Juan Francisco de la Cerda — Wikipédia

Juan Francisco de la Cerda
Portrait de Juan Francisco de la Cerda Enríquez de Ribera, 8e duc de Medinaceli par Claudio Coello (musée national d'art de Catalogne).
Fonctions
Caballerizo mayor del rey (en)
Duc de Medinaceli
Duché de Medinaceli
Titre de noblesse
Duc de Medinaceli (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Juan Francisco Tomás Lorenzo de la Cerda Enríquez Afán de Ribera Portocarrero y CárdenasVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Antonio de la Cerda, 7th Duke of Medinaceli (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ana María Enríquez de Ribera y Portocarrero (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Caterina I d'Empúries (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Feliche María de la Cerda y Aragón (d)
Luis Francisco de la Cerda Medinaceli (en)
Doña Isabel Maria de La Cerda y de Aragón (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Juan Francisco de la Cerda Enríquez de Ribera, 8e duc de Medinaceli, 7e marquis de Cogolludo, 4e marquis d'Alcalá de la Alameda, 6e duc d'Alcalá de los Gazules, 9e comte de Los Molares, 9e marquis de Tarifa, 8e comte d'El Puerto de Santa María, né à Medinaceli le et mort à Madrid le , est un aristocrate et homme politique espagnol du XVIIe siècle. Il est le valido du roi Charles II d'Espagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Don Juan Francisco est le fils d'Antonio de la Cerda, 7e duc de Medinaceli et d'Ana María Luisa Enríquez de Ribera Portocarrero y Cárdenas, 5e duchesse d'Alcalá de los Gazules. Par son mariage le 2 mai 1653 avec Catalina de Aragón[1], Don Juan Francisco ajoute les titres de duc de Segorbe, de Cardona et de Lerma à ceux de la Maison de Medinaceli.

Le roi Charles II d'Espagne ne disposait pas des facultés mentales pour régner sur le pays. En 1677, son demi-frère illégitime, Juan José d'Autriche, fait chasser la reine-mère Marie-Anne de la Cour, et se fait nommer premier ministre. De grands espoirs naissent au moment de sa prise de pouvoir, mais son gouvernement sera court et décevant, don Juan décède le .

Comme ses prédécesseurs, Don Juan Francisco est un serviteur loyal de la Couronne d'Espagne, et à la mort de Juan José d'Autriche, il devient le favori du roi Charles II. Il réforme l'économie du pays de manière draconienne par la création de la Junta de Comercio y Moneda, mais les dévaluations monétaires qu'il décide conduisent à un effondrement des prix et à une forte spéculation sur les grains, ce qui conduira à plusieurs banqueroutes.

Dans plusieurs régions d'Espagne, des émeutes de la faim éclatent, conduisant à l'humiliante trêve de Ratisbonne avec la France, et à la démission de Don Juan Francisco. Il se retire de la politique et décède en 1691. Tous ses titres passent à son fils, Luis Francisco de la Cerda (en), suivi du neveu maternel de ce dernier, Nicolás Fernández de Córdoba (en ; issu des Suárez de Figueroa dans les mâles (es ; Aldeanueva de Figueroa), et des Fernández de Córdoba en lignée féminine : cf. l'article Gomez Suarez).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Catalina Antonia de Aragón Folch de Cardona y Cordoba (- ; en lignée mâle, c'est une une Fernandez de Cordoba-branche de Comares, cf. l'article Pallars), fille de Luis de Aragón (1608-1670), duc de Cardona et de Ségorbe, comte d'Empuries/d'Ampurias, marquis de Comares et de Pallars (Sobirà), et de Marianna de Sandoval, duchesse de Lerma. Elle hérite des duchés paternel et maternel et les transmet à son époux et à leur descendance.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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