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DeutschLalla Fatima Zohra — Wikipédia
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| Conjoint | Moulay Ali Alaoui (en) |
| Enfants | Joumala Alaoui Moulay Abdallah ben Ali Alaoui Moulay Youssef Alaoui (en) |
La princesse Lalla Fatima Zohra (née le 29 juin 1929[réf. nécessaire], morte le ) est la fille aînée de Mohammed V du Maroc, et de sa première épouse, Lalla Hanila bint Mamoun.
Biographie[modifier | modifier le code]
Lalla Fatima Zahra nait au palais royal de Rabat, ses parents le sultan Sidi Mohammed ben Youssef et la princesse Lalla Hanila bint Mamoun divorcent peu après sa naissance[1]. Elle est l’ainée des enfants de son père. Jeune, durant les vacances estivales elle rejoignait son père, le sultan, au palais royal de Oualidia et y passait les vacances avec ses demi-frères et sœurs[2].
Le , lors d'une triple cérémonie avec ses demi-sœurs Aïcha et Malika, elle est mariée au Dar al-Makhzin à Rabat avec son cousin, le prince Moulay Ali Alaoui (1924-1988), ambassadeur du Maroc en France de 1964 à 1966[3]. Le couple a une fille et deux fils :
- la princesse Lalla Joumala (née en 1962), ambassadrice du Maroc au Royaume-Uni de 2009[4] à 2016 puis, depuis cette dernière date, aux États-Unis;
- le prince Moulay Abdallah ben Ali Alaoui (né vers 1965);
- le prince Moulay Youssef (né vers 1969).
Elle devient veuve en 1988[5].
Actions et patronages[modifier | modifier le code]
Elle adopte, entre autres, Abdelkebir Ouaddar, encore enfant, parmi la famille royale marocaine, alors qu'il jouait au football de rue avec ses fils dans son village natal[6]. Il apprend l'équitation vers 12 ans grâce Lalla Fatima Zohra, qui lui permet de monter à cheval deux fois par semaine[7].
Mort et funérailles[modifier | modifier le code]
Elle meurt à Tétouan, le matin du [5], à l'âge de 85 ans[5] (sa naissance a priori en 1929). Le roi Mohammed VI annule les cérémonies prévues à l'occasion de son anniversaire en raison de l'épreuve que représente la perte de sa tante, et de sa place parmi la famille royale marocaine et le peuple marocain[5]. Elle est enterrée au mausolée Moulay Al Hassan, dans le palais royal de Rabat, après la prière d'Al-Asr[8].
Honneurs[modifier | modifier le code]
Honneurs nationaux[modifier | modifier le code]
- Dame grand cordon de l'ordre du Trône[9].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hommes et destins: dictionnaire biographique d'outre-mer, Académie des sciences d'outre-mer, (lire en ligne), p. 354
- « Lagune ou lacune, vestige du palais d'Oualidia de Mohammed V - Impasse des Pas Perdus », sur pasperdus.canalblog.com, (consulté le )
- International Business Publications, Morocco Foreign Policy and Government Guide p. 84
- N. Jouhari, MarocHebdo, .
- « Mohammed VI du Maroc: En deuil aux obsèques de Lalla Fatima Zahra, une 'épreuve' », sur www.purepeople.com (consulté le ).
- Fouzia Marouf, « Abdelkébir Ouaddar, le cavalier de Sa Majesté », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’ascension fulgurante d’Abdelkebir Ouaddar », sur LEFIGARO, (consulté le )
- Fouâd Harit, « Maroc : la princesse Lalla Fatima Zahra est décédée », sur Afrik.com, (consulté le )
- « MOROCCO12 », www.royalark.net (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
- [Rachid 1985] Abderrazak Moulay Rachid, La condition de la femme au Maroc, Editions de la Faculté des sciences juridiques, économiques, et sociales de Rabat, , 607 p.
