Julien Green — Wikipédia

Julien Green
Julien Green en 1933.
Fonction
Fauteuil 22 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Julian Hartridge GreenVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
David Irland, Théophile DelaporteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activité
Fratrie
Autres informations
Membre de
Distinctions
Œuvres principales
Les Pays lointains, Partir avant le jour (d), Mont-Cinère (d), Léviathan (d), Adrienne Mesurat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Julien Green
Signature

Julien Green, né Julian Hartridge Green ( à Paris 17e à Paris 7e)[1], est un écrivain américain de langue française, le premier étranger membre de l'Académie française et l'un des rares auteurs à avoir été publié dans la collection de la Pléiade de son vivant[2]. Il est considéré comme un des écrivains majeurs du XXe siècle. Son œuvre, en particulier son monumental Journal mais aussi plusieurs de ses romans (Adrienne Mesurat, Léviathan, Épaves, Moïra...), a été saluée par les plus grands et continue d'être étudiée en France comme à l'étranger.

Biographie[modifier | modifier le code]

L'immeuble[3] où vécut la famille Green de 1916 à 1932, 16, rue Cortambert, Paris 16e.
Crypte de la chapelle de la rue Cortambert, Paris.

Julien Green est né à Paris, 4, rue Ruhmkorff[4], de parents américains, descendant du côté de sa mère du sénateur et représentant démocrate de la Géorgie au congrès américain Julian Hartridge (en) (1829-1879) et dont Julien Green porte le prénom (Green a été baptisé « Julian » ; l'orthographe a été changée en « Julien » par son éditeur français dans les années 1920). Il grandit dans le 16e arrondissement de Paris, puis au Vésinet et passe ses vacances dans la commune d'Andrésy, dans les Yvelines. Il poursuit toutes ses études en France au lycée Janson-de-Sailly. Sa mère, protestante pieuse et aimante, meurt alors qu'il a 14 ans, et la famille déménage rue Cortambert, à Paris.

Il se convertit au catholicisme en 1916, à la suite de son père et de toutes ses sœurs, ainsi qu'il le raconte dans Ce qu'il faut d'amour à l'homme, son autobiographie spirituelle. Il abjure l'anglicanisme à la crypte de la chapelle des sœurs de la rue Cortambert. Âgé de seulement 17 ans, Julian Green réussit à rejoindre les rangs de la Croix-Rouge américaine, puis est détaché dans l’artillerie française en 1918 en tant que sous-lieutenant et sert en Italie. Démobilisé en , il se rend pour la première fois aux États-Unis en septembre de la même année et effectue trois ans d'études à l’université de Virginie, où il éprouve un premier amour chaste et secret pour un camarade d'études. Il écrit son premier livre en anglais, avant de revenir vivre en France.

À Paris, il rencontre Robert de Saint Jean en 1924. Ils resteront liés durant soixante ans, cohabitant pendant de longues périodes. La publication du Journal intégral, à partir de 2019, a révélé que cet amour, longtemps présenté comme platonique, revêtait aussi une dimension sexuelle[5],[6] et qu'il a été toute sa vie tiraillé entre ses désirs homosexuels et sa foi catholique[7].

Green songe à une carrière de peintre (il fait la connaissance de Christian Bérard), mais la reconnaissance obtenue dans les années 1920, dès la publication de son premier roman, l'oriente définitivement vers l'écriture. Grâce à la complicité de Jacques de Lacretelle, il côtoie le milieu littéraire parisien, en particulier Jacques Maritain et sa femme Raïssa, François Mauriac, André Gide ou Jean Cocteau, mais aussi Jean Desbordes ou Gabriel Marcel (ce qu'atteste son Journal intégral, dans lequel de nombreux commentaires, parfois sévères, sur les grandes figures du milieu littéraire de l'entre-deux-guerres, sont désormais publiés)[8].

En , après la défaite de la France, il retourne en Amérique. En 1942, il est mobilisé et envoyé à New York pour servir au Bureau américain de l'information de guerre. De là, cinq fois par semaine, il s'adresse à la France dans l'émission de radio Voice of America, travaillant entre autres avec André Breton. Il enseigne la littérature dans une faculté de jeunes filles américaines. Julien Green revient en France juste après la Seconde Guerre mondiale et retourne à la foi de sa jeunesse.

Pierre tombale de Julien Green, église de Klagenfurt, Autriche.

Il est élu à l'Académie française le , au fauteuil 22, succédant à François Mauriac. La réception officielle a lieu le  ; il en est le premier membre étranger. Le 14 novembre 1996, alors qu'il en est le doyen, il décide de quitter officiellement cette institution. Son siège n'est cependant déclaré vacant qu'à son décès.

En 1972, il décline la proposition du président de la République, Georges Pompidou, d'acquérir la nationalité française.

Il est enterré le à Klagenfurt en Autriche dans l'église Saint-Égide (de). Ému par une statue ancienne de la Vierge Marie lors d'une visite en 1990, l'écrivain avait en effet émis le désir d'être inhumé dans une des chapelles de cette église, l’Église catholique ayant, en France, refusé son inhumation en l’église d'Andrésy[9]. Éric Jourdan, son fils adoptif, repose à ses côtés depuis 2015.

Œuvre[modifier | modifier le code]

L'œuvre de Julien Green se compose de romans, d'essais, de pièces de théâtre et d'une autobiographie mais aussi d'un journal.

Le journal[modifier | modifier le code]

Le Journal de Green couvre la période de 1919 à 1998. Ce journal offre une chronique de sa vie littéraire et religieuse, et surtout un panorama unique de la scène artistique et littéraire à Paris sur près de 80 ans.

Une édition intégrale du journal, incluant environ 60 % de contenus inédits, en particulier sur la vie sexuelle très active de Green, mais aussi sur son quotidien et ses amitiés ou inimitiés littéraires est en cours depuis [10],[6],[11],[12].

Thèmes[modifier | modifier le code]

L'œuvre de Green est marquée tant par son homosexualité que par sa foi catholique, et dominée par la question de la sexualité et celle du bien et du mal. La plupart des livres de ce catholique pratiquant par périodes s'intéressent aux problèmes de la foi et de la religion ainsi qu'à l'hypocrisie.

Plusieurs de ses livres évoquent le Sud des États-Unis. Profondément marqué par la guerre de Sécession, l'auteur se considère dans ses écrits comme un « Sudiste ». Il a hérité ce patriotisme de sa mère, qui venait d'une famille distinguée du Sud. Quelques années avant la naissance de Julien, un choix de poste en Allemagne ou en France fut proposé à son père. La mère de Julien appuya le choix de la France en raison du fait que les Français étaient « aussi un peuple fier, récemment vaincus dans la guerre et nous nous comprendrons mutuellement » (référence à la défaite française de 1871 dans la guerre franco-prussienne).

Postérité[modifier | modifier le code]

Même si Julien Green a écrit l'essentiel de son œuvre en français, il a aussi publié quelques rares ouvrages en anglais puisqu'il était parfaitement bilingue. Il a aussi traduit certaines de ses propres œuvres en anglais ainsi que des auteurs comme Charles Péguy. Quelques-unes de ses traductions sont publiées dans Le langage et son double, en édition bilingue présentant le texte anglais en regard du texte français, ce qui permet la comparaison directe.

Quatre de ses ouvrages ont été adaptés au cinéma ou à la télévision. Léviathan (1962), réalisé par Léonard Keigel et dont il a écrit lui-même le scénario, en est le plus connu ; parmi les acteurs figurent Marie Laforêt, Louis Jourdan et Lilli Palmer. Les téléfilms Adrienne Mesurat (1953), Si j'étais vous (1971) et Mont-Cinère (1970) de Jean-Paul Roux, dont il a écrit aussi le scénario avec Robert de Saint Jean, parmi les acteurs Victor Lanoux.

Green a également écrit le scénario et les dialogues de La Dame de pique (1965), d'après une nouvelle de Pouchkine.

On notera également une adaptation théâtrale de Mont-Cinère, de Stéphane Bouvet, au Bouffon Théâtre (Paris 19e) et au Ranelagh, (Paris 16e).

Le roman Si j'étais vous a inspiré la psychanalyste Melanie Klein[réf. nécessaire].

Archives[modifier | modifier le code]

Ses manuscrits, dont son journal, et une grande partie de sa correspondance ont intégré les collections de la Bibliothèque nationale de France en 2021, dans le cadre de la succession de son fils adoptif, Éric Jourdan, et en dépit du projet de ce dernier de disperser ces documents en 2011[7].

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative, 16 rue Cortambert (Paris).

Son œuvre a été récompensée par de multiples prix, notamment :

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans et nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Mont-Cinère, Paris, Plon-Nourrit et Cie, .
  • Adrienne Mesurat, Paris, Plon, .
  • Le Voyageur sur la terre, Paris, éditions de la Nouvelle Revue française, .
  • Léviathan, Paris, Plon, .
  • L'Autre sommeil, Paris, Gallimard, .
  • Épaves, Paris, Plon, .
  • Le Visionnaire, Paris, Plon, .
  • Minuit, Paris, Plon, .
  • Varouna, Paris, Plon, .
  • Si j'étais vous, Paris, Plon, .
  • Moïra, Paris, Plon, .
  • Le Malfaiteur, Paris, Plon, .
  • Chaque Homme dans sa nuit, Paris, Plon, .
  • L'Autre, Paris, Plon, .
  • La Nuit des fantômes (livre pour enfant), Paris, Plon, .
  • Le Mauvais lieu, Paris, Plon, .
  • Les Pays lointains (Dixie I), Paris, Le Seuil, .
  • Les Étoiles du sud (Dixie II), Paris, Le Seuil, .
  • Ralph et la quatrième dimension (livre pour enfant), Paris, Flammarion, .
  • Dixie (Dixie III), Paris, Le Seuil, .
  • L'Inconnu et autres récits, Paris, Fayard, .

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Sud, théâtre de l'Athénée, Paris, 1953.
  • L'Ennemi, théâtre des Bouffes-Parisiens, Paris, 1954.
  • L'Ombre, théâtre Antoine, Paris, 1956.
  • Demain n'existe pas, 1979.
  • L'Automate, 1979-1980.
  • L'Étudiant roux, 1993.

Journal[modifier | modifier le code]

  • Journal intégral
    • Tome 1 de 1919 à 1940, Robert Laffont (bouquins), Paris, 2019, 1376 p.
    • Tome 2 de 1940 à 1945, Robert Laffont (bouquins), Paris, 2021, 1408 p.
    • Tome 3 de 1946 à 1950, Robert Laffont (bouquins), Paris, 2021, 1056 p.
  • Journal, 1938-2006, 19 volumes.
    • On est si sérieux quand on a 19 ans (journal 1919-1924), Fayard, 1993.
    • I, Les Années faciles (1926-1934), Plon, 1938.
    • II, Derniers beaux jours (1935-1939), Plon, 1939.
    • III, Devant la porte sombre (1940-1943), Plon, 1946.
    • IV, L'Œil de l'ouragan (1943-1945), Plon, 1949.
    • V, Le Revenant (1946-1950), Plon, 1951.
    • VI, Le Miroir intérieur (1950-1954), Plon, 1955.
    • VII, Le Bel aujourd'hui (1955-1958), Plon, 1958.
    • VIII, Vers l'invisible (1958-1967), Plon, 1967.
    • IX, Ce qui reste de jour (1966-1972), Plon, 1972.
    • X, La Bouteille à la mer (1972-1976), Plon, 1976.
    • XI, La Terre est si belle… (1976-1978), Le Seuil, 1982.
    • XII, La Lumière du monde (1978-1981), Le Seuil, 1983.
    • XIII, L'Arc-en-ciel (1981-1984), Le Seuil, 1988.
    • XIV, L'Expatrié (1984-1990), Le Seuil, 1990.
    • XV, L'Avenir n'est à personne (1990-1992), Fayard, 1993.
    • XVI, Pourquoi suis-je moi ? (1993-1996), Fayard, 1996.
    • XVII, En avant par-dessus les tombes (1996-1997), Fayard, 2001.
    • XVIII, Le Grand large du soir (1997-1998), Flammarion, 2006.

Autobiographies[modifier | modifier le code]

  • (en) Memories of Happy Days, Harper and brothers, New York and London, 1942.
    • Traduction : Souvenirs des jours heureux, Flammarion, Paris, 2007.
  • Partir avant le jour (1900-1916), Grasset, Paris, 1963.
  • Mille Chemins ouverts (1916-1919), Grasset, Paris, 1964.
  • Terre lointaine (1919-1922), Grasset, Paris, 1966.
  • Jeunesse, Plon, Paris, 1974.
  • Jeunes années, 1985. Réédition des 4 volumes de biographie.

Essais et ouvrages divers[modifier | modifier le code]

  • Pamphlet contre les catholiques de France (sous le pseudonyme de Théophile Delaporte), impr. de Darantière, Dijon, 1924.
  • Les Clefs de la mort, La Pléiade, Paris, 1927.
  • Suite anglaise, Les Cahiers de Paris, Paris, 1927.
  • Ce qu'il faut d'amour à l'homme, Plon, Paris, 1978.
  • Frère François, Le Seuil, Paris, 1983.
  • rééd. 2005 (ISBN 978-2-02-084318-8).
  • Paris, Champ Vallon, Paris, 1984.
  • Le Langage et son double, éditions de la Différence, Paris, 1985.
  • Villes, éditions de la Différence, Paris, 1985.
  • Liberté chérie, Le Seuil, Paris, 1989.
  • Journal du voyageur, Le Seuil, Paris, 1990.
  • L'Homme et son ombre, Le Seuil, Paris, 1991.
  • Dionysos, Fayard-L’Atelier Contemporain, 1994, 70 p. Édition originale enrichie de 7 eaux-fortes de Robert Clévier.
    • Dionysos ou La chasse aventureuse : poème en prose, Fayard, Paris, 1997 (rééd.)
  • Jeunesse immortelle, Gallimard, Paris, 1998.

Bibliographie critique[modifier | modifier le code]

  • Carole Auroy, Julien Green : le miroir en éclats : étude sur l'autobiographie, Paris, Cerf, coll. « Litterature », , 173 p. (ISBN 978-2-204-06511-5).
  • Denise Bourdet, « Julien Green », dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
  • Philippe Derivière, Julien Green : les chemins de l'errance, Le Rœulx, Talus d'approche, , 157 p. (ISBN 978-2-87246-025-0).
  • Marc Eigeldinger, Julien Green et la tentation de l'irréel, Éditions des Portes de France, Paris, 1947.
  • Jean-Laurent Prévost, Julien Green ou l'âme engagée, Vitte, 1960
  • Yves Floucat, Julien Green et Jacques Maritain. L'amour du vrai et la fidélité du cœur, Paris, Éditions Pierre Téqui, 1997.
  • Jean-Claude Joye, Julien Green et le monde de la fatalité, Arnaud Druck, Berne, 1964.
  • Melanie Klein, « L'identification » (Sur un roman de Julien Green : Si j'étais vous). Dans Envie et gratitude. Paris, Gallimard-Tel, 1978, (ISBN 2-07-029780-2).
  • (en) Michael Dwyer, Julien Green : a critical study, Dublin, Ireland Portland, OR, Four Courts Press, (ISBN 1-85182-275-5).
  • Annette Tamuly, Julien Green à la recherche du réel : approche phénoménologique, Naaman, Sherbrooke (Canada), 1976.
  • Wolfgang Matz, Julien Green, le siècle et son ombre. Traduit de l'allemand. Gallimard-Arcades, 1998.
  • Louis-Henri Parias, Julien Green, corps et âme. Fayard, 1994.
  • Valérie Catelain, Julien Green et la voie initiatique, Bruxelles, Le Cri Académie royale de langue et de littérature françaises, (ISBN 978-2-87106-388-9).
  • Anne Green, Mes jours évanouis, Paris, le Livre de poche, (ISBN 978-2-253-00259-8).
  • Noël Herpe, L’irrationnel chez François Mauriac et chez Julien Green, no 15 des Cahiers Mauriac, Grasset, 1988. « François Mauriac et Julien Green, biographes de leur enfance », no 17 des Cahiers Mauriac, Grasset, 1990. « Moïra de Julien Green ou l’Enfer de la pureté », no 20 de La Licorne, université de Poitiers, 1991. « Julien Green et le théâtre », La Nouvelle Revue française, .
  • Frédéric Canovas, « “Là-bas plus qu’ici” : Julien Green, l’exil américain et la vision de l’Europe. » Julien Green et l’Europe, sous la direction de Daniela Fabiani, Paris, Le Manuscrit, 2012, pp. 199-216.
  • Frédéric Canovas, « “Le bonheur est dans la lumière” : visions de Rome entre flammes et ténèbres. » Littératures 76 (printemps 2017), pp. 65-75.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 17/2343/1900 ; avec mention marginale du décès.
  2. François Sureau, « Le diable ou le bon dieu », L'Express, 4 juin 1998.
  3. « Nous occupions le premier étage de l'immeuble, au-dessus d'une librairie et d'un magasin de fleuriste. En se penchant un peu par les fenêtres, on voyait les marronniers de l'avenue Henri-Martin. » (Jeunes années, Seuil, 1984, p. 741)
  4. « Je suis né le 6 septembre 1900, rue Ruhmkorff » (Souvenirs des jours heureux, p. 10).
  5. Le Journal de Julien Green est publié depuis 1938 et a fait l'objet de multiples éditions (dont la Pléiade). Toutefois, de nombreux passages, en particulier ceux qui se rapportaient à sa vie sexuelle, avaient été omis par l'auteur. La parution du Journal intégral (Bouquins, Robert Laffont, 2019) atteste que Green a également eu des relations sexuelles avec de très nombreux hommes, souvent contre rémunération.
  6. a et b Frédéric Martel, « Le siècle d’enfer de l’écrivain catholique et homosexuel Julien Green », France Culture, 12 septembre 2019.
  7. a et b « Les manuscrits de Julien Green à la Bibliothèque nationale de France », sur KOMITID, (consulté le )
  8. Journal intégral (tome 1, Bouquins, Robert Laffont, 2019). La plupart des critiques n'avaient pas été publiés dans le Journal, ils le sont aujourd'hui dans le Journal intégral. Voir par exemple ses propos très durs, souvent contrebalancés par des témoignages d'admiration et d'affection, sur Mauriac, p. 146 ; sur Gide, p. 195 ou p. 239 ; sur Maritain, voir p. 155 ou p. 257, etc.
  9. « Les fidèles catholiques d’Andrésy n’avaient pu souffrir qu’on me donnât un tombeau dans la belle église, à cause de ce que j’ai appelé les déviations de ma jeunesse prolongée jusqu’en 1956 », Journal, 1991.
  10. Victor de Sepausy, « Julien Green dévoile tout dans la version intégrale de son journal », ActuaLitté, 21 mai 2019.
  11. Philippe Lançon, « Du côté de Sodome : le “Journal intégral” de Julien Green », next.liberation.fr, 20 septembre 2019.
  12. Florent Georgesco, « “Journal intégral”, de Julien Green : amour, mystique et contingences », Le Monde, 1er novembre 2019.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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