Léonnie Kandolo — Wikipédia

Léonnie Kandolo
Au bureau du cadre de concertation de la Société Civile lors d'une activité en 2019
Biographie
Naissance
(63 ans)
Kinshasa
Nom de naissance
Léonnie Kandolo Omoyi
Nationalité
congolaise
Activité
Père
Damien Kandolo Lopepe

Léonnie Kandolo, née le à Kinshasa en République Démocratique du Congo[1], est une consultante et formatrice dans le cadre des droits de l'homme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léonnie est née en république démocratique du Congo[2],[3],[4],[5],[6]. Elle est la fille de Damien Kandolo[7], premier PDG de la Générale congolaise des minerais (plus tard GECAMINES). À l'age de 3 ans, elle part pour la Belgique et passe son enfance et son adolescence à Bruxelles, élevée par une famille belge, elle ne rentre que pendant les vacances au Zaïre[7].

Elle obtient une licence en gestion et marketing en 1982 à l’Institut des hautes études économiques et sociales de Bruxelles.

En 1998, son mari avec qui, elle a eu ses enfants, meurt à Lubumbashi[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1982, elle retourne au Congo puis commence sa carrière professionnelle à SOZACOM, elle y passe trois années avant d'aller à Lubumbashi, où elle dirige une imprimerie familiale Impaza[2],[7]. Elle est ensuite élue vice-présidente de l’ANEZA, l'actuelle Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour la province du Katanga[2]. Initiatrice de Protection Enfant-sida dont elle est présidente, elle est primée en 2009 par l'Arasa[7].

Sur les questions des droits des femmes, Kandolo devient membre de women's international league for peace and freedom (WILPF), puis cadre permanent en 2005 de la concertation de la femme congolaise (CAFCO).

Elle est comptée parmi les rédacteurs et signataires du Manifeste du citoyen congolais « ESILI » déclarant à Paris la fin du pouvoir de Joseph Kabila[7]. Kandolo est également parmi les organisateurs des marches du comité laïc de coordination CLC et en même temps porte-parole de ce mouvement qui exige la tenue des élections en décembre 2018 en République démocratique du Congo, de ce fait, elle vit une courte période en clandestinité à la suite du mandat de justice jusqu'à l’entrée au pouvoir de Félix Tshisekedi[2],[7],[6],[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b AfricaNews, « RDC: derrière les marches interdites, des intellectuels qui vivent cachés », sur Africanews, 2018-01-20cet15:50:00+01:00 (consulté le )
  2. a b c et d « RDC – Léonnie Kandolo : « Tout n’est pas parfait, mais nous sommes en marche vers un État de droit » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  3. « Léonnie Kandolo, la foi d’une «Femme d’exception» », sur La Croix Africa, (consulté le )
  4. « Vidéo - En RDC, le comité laïc de coordination se dit traqué par le pouvoir », sur TV5MONDE, (consulté le )
  5. « Une militante anti-Kabila met fin à une année de clandestinité », sur VOA (consulté le )
  6. a et b « « Les médias doivent véhiculer des images positives de la femme africaine.» Mme Léonie Kandolo », sur www.afriquespoir.org (consulté le )
  7. a b c d e f et g « Pourquoi Léonnie Kandolo a quitté le CLC | Le Soft international », sur www.lesoftonline.net (consulté le )