Kamal al-Labwani — Wikipédia

Kamal al-Labwani
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Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
كمال اللبوانيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Prononciation

Kamal al-Labwani (en arabe: كمال اللبواني) est un médecin et militant des droits de l'homme, né le , à Al-Zabadni (en arabe: الزبداني) en Syrie.

Il est arrêté, une première fois, par la police syrienne en et emprisonné dans la prison d'Adra[1], jusqu'en [2]. Selon l'ONGI Amnesty International, cette arrestation est motivée par sa participation à une réunion politique menée par Riad Seïf, le [1]. L'ONG le considère comme un prisonnier d'opinion et affirme avoir des informations faisant état de torture et mauvais traitement envers le médecin[3].

Le , à son retour d'un voyage en Europe et aux États-Unis, où il s'est entretenu de l'opposition syrienne avec des membres de la maison blanche et des organisations de défense des droits de l'homme, il est de nouveau arrêté[4].

Le il est condamné à 12 ans de prison pour "communication avec un pays étranger et incitation à attaquer la Syrie"[5],[6].

En mars 2009, le Groupe de travail des Nations unies sur les détentions arbitraires, un organisme des Nations unies chargé des enquêtes sur les plaintes de détention arbitraire, affirme que M. Labwani « avait été condamné pour l'expression pacifique de ses opinions politiques et pour avoir mené des activités politiques » protégées par le droit international, et a également jugé son procès inéquitable.

Le mercredi , lors d'un sit-in réclamant la libération de prisonniers politiques, 32 personnes sont arrêtées et inculpées pour « atteinte au prestige de l’État », parmi elles, quatre membres de la famille de Kamal al-Labwani, ainsi que Souheïr Atassi et Nahed Badaouia, militantes des droits de l'Homme[7].

Il est libéré en par l'avocate des droits de l'homme Catherine al Talli et les opposants Walid al Bunni et Fawaz al Tello[8].

Kamal al-Labwani devient réfugié en Suède[9].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en)Syria: Smothering freedom of expression: the detention of peaceful critics « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), publié sur le site d'Amnesty International
  2. (en)State Dept. Dismisses Syria Offer, article écrit par Barry Schweid, publié sur le site du Washington Post, le 10 novembre 2005
  3. « Dossier Individu en danger : Kamal al Labwani (Syrie) », sur Amnesty International Belgique (consulté le )
  4. Syrie : un militant du "Printemps de Damas" est remis en liberté, publié le 15 novembre 2011, sur le site d'Amnesty International
  5. (en) Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue et 34th Floor | New York, « Syria: Peaceful Activist Gets 12 Years With Hard Labor », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  6. « Amnesty International déplore la peine de douze années d’emprisonnement imposée à Kamal al Labwani », sur Amnesty International (consulté le )
  7. « Syrie: 32 manifestants inculpés pour "atteinte au prestige de l'Etat" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  8. « Syrie: Création d'une organisation dissidente au sein de l'opposition », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  9. « Un opposant syrien appelle Israël à soutenir une zone de sécurité pour les civils à sa frontière », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )