La Fessée (chanson) — Wikipédia

La Fessée

Chanson de Georges Brassens
extrait de l'album Supplique pour être enterré à la plage de Sète
Sortie 1966
Enregistré
Genre Chanson française
Auteur-compositeur Georges Brassens
Label Philips

Pistes de Supplique pour être enterré à la plage de Sète

La Fessée est une chanson écrite, composée et interprétée par Georges Brassens. Elle est diffusée, en 1966, sur l'album Supplique pour être enterré à la plage de Sète.

La chanson[modifier | modifier le code]

La Fessée s'inscrit parmi les chansons coquines de Brassens, où le poète sétois s'amuse des convenances et transgresse avec humour les interdits.

Le narrateur rend visite à la veuve d'un ancien camarade d'école, récemment décédé et reste seul à ses côtés dans la chapelle ardente. Afin d'apaiser son chagrin, il essaie quelques bon mots et bientôt à ses blagues la veuve rit de bon cœur. Apercevant une pipe sortant de sa veste, elle l'encourage « bourrez-la donc, [...], mais où diantre ai-je mis mon porte-cigarettes ? »

À minuit, elle lui demande s'il n'a pas faim ? et les voilà devant « un petit souper aux chandelles. »

Le vin de Champagne aidant, après avoir vidé « le deuxième magnum, [...], son esprit se mit à battre la campagne... », la voilà assise sur ses genoux, déposant un baiser sur ses lèvres. « Me voilà rassurée, [...], j'avais peur que, sous votre moustache en tablier d'sapeur[N 1], Vous ne cachiez coquettement un bec-de-lièvre... »

Vexé, il la retourne afin de lui administrer une punition qu'il considère méritée, tout « en fermant les yeux pour ne pas trop en voir » et abat « sur elle une main vengeresse ! » Tandis qu'il s'apprête à porter le second coup, elle s'enquiert de savoir s'il a remarqué qu'elle a « un beau cul ? » c'est ainsi que capitulant, la « main vengeresse est retombée, vaincue ! » et que « le troisième coup ne fut qu'une caresse. »

Discographie[modifier | modifier le code]

1966 (éditions originales) :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Georges Brassens ne fait certainement pas ici référence au Tablier de sapeur, spécialité culinaire lyonnaise, mais plutôt à l'expression argotique « un tablier de sapeur », désignant la toison pubienne abondante d'une femme. Source : https://www.russki-mat.net/page.php?l=FrFr&a=T / voir également : http://www.analysebrassens.com/?page=texte&id=96&%23 / consultés le 7 juillet 2016.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]