LGV des Titans — Wikipédia

La LGV des Titans ou LGV Mâcon-Genève ou LGV Léman Mont-Blanc[1] est un projet abandonné de ligne à grande vitesse qui devait relier Mâcon à Genève. Le nom des Titans fait référence à celui de l'autoroute A40 sur le même parcours, entre Mâcon et l'agglomération genevoise.

En 1988, dans La transversale Bourg-en-Bresse - Genève par Nantua, élément dʼun réseau ferroviaire européen à grande vitesse?, le cabinet d'ingénierie suisse Bonnard & Gardel SA préconise une ligne nouvelle passant par la cluse de Nantua[1]. À la demande des collectivités locales concernées en Suisse et en France, un groupe de travail franco-suisse est créé en [1]. À partir de Genève, des temps de parcours de 2 h 15 vers Paris et de 1 h vers Lyon sont envisagés[1].

Le schéma directeur des liaisons ferroviaires à grande vitesse de 1991 retient la construction de ce barreau permettant d'accélérer les relations entre Paris et Genève[2]. Mais le coût élevé de l'opération, environ douze milliards de francs (environ 2,9 milliards d'euros en 2022[3]), fait abandonner le projet en 1997[4], remplacé par la réouverture de la ligne du Haut-Bugey[5], modernisée, qui permet un gain d'environ vingt minutes par son tracé plus court de 47 kilomètres que l'axe existant via Ambérieu-en-Bugey et Culoz[6],[7].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]