Justice (cuirassé) — Wikipédia

Justice
illustration de Justice (cuirassé)
Le cuirassé Justice.

Type cuirassé
Classe Liberté
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer
Lancement
Armé
Statut Condamné le
Démoli le
Équipage
Équipage 749
Caractéristiques techniques
Longueur 133,80 m
Maître-bau 24,30 m
Tirant d'eau 8,40 m
Déplacement 14 800 tonnes
Propulsion 3 machines à vapeur à triple expansion
24 chaudières Niclausse
3 hélices
Puissance 18 500 cv
Vitesse 19,4 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 × 2 canons de 305 mm
10 canons de 194 mm
12 canons AA de 65 mm
8 canons AA de 47 mm
2 TLT de 450 mm
10 mines 1892
10 mines Harlé no 2
Rayon d'action 1 900 milles
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon

La Justice est un cuirassé de la marine française construit à La Seyne-sur-Mer à partir de 1902.
C'est un cuirassé de type Pré-Dreadnought de la Classe Liberté[1].

Actions de guerre[modifier | modifier le code]

Le , la Justice participe à un engagement contre un petit croiseur et un contre-torpilleur autrichien, respectivement le Zenta et le Ulan à la bataille d'Antivari (actuel Bar). Lors du combat, un obus explose prématurément dans un de ses dix canons de 194 mm. Le fût en est détruit[2].

En , le cuirassé subit des mutineries de la mer Noire pendant la guerre civile russe et fait partie de la section de débarquement contre l'Armée rouge. En , à la suite de l'évacuation de Sébastopol, la Justice doit prendre en remorque le cuirassé Mirabeau, endommagé à la suite d'un échouement, jusqu'à Toulon[2].

Autres actions[modifier | modifier le code]

Le , après un tremblement de terre à Messine, la Justice participe au secours des sinistrés[2].
Le , pour le tricentenaire de la découverte du fleuve Hudson, il fait la traversée de Brest à New York à 17 nœuds de moyenne[2].
Le , le navire participe au sauvetage de l'équipage du cuirassé Liberté, endommagé à la suite de l'explosion d'une de ses soutes à munitions[2].


Incidents de bord[modifier | modifier le code]

Le , la Justice est obligée de noyer ses soutes à la suite d'un incendie dans une de ses réserves à munitions[2].
Le et le , par deux fois, le navire entre en collision avec le cuirassé Démocratie. La première fois des avaries légères sont à déplorer. La seconde fois, l'abordage entraîne la casse de son gouvernail ainsi que de son hélice centrale[2].

Mise en réserve[modifier | modifier le code]

En , la Justice est mise en réserve et est affectée aux écoles de l'Océan. Placée en réserve spéciale en , elle est finalement désarmée définitivement en [2].
Le , ce navire est condamné puis vendu pour démolition à Brest le [2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « FRA Liberte », sur NavalHistory.flixco.info
  2. a b c d e f g h et i Yves DUFEIL – Franck LE BEL – Marc TERRAILLON, « Cuirassé JUSTICE - Marine Nationale », sur Navires-14-18.com,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]