L'Horloger de Saint-Paul — Wikipédia

L'Horloger de Saint-Paul

Réalisation Bertrand Tavernier
Scénario Jean Aurenche
Pierre Bost
Bertrand Tavernier
Musique Philippe Sarde
Acteurs principaux
Sociétés de production Lira Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 105 minutes
Sortie 1974

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Horloger de Saint-Paul est un film français coécrit et réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1974. Il s'agit de l'adaptation du roman L'Horloger d'Everton de Georges Simenon, dont l'action se déroule aux États-Unis.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Michel Descombes (Philippe Noiret), séparé puis veuf, un horloger bon vivant du quartier Saint-Paul, à Lyon, vit seul avec son fils Bernard. Un matin, deux policiers se présentent à sa boutique et le questionnent sur son fils, sans lui dire ce qui lui est arrivé. Il est immédiatement accompagné hors de Lyon sur le lieu où sa camionnette a été retrouvée, vide. Là, le commissaire Guiboud (Jean Rochefort) lui apprend que son fils a tué un homme.

Bernard poursuit sa cavale, avec sa petite amie Liliane. Celui qu'il a tué, c'est Razon, un vigile de l'entreprise où elle travaillait. Très mal vu des salariés, il l'a fait licencier pour un vol de transistor dont il est seul « témoin », et il semble qu'il ait au moins harcelé sexuellement et peut-être violé Liliane, ce qui serait la véritable cause de cette accusation. Les jeunes gens sont muets sur ce fait, Bernard disant seulement qu'il a « tué une ordure ».

Tout au long de l'enquête, Michel se met à douter et à culpabiliser, se disant qu'il ne connaît pas son fils. Bernard et Liliane sont finalement arrêtés sur l'île de Bréhat, Bernard, qui n'explique toujours pas plus clairement son acte, refuse d'abord de voir son père. Tant son avocat que le commissaire Guiboud, qui se révèle un flic humain, conseillent à Michel de convaincre Bernard de mettre l'accent sur l'aspect sexuel de l'affaire, jugeant que plaider le crime passionnel permettrait d'obtenir des circonstances atténuantes. Il les éconduit en leur disant que c'est à son fils de décider de sa défense.

Michel se solidarise de plus en plus avec son fils, ce qu'il proclame lors du procès. Celui-ci est condamné à vingt ans de prison et Michel est atterré. Leurs échanges au parloir de la prison montrent, à la fin du film, qu'une véritable connivence s'est installée entre eux.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a entièrement lieu à Lyon durant 36 jours[1], et dans sa région dans le département du Rhône[2] :

  • La longue scène initiale de repas dans un bouchon lyonnais avec Michel Descombes et ses amis a été tourné au Garet, situé rue du Garet près de l'Hotel de Ville[3]. Lorsqu'il sort avec son ami Antoine, Michel traverse la place des Terreaux, où la fontaine Bartholdi est encore située en face de l'hotel de ville (déplacée en 1994).
  • 26 place du Port-Neuville, le bâtiment est reconnaissable à l'escalier en forme de fer à cheval situé dans la cour intérieure. On peut voir le personnage de Philippe Noiret sortir en voiture de la cour intérieure.
  • place Rouville, située dans 1er arrondissement de Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse (vue en balcon sur la boucle de la Saône), où le personnage du commissaire laisse Michel Descombes à un arrêt de trolleybus.
  • l'île aux Cygnes dans le parc de la Tête d'or, où le commissaire (joué par Jean Rochefort) promène son chien et rencontre Michel Descombes devant le monument aux morts. On les voit ensuite emprunter le souterrain reliant l'île à la berge.
  • Le jardin et la maison où Michel Descombes va rendre visite à Madeleine Fourmet, qui l'a aidé à élever Bernard, sont l'ancienne maison du père de Bertrand Tavernier durant la deuxième guerre mondiale, où le réalisateur a passé ses premières années. Située rue Chambovet dans le quartier de Monchat (Lyon 3e), la maison a été détruite peu après le film et le jardin est devenu un jardin public et non pas un hôpital comme le dit Madeleine[4].
  • l'aéroport de Lyon-Bron, où ils atterrissent lorsque l'avion ramène le commissaire, Michel Descombes et son fils Bernard après son arrestation. L'avion est un Beechcraft 99 Airliner de la compagnie TAT immatriculé F-BSTU. Les scènes censées se passer à l'aéroport de Saint-Brieuc ont été tournées à l'aéroport de Saint-Étienne Loire à Andrézieux-Bouthéon dans la Loire.
  • Les Halles de Lyon situées dans le quartier de La Part-Dieu, où l'on voit Michel Descombes et le commissaire prendre un repas ensemble. Celles-ci ne s'appellent pas encore « Halles de Lyon Paul Bocuse » à l'époque du tournage, l'hommage à Paul Bocuse date de 2006.
  • le palais de justice historique de Lyon, situé quai Romain-Rolland (rive droite de la Saône), dans le 5e arrondissement de Lyon, où a lieu le procès de Bernard Descombes.
  • l'horloge astronomique située dans la Primatiale Saint-Jean de Lyon (nommée plus simplement cathédrale Saint-Jean), où Michel Descombes se recueille devant une grande horloge aux personnages animés.
  • la prison Saint-Joseph située au sud de la gare de Perrache, où Michel Descombes rend visite à son fils au parloir. La prison est désaffectée depuis 2009 et a été reconvertie en campus universitaire.

Bande originale[modifier | modifier le code]

Vidéo pour écouter le carillon de la cathédrale Saint-Jean de Lyon.

Bertrand Tavernier rencontre pour la première fois le compositeur Philippe Sarde lors de la promotion du film Les Choses de la vie du réalisateur Claude Sautet dont il était l'attaché de presse. Les deux hommes se lient d'amitié et passent des nuits entières à visionner de très vieux films dans la salle de cinéma privée que Sarde avait fait installer dans son appartement[5],[6].

Trois ans plus tard, quand Tavernier quitte son emploi d'attaché de presse et décide de réaliser son premier long-métrage, il pense immédiatement à Sarde pour écrire la musique[6]. Il fait écouter au musicien un enregistrement du carillon de l'horloge astronomique de la cathédrale Saint-Jean de Lyon[7], et lui demande de transposer ce thème (qui ressemble un peu au fameux Dies iræ de la musique médiévale) d'une « manière syncopée ». Philippe Sarde réutilise donc cette mélodie avec un arrangement plus rythmique dans le Générique début et pour l'attaque de la boutique de Michel Descombes, l'horloger incarné à l'écran par Philippe Noiret[8].

Orchestrée par Hubert Rostaing, la musique du film comporte aussi un autre thème écrit pour saxophone soprano et quatuor à cordes[9] en forme de valse, lente et mélancolique, intitulée La Visita et que l'on peut entendre quand Michel rend visite à Madeleine, la nourrice de son fils. Cette musique particulièrement expressive n'a été éditée que sur une compilation italienne parue en 1998[11], on ne la retrouve pas dans l'anthologie plus récente qu'Universal Music Jazz a publiée en 2002[12]. Le générique de fin intitulé La visite (à ne pas confondre avec le morceau de la visite à la nourrice) et qui intervient après que Michel ait visité son fils au parloir de la prison, opte pour une écriture plus néo-classique menée par une clarinette[14], un clavecin et quelques cordes tristes[15].

La bande originale a été publiée en 1974 par Polydor[16] sous la forme d'un 45 tours dont seules les deux premières pistes ont été rééditées en CD[12].

Liste des morceaux du 45 tours de 1974[17]
No Titre Durée
1. L'horloger de Saint-Paul 2:18
2. La visite 1:27
3. Ragtime 1:16
5:01

Sortie et accueil[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

À sa sortie, L'Horloger de Saint-Paul est saluée par la critique, qui s'enthousiasme pour le récit, mais aussi sur la formidable mise en valeur de Lyon[18]. Le critique Jean de Baroncelli du Monde note qu'il s'agit d'« un ouvrage solide, intelligent, étonnant et maîtrisé et semble appelé à remporter un vif succès »[18].

Dans les pays anglophones, le long-métrage obtient un taux d'approbation de 100 % sur le site Rotten Tomatoes, pour sept critiques collectées[19].

Box-office[modifier | modifier le code]

Le film sort dans les salles françaises le et totalise 56 357 entrées la semaine de sa sortie, résultat qui le positionne à la 11e place du box-office[20], dont 45 298 entrées à Paris, il prend la 6e place du box-office[21]. La semaine suivante, le long-métrage réalise un score supérieur à son démarrage avec 90 593 entrées, pour un total de 146 950 entrées et une 7e place au box-office[22]. Il reste stable dans son niveau de fréquentation et atteint les 500 000 entrées au mois de mars[23] avant de quitter le top 30 hebdomadaire à la fin du mois en s'approchant des 600 000 entrées[24], pour y revenir brièvement début avril et un cumul de 635 732 entrées[25].

Entre 1974 et l'année suivant sa sortie, L'Horloger de Saint-Paul a totalisé 811 388 entrées[26]. En 1997, lors d'une reprise en salles, il franchit le cap des 900 000 entrées[27]. Le film totalise 1 007 119 entrées en salles, grâce aux reprises en salles en complément de la sortie initiale[28].

Exploitation ultérieure[modifier | modifier le code]

L'Horloger de Saint-Paul connaît une première diffusion à la télévision le [29], avant d'être rediffusé en première partie de soirée les et le sur TF1[29],[30] dans le cadre du Cinéma du dimanche soir. L'une des dernières diffusions connues à la télévision dans les années 1980 est le sur TF1.

L'Inathèque, service de consultation des archives audiovisuelles de l'INA qui collecte les diffusions télévisées depuis le , recense la plus ancienne diffusion du long-métrage à partir de cette date le sur France 2 en deuxième partie de soirée[31]. Le film a été diffusé vingt-huit fois à la télévision, dont douze fois sur une chaîne nationale gratuite française[32]. Arte est la chaîne l'ayant le plus diffusé depuis 1995, à sept reprises en 2007 et 2014[32].

Sur support vidéo, le film est sorti chez VIP dans deux éditions différentes en 1978 en VHS[33]. La première édition en DVD sort le chez StudioCanal[34]. Après deux autres rééditions en individuel, puis en coffret consacré à Philippe Noiret et Georges Simenon, L'Horloger de Saint-Paul ressort simultanément en DVD et - pour la première fois - en Blu-ray dans une version restaurée en haute définition le , toujours chez StudioCanal[34].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

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Nomination[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Bertrand Tavernier souhaitait déplacer l'action à Lyon, sa ville natale : « Je trouve que Lyon est une belle ville, et qu'on ne l'a pas souvent montrée au cinéma »[36]. La municipalité apporta un concours non négligeable au tournage du film, lequel fait la part belle à ses rues sans se focaliser sur les lieux emblématiques de la cité comme la place Bellecour (aucun plan de celle-ci n'est visible dans le film) ou la colline de Fourvière. Le réalisateur mit particulièrement en valeur le quartier historique du Vieux Lyon. Celui-ci était encore dans un état insalubre et Louis Pradel, maire à l'époque du tournage, avait projeté d'en raser une partie dans les années 1960[37]. La popularité du film permit de mieux faire connaitre ce quartier, qui fut classé au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco en 1998[38].
Le 4 rue de la Loge en février 2024.
  • Dans le film, l'atelier d'horlogerie est bien situé dans le vieux Lyon au 4, rue de la Loge, dans le quartier Saint-Paul[35], mais dans la réalité, ce local est à l'époque le magasin d'un brocanteur qui l'a prêté pour le tournage (il n'y a jamais eu d'horloger à cet endroit). Afin de montrer l'intérieur de la boutique, et présenter un atelier d'horloger, les scènes d'intérieur sont tournées dans une vraie horlogerie, avec du matériel très artisanal, rue Franki-Kramer à Annonay, au nord de l’Ardèche, près de Lyon[réf. nécessaire].
  • L'appartement du personnage principal Michel Descombes et de son fils Bernard est situé au 2 rue de la Loge[réf. nécessaire]. Le personnage du fils n'apparaît à l'intérieur dans aucune scène étant en fuite dans la première partie du film, puis emprisonné dans la seconde.
  • En 1987, un atelier d'horlogerie d'art nommé L'Horloger de Saint-Paul est créé par Philippe Carry au 20 rue Juiverie[41], à 30 mètres de la rue de la Loge[42]. Le propriétaire a demandé l'accord de Bertrand Tavernier avant l'ouverture de son atelier et celui-ci l'a visité à plusieurs reprises[37].
  • On peut lire dans la chambre de Bernard Descombes, placardées sur le mur une citation d'Alphonse Allais: « Il faut propager l'imparfait du subjonctif dans les classes pauvres »[43] et une autre de Céline : « Moi j'aime pas la guerre parce que la guerre ça se passe à la campagne et la campagne ça m'emmerde »[44].
  • Détail amusant : à la 32e minute, Bricard, le policier, évoque le film La Grande Bouffe, sorti l'année précédente, et dans lequel joue Philippe Noiret[47].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nathalie Chifflet, Lyon mis en scènes, Espaces & signes, coll. « Ciné voyage », (ISBN 979-10-94176-91-7), p. 18
  2. Générique du film
  3. Guillaume Lamy, « Lyon : décès de Julien Emmanueli, l'ancien chef du Garet », Lyon Capitale,‎ (lire en ligne)
  4. T. M., « Bertrand Tavernier et Lyon : son regard sur sa ville », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  5. Propos de Bertrand Tavernier recueillis par Stéphane Lerouge, extraits du livret du CD Le cinéma de Bertrand Tavernier, Universal Music Jazz France, 2002, p. 3.
  6. a et b Hubert Niogret et Jean-Dominique Nuttens, « Dossier Tavernier : Entretien avec Philippe Sarde, compositeur », Positif, nos 725-726,‎ , p. 26 (ISSN 0048-4911).
  7. Hubert Niogret et Jean-Dominique Nuttens, « Dossier Tavernier : Entretien avec Philippe Sarde, compositeur », Positif, nos 725-726,‎ , p. 27 (ISSN 0048-4911).
  8. Propos de Bertrand Tavernier recueillis par Stéphane Lerouge, extraits du livret du CD Le cinéma de Bertrand Tavernier, Universal Music Jazz France, 2002, p. 8.
  9. Bertrand Tavernier et Philippe Sarde, Entretien vidéo par François Décréau, DVD Des enfants gâtés (1977) (à partir de 11:08), Suppléments DVD, Studio Canal, .
  10. (ru) « Award Winning Titles : Il Gattopardo E Il Cinema Da Ballare », sur Game OST (consulté le ).
  11. La collection Award Winning Titles du label discographique CAM (it) avait publié en 1998 huit CD avec de nombreuses musiques originales des films primés du cinéma italien et français sur lesquels on trouve des musiques de Philippe Sarde écrites pour Bertrand Tavernier ou André Téchiné. La piste La Visita figure sur le 7e CD de la collection[10].
  12. a et b (en) « Philippe Sarde – Le Cinéma De Bertrand Tavernier », sur Discogs (consulté le ).
  13. « Une soirée avec Bertrand Tavernier (sur France Musique, le jeudi 28 juin 2012, de 22h30 à minuit) », sur Cinezik.
  14. Le réalisateur a confié à Thierry Jousse que la partie de clarinette était, comme souvent, jouée par Hubert Rostaing lui-même[13].
  15. Daniel Bastié, Philippe Sarde, des notes pour l'écran, Mariembourg, Grand Angle, (ISBN 978-2-87334-029-2), p. 87.
  16. « L'Horloger de Saint Paul - Philippe Sarde », sur allformusic.fr (consulté le ).
  17. (en) « L'Horloger De Saint-Paul, Soundtrack details », sur soundtrack Collector (consulté le ).
  18. a et b « L'Horloger de Saint-Paul : Secrets de tournage », sur AlloCiné (consulté le ).
  19. (en-US) « The Clockmaker », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  20. Fabrice Ferment, « BO France - 22 janvier 1974 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  21. Renaud Soyer, « BOX OFFICE PARIS DU 16/1/1974 AU 22/1/1974 », sur Box Office Story, (consulté le ).
  22. Fabrice Ferment, « BO France - 29 janvier 1974 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  23. Fabrice Ferment, « BO France - 5 mars 1974 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  24. Fabrice Ferment, « BO France - 26 mars 1974 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  25. Fabrice Ferment, « BO France - 9 avril 1974 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  26. Fabrice Ferment, « Cote Officielle 1974 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  27. Fabrice Ferment, « BO France - 25 novembre 1997 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
  28. Renaud Soyer, « Box-office Bertrand Tavernier », sur Box Office Story, (consulté le ).
  29. a et b « L'Horloger de Saint-Paul », sur php88.free.fr (consulté le ). Informations provenant d'une page de programme télévisée de Télé Star des années 1980 mentionnant trois diffusions entre 1977 et 1983.
  30. « Les films à la télévision française », sur Kino Digital, Le cinéma à la télévision, autrefois : 1960-1987 (consulté le ).
  31. « France 2 20/06/1996 23:23:15 01:40:42:00 L'horloger de Saint Paul », sur inatheque.ina.fr (consulté le ).
  32. a et b « Diffusions de L'Horloger de Saint-Paul à la télévision », sur inatheque.ina.fr (consulté le ).
  33. « L'Horloger de Saint-Paul en VHS », sur vhsdb.org (consulté le ).
  34. a et b « L'Horloger de Saint-Paul : DVD édition 2001 », sur dvdfr.com (consulté le ).
  35. a b et c Patrick Brion, Encyclopédie du Film Policier Français : 1910-2020, Paris, Télémaque, (ISBN 978-2753303836), p. 327-328.
  36. Marie Pujolas, « De l'Horloger de Saint-Paul au festival Lumière, Lyon était au cœur de la vie et de l'œuvre de Bertrand Tavernier », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  37. a et b Jean-Claude Raspiengeas, « Remonter le temps avec L'Horloger de Saint-Paul », sur La Croix, (consulté le ).
  38. « Site historique de Lyon - UNESCO World Heritage Centre », sur Unesco (consulté le ).
  39. Pierre Murat, « Bertrand Tavernier : “Jean Rochefort aimait jouer oblique” », sur Télérama (consulté le ).
  40. Guillemette Odicino, « Aurenche, ô excellence ! », sur Télérama (consulté le ).
  41. « Fiche de l'atelier L'Horloger de Saint-Paul de Philippe Carry », sur Annuaire des Métiers d'Art (consulté le ).
  42. Gérald Bouchon, « “Tavernier a sauvé le Vieux-Lyon" Philippe Carry », sur lyondemain.fr, (consulté le ).
  43. Muriel Gilbert, « Propageons l’imparfait du subjonctif », sur rtl.fr, (consulté le ).
  44. Matthias Gadret, « Céline au cinéma : L'Horloger de Saint-Paul (1974) et La banquière (1980) », sur Le Petit Célinien, (consulté le ).
  45. « Fiche d'Une semaine de vacances (1980) de Bertrand Tavernier, onglet Générique artistique », sur Ciné-Ressources (consulté le ).
  46. Camille Roelens, « Regard critique sur le Moment 68 lyonnais : L’Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier (1974) », dans L. Mathieu, V. Porhel, J.-Y. Seguy et Y. Verneuil (dir.), Écoles en révolte, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 268 p. (ISBN 978-2729714130), p. 148.
  47. Camille Roelens cite le passage en question dans un travail universitaire portant sur le film : « Une scène de L'Horloger de Saint-Paul voit d'ailleurs Guiboud (Jean Rochefort) discuter avec son subordonné [l'officier de police Bricard, N.D.L.R.] qui trouve La Grande Bouffe "obscène", de la pertinence d'interdire ce film »[46].

Liens externes[modifier | modifier le code]