L'Après — Wikipédia
L'Association pour une République écologique et sociale L'Après | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | (enregistrement de l'association) (lancement du mouvement) |
Scission de | La France insoumise |
Fusion de | Gauche démocratique et sociale (2025) |
Siège | 8, rue Paul-Belmondo 75012 Paris |
Journal | Démocratie & socialisme |
Positionnement | Gauche[1] |
Idéologie | Socialisme Écologie politique |
Affiliation française | Nouveau Front populaire |
Couleurs | violet, blanc et orange |
Site web | www.l-apres.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Cyrielle Chatelain (EcoS) |
Représentation | |
Députés | |
Conseillers régionaux | |
Conseillers départementaux | |
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L'Après, acronyme de L'Association pour une République écologique et sociale, est un mouvement politique français de gauche créé en et annoncé en de la même année.
La Gauche démocratique et sociale est dissoute dans L'Après en février 2025.
Historique
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En gestation depuis les élections européennes[2], le mouvement L'Après est officiellement annoncé le à Bagnolet[3], soit quelques jours après les élections législatives. Il est créé à l'initiative de plusieurs dissidents de La France insoumise, tels que Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Raquel Garrido[4], Hendrik Davi ou Olivier Madaule[5]. Il négocie avec les écologistes et les communistes dans le but de siéger ensemble à l'Assemblée nationale[2]. Pierre-Yves Legras, proche de Corbière et responsable de publication du site L'Après, dit qu'il « a été pensé sur le modèle de PRS »[6].
Le mouvement annonce ne pas avoir comme objectif de « bousculer, remplacer ou affronter »[2] l'entente entre les différents partis de gauche mais être même « au service du Nouveau Front populaire » : l'association se revendique unitaire, et son objectif annoncé est de « cimenter le Nouveau Front populaire pour changer de politique » et « permettre au rassemblement des gauches et des écologistes de grandir et gagner dans le pays »[7],[5].
Des critiques émergent le jour du lancement du mouvement par plusieurs cadres insoumis comme Adrien Quatennens ou Nadège Abomangoli, pointant du doigt le fait que le mouvement ne soit pas né d'une initiative récente mais existe administrativement depuis le , lors de la campagne des élections européennes et avant la non-réinvestiture des initiateurs du mouvement par La France insoumise[6]. Clémentine Autain explique dans un premier temps la date du par une erreur dans les mentions légales du site web. Pierre-Yves Legras affirme ensuite « avoir déposé les statuts de l’association dès le mois de mai, au moment de la campagne des européennes »[6].
Le même jour, François Ruffin indique ne pas souhaiter rejoindre le mouvement pour le moment, à la différence du président de son parti Picardie debout !, Guillaume Ancelet[7]. Pascale Martin, députée LFI sortante battue aux législatives, le rejoint[8].
En , des discussions entre l'Après, la Gauche démocratique et sociale, Ensemble, Génération.s s'engagent ayant pour but final une potentielle fusion de ces forces politiques[9]. La Gauche écosocialiste et Alternative communiste se sont retirés au début[10], puis Picardie debout ! le . Nouvelle Donne a également été sollicitée[9]. Le , L'Après fusionne avec la Gauche démocratique et sociale[11].
Démocratie & socialisme devient le journal de L'Après[12][source secondaire souhaitée].
Élus
[modifier | modifier le code]Députés
[modifier | modifier le code]XVIIe législature (2024-)
[modifier | modifier le code]- Clémentine Autain, 11e circonscription de la Seine-Saint-Denis
- Alexis Corbière, 7e circonscription de la Seine-Saint-Denis
- Hendrik Davi, 5e circonscription des Bouches-du-Rhône
- Danielle Simonnet, 15e circonscription de Paris
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Les insoumis « frondeurs » s'organisent et préparent « L'Après » »
, sur Les Échos, (consulté le ).
- « Les dissidents de La France insoumise lancent "L'après" leur mouvement à l'Assemblée nationale »
, sur Nice-Matin, (consulté le )
- ↑ Eloïse Cimbidhi, « Législatives : «Purgés» de LFI, les mélenchonistes repentis lancent leur mouvement »
, Le Figaro, (consulté le )
- ↑ Hugo Septier, « Autain, Corbière, Simmonet… Les dissidents LFI lancent une "nouvelle force politique" nommée L'Après »
, sur BFM TV, (consulté le )
- Agence France-Presse, « Législatives 2024 : C’est quoi "L’Après", cette nouvelle force politique des dissidents de LFI ? »
, 20 Minutes, (consulté le )
- Anaïs Condomines et Vincent Coquaz, « L’association l’Après de Clémentine Autain a-t-elle été créée avant la «purge» chez LFI ? »
, sur Libération, (consulté le )
- Marceau Taburet, « Les ex-frondeurs de La France insoumise préparent « L’Après » avec un nouveau mouvement », sur Le HuffPost, (consulté le )
- ↑ « « Attitude déloyale » : les Insoumis de Dordogne réagissent à l’exclusion de Pascale Martin du parti »
, Sud Ouest, (consulté le )
- « Réponse de la GDS à l'Apres en vue d'une fusion », sur www.gds-ds.org (consulté le )
- ↑ « Constance et avancée du combat pour l’union de toute la gauche », sur www.gds-ds.org (consulté le )
- ↑ Margot Bonnéry, « "Cimenter le NFP", "laisser les ego de côté"… Pourquoi l'Après, le mouvement des purgés de la FI et la Gauche Démocratique et Sociale fusionnent », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Construire ensemble le regroupement des gauches unitaires ! Rejoindre l’Après ! », sur www.gds-ds.org (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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