Léon Vaudoyer — Wikipédia

Léon Vaudoyer
Portrait gravé par Charles Courtry
Fonctions
Architecte diocésain
Archidiocèse de Marseille
à partir de
Inspecteur général des édifices diocésains (d)
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoints
Mary Ann Bulkley (d) (à partir de )
Marie Mira (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Société centrale des architectes français (d) ()
Académie des beaux-arts ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Maîtres
Distinctions
Prix de Rome ()
Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (-)
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
Cathédrale Sainte-Marie-Majeure, hôtel de ville d'Avignon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Léon Vaudoyer, né le à Paris où il est mort dans le 16e arrondissement le [2], est un architecte et historien de l'architecture français.

Influencé par les idées de Saint-Simon et d’Auguste Comte, Léon Vaudoyer, fils d’Antoine Vaudoyer, fut l’un des pères de l’architecture historiciste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon Vaudoyer, fils d'Antoine Vaudoyer, fait ses études au Collège Sainte-Barbe, dont il sort en 1818. Élève de l'École des beaux-arts, dans l'atelier de son père Antoine Vaudoyer, et de son cousin Hippolyte Lebas[3]. il obtient le grand prix de Rome en 1826 et le premier prix au concours pour la construction de l’hôtel de ville d’Avignon en 1838. Il séjourne à la villa Médicis de 1826 à 1832[4].

Il réalise en 1828, avec Paul Le Moyne (buste) et Louis Desprez, le Monument à Nicolas Poussin pour la basilique San Lorenzo in Lucina de Rome, qui lui a été commandé par Chateaubriand.

En 1833, Vaudoyer ouvre son atelier pour former des élèves d’architecture à l’École des beaux-arts de Paris. Il est nommé premier inspecteur des travaux du palais du Conseil d'État et de la Cour des comptes la même année.

Il participe à l'Encyclopédie nouvelle de Pierre Leroux et Jean Reynaud de 1834 à 1836.

Il est nommé architecte du Conservatoire national des arts et métiers en 1838 et à la Commission des arts et édifices religieux en 1848.

En 1853 il est nommé inspecteur général des édifices diocésains en compagnie de Léonce Reynaud et d'Eugène Viollet-le-Duc. L'année suivante, il est architecte diocésain du diocèse de Marseille[5].

Il est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil no 1 de la section architecture en 1868, en remplacement de Louis-Hippolyte Lebas. Il fut le professeur de Juste Lisch.

Marié en 1860 à Mary Ann Bulkley (mère en premières noces de William Bouwens van der Boijen), puis en 1869 à Marie-Joséphine-Clémence Mira (remariée à l'avocat Henri Singer), Léon Vaudoyer est le père de l'architecte Alfred Vaudoyer et le grand-père de l'écrivain Jean-Louis Vaudoyer, de l'Académie française.

Projet de reconstruction de la Sorbonne par les architectes Léon Vaudoyer et Louis-Joseph Duc. Plan du rez-de-chaussée dans le projet modifié (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, NuBIS).

La rue Léon-Vaudoyer, dans le 7e arrondissement de Paris ainsi que l’avenue Vaudoyer dans le 2e arrondissement de Marseille, est nommée en son honneur.

Œuvres architecturales[modifier | modifier le code]

Prix et décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-8iqv4e8ca-y5goejniesim »
  2. Son acte de décès (n°84) dans les registres de décès du 16e arrondissement de Paris pour l'année 1872.
  3. Théodore Ballu, Notice sur M. Léon Vaudoyer, Paris, Institut de France. Académie des Beaux-arts, , 11 p. (lire en ligne)
  4. Institut national de l'histoire de l'art, notice biographique Léon Vaudoyer
  5. Dossier de Léon Vaudoyer, Archives nationales, F/19/7233, voir l'inventaire en ligne
  6. Institut national de l'histoire de l'art, notice biographique Léon Vaudoyer ; Archives nationales, dossier de Légion d'honneur, LH/2679/33, consultable en ligne

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Théodore Ballu, Notice sur M. Léon Vaudoyer, Firmin Didot Frères, Paris, 1873
  • Barry Bergdoll, Daphné Doublet, Antoinette Le Normand-Romain et Marie-Laure Crosnier Leconte, Les Vaudoyer : une dynastie d’architectes, Réunion des musées nationaux, Paris, 1991, (ISBN 2711824861)
  • (en) Barry Bergdoll, Léon Vaudoyer : historicism in the age of industry, New-York ; Cambridge, Architectural History Foundation ; MIT Press, 1994, (ISBN 0262023806)
  • (en) David Van Zanten, Designing Paris : the architecture of Duban, Labrouste, Duc, and Vaudoyer, MIT Press, Cambridge, 1987, (ISBN 0262220318)

Liens externes[modifier | modifier le code]