir aussi[modifier | modifier le code]