Lavardin (Loir-et-Cher) — Wikipédia

Lavardin
Lavardin (Loir-et-Cher)
Blason de Lavardin
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Thierry Fleury
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41113
Démographie
Gentilé Lavardinois[1]
Population
municipale
176 hab. (2021 en diminution de 6,38 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 33″ nord, 0° 53′ 13″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 146 m
Superficie 6,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montoire-sur-le-Loir
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Bienvenue à Lavardin

Lavardin est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les Lavardinoises et les Lavardinois.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 15 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.

Avec 183 habitants en 2017, la commune fait partie des 40 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Le patrimoine architectural de la commune comprend six bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Genest, classée en 1862, la maison Florent Tissart, classée en 1930, la maison Perrault, inscrite en 2006, le château de Lavardin, classé en 1945, le pont sur le Loir, inscrit en 1926, et le prieuré Saint-Genest de Lavardin, inscrit en 1926.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Lavardin se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 37,3 km de Blois[4], préfecture du département, à 14,8 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 2,1 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Montoire-sur-le-Loir (2,1 km), Villavard (2,4 km), Saint-Arnoult (3,6 km), Saint-Rimay (3,6 km), Les Roches-l'Évêque (3,7 km), Houssay (4,2 km), Saint-Martin-des-Bois (4,6 km), Sasnières (4,7 km) et Prunay-Cassereau (5,9 km).

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Les caves blanches ;
  • La Grande Métairie ;
  • Les Caves des Vierges ;
  • Les vignes du Château ;
  • La Chalopinière.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Loir

La commune est drainée par le Loir (2,25 km), le Langeron (2,381 km) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4,87 km de longueur totale.

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[9]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 17 km à vol d'oiseau[13], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Lavardin comprend deux ZNIEFF[17] :

  • les « Coteau de Lavardin et Ravine des Reclusages » (63,62 ha)[18] ;
  • les « Pelouses du Piquet » (12,4 ha)[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lavardin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :

  • forêts (65,2 %) ;
  • zones agricoles hétérogènes (15,4 %) ;
  • terres arables (11,6 %) ;
  • prairies (3,5 %) ;
  • zones urbanisées (1 %) ; zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %) ;
  • milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), eaux continentales (0,5 %)[25].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26],[27].

En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[28].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lavardin en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,2 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Lavardin en 2016.
Lavardin[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
Résidences principales (en %) 62,2 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 25,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 12,6 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Lavardin est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[32],[33].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Lavardin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[37]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[38].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'occupation du site de Lavardin remonte à la Préhistoire car les fouilles montrent la présence de haches, flèches, et outils du Néolithique[40]. Habité par des Gaulois, le site fortifié de Labricinum, est devenu un village gallo-romain, comme l'attestent les traces d'un temple de Mercure[41].

Vers la fin du VIIe siècle, la région se christianise sous l'impulsion de Richemer, un moine de Tours. Celui s'installe d'abord à proximité du château primitif, Turris dominica[41], la Tour du Seigneur avant de fonder un ermitage plus loin, donnant ainsi son nom à la commune de Saint-Rimay. Cependant, c'est saint Julien, que les chroniques citent comme le premier fondateur d'une église.

Lavardin se fortifie à la fin du Xe siècle dans le cadre d'une ligne de fortification édifiée dans la vallée du Loir pour lutter contre les Normands selon la volonté de Charles le chauve. Le comte de Vendôme, Bouchard cède alors cette place forte au comte d'Anjou Foulques Nerra. Un des vassaux du comte d'Anjou, Hugues d'Amboise, filleul d'Hugues Capet[42], entre en possession de cette forteresse et de cette seigneurie à la fin du Xe siècle en épousant l'héritière.

Son neveu Salomon fonde en 1030 le prieuré Saint-Gildéric. Au XIe siècle, son successeur Hervé de Beaugency (appelé par la suite de Lavardin) ou Salomon II son petit-fils fait construire dans cette forteresse le premier donjon de pierre permettant de protéger les paysans de la seigneurie. Ceux-ci vivaient hors temps de guerre dans les grottes creusées à même la roche. En effet, pendant plusieurs décennies la Seigneurie de Lavardin est en guerre avec celle de Montoire. C'est pendant une bataille entre Hamelin de Montoire et Aimeric de Lavardin dans la plaine de Villavard que se fonde la légende à l'origine du pèlerinage de la Vierge Noire de Villavard[43].

Durant la guerre que se livraient Henri II d'Angleterre et Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion vint mettre, en 1188, le siège du château de Lavardin. Le roi de France vint prêter main-forte aux milices de Montoire et de Lavardin qui se sont alliés, obligent les troupes anglaises à lever le siège, Ceci est d'autant plus bizarre, car Philippe et Richard étaient des alliés contre Henri II depuis 1187, ce dernier faisant hommage au roi de France en , (en partageant même son lit)[44] avant de partir en croisade.

Vers 1380, Jean VII, comte de Vendôme lance la reconstruction du château. Son petit-fils le comte Jean VIII accueille en 1448 le roi Charles VII et Agnès Sorel. Ce comte a terminé la restauration du château. Depuis Lavardin, le roi gère la reconquête du Mans - qui tombe le - et y signe une trêve « la trêve de Lavardin » avec les Anglais. S'ensuivent des fêtes dans tout le château et dans toute la ville (la population de Lavardin était à l'époque bien plus importante qu'aujourd’hui).

Une légende raconte que se serait à Lavardin que le roi Charles VII aurait offert à Agnès Sorel les premiers diamants de France.

Le comte de Vendôme disgracié par Louis XI fait du château de Lavardin sa dernière demeure, y mourant en 1477. Une histoire raconte que ce dernier serait mort d’une lettre empoisonnée envoyée par Louis XI. Mais ceci ne relève que de « on dit ».

En 1516 la peste ravage Vendôme par conséquent les moines de la collégiale Saint-Georges se retirent au village de Rocé qui à son tour sera touché par la maladie. À la suite de cela ils se retireront à Lavardin, protégés par le château ; la peste ne les atteignit pas en cet endroit.

En 1581, plus de 300 habitants seraient victimes d'une épidémie de peste (le nombre de victimes permet de supposer la population à 900/1000 habitants environ, puisque la peste anéantissait un tiers de la population d’une ville environ) avant de se retrouver dans les conflits entre protestants et ligueurs. En 1590 le prince de Conti, au nom de Henri IV, fait le siège de la garnison catholique de Lavardin . Ce siège durera trois semaines. Les assiégés durent se rendre a cause d’un brèche faite à l'arrière du château (derrière le donjon). C'est à la suite de cette prise que le château est démantelé (1591) et que les pierres servirent aux habitants pour leurs constructions. Le domaine fut vendu et oublié pendant des siècles.

Les Courants du Loir, Lavardin
Maxime Maufra, 1917
Collection privée, vente 2017.

Au XIXe siècle, Napoléon III envisage de faire reconstruire le château par Eugène Viollet-le-Duc, mais il lui préfère celui de Pierrefonds. Lors de la guerre de 1870, le génie militaire fit sauter trois arches du pont pour bloquer les ennemis et les Allemands pillèrent le village[45]. Le pont est rétabli par les troupes de Von Moltke[46].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Lavardin est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Lavardin, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 an II Lelennier   Curé, puis maire
an II an V Davau   Maire
an V an X Lelennier   Officier public et agent municipal, puis maire
an X 1817 Davau   Adjoint, puis maire
1817 1825 Souriau   Maire
1825 1832 Jean-Baptiste Valin   Maire
1832 1834 André Souriau   Maire
1834 1845 Jean Barbier   Maire
1845 1855 Jean Bourdilleau   Adjoint, puis maire
1855 1871 Jean Barbier   Maire
1871 1876 André Tardif   Maire
1876 1881 André Tremblay-Davau   Maire
1881 1886 Laurent-Adolphe Juvet   Maire
1886 1892 Louis Desprez   Maire
1892 1899 Henri Faye   Avocat à Tours, maire
1899   Auguste Gatien   Maire
    Remi Perrault (1908-1994)   Maire
1994 2001 Pierre Chavigny (1934-2011)   Maire
2001 2008 Gérard Allaire (1945-2022)   Fonction de maire
mars 2008 2014 Hubert Bretheau   Maire
2014 En cours Thierry Fleury    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[53].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 176 habitants[Note 3], en diminution de 6,38 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
477438440473538552534471497
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
459433421410416443470455387
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
394351352359345342350322273
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
293268222256245262223217195
2018 2021 - - - - - - -
180176-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 89 hommes pour 91 femmes, soit un taux de 50,56 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,4 
90 ou +
1,1 
11,2 
75-89 ans
18,7 
28,1 
60-74 ans
23,1 
27,0 
45-59 ans
27,5 
12,4 
30-44 ans
13,2 
4,5 
15-29 ans
3,3 
13,5 
0-14 ans
13,2 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Lavardin est classée parmi les plus beaux villages de France, grâce aux ruines de son château médiéval, à son église à fresques, à ses maisons (la maison Perrault – une maison gothique –, l'ancien prieuré Saint-Genest, devenu mairie, la maison Florent Tissart, de style Renaissance) et à son pont ancien. Le village a été fréquenté par des peintres connus autour de 1900, notamment le montoirien Busson, le Blésois Sauvage et le peintre parisien Henri Vergnolet (qui signait aussi sous le nom de Tony Vergnolet), par Micheline Masse (1932-2017) vers 1970.

Château[modifier | modifier le code]

Le château.

Les vestiges du château de Lavardin s'étagent sur un promontoire rocheux, au-dessus du village et du Loir. Construit à partir du début du XIe siècle par les premiers seigneurs de Lavardin, le château sera vendu au comte de Vendôme vers 1130, dont il devint la principale forteresse à partir de la fin du XIIe siècle. Complètement remanié aux XIVe et XVe siècles, il fut enlevé aux Ligueurs en 1589, puis démantelé l'année suivante sur ordre d'Henri IV, duc de Vendôme et roi de France.

Motte de Lavardin

La motte féodale est située à 200 mètres à l'ouest du château du XIIe siècle. Elle mesure 45 mètres de diamètre à la base pour une hauteur de de 8 mètres, et surplombe plusieurs demeures troglodytiques aux lieux-dits Les Caves des Vierges et Les vignes du Château[60].

Église romane à fresques[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Genest.
Christ roman dans l'église Saint Genest.

L'église Saint-Genest renferme de superbes fresques et peintures murales[61],[62],[63], bien connues des spécialistes de l'art roman. Malgré l'archaïsme de son architecture et de ses sculptures, il s'agirait d'un édifice homogène de la fin du XIe siècle C'était à l'origine l'église d'un prieuré.

À l'extérieur, deux bas-reliefs : le Christ en gloire sur le clocher-porche, sans doute l'Ascension du Christ au-dessus de la porte nord. Des pierres sculptées et des graffitis mystérieux sont répartis sur le pourtour de l'église. Les fenêtres du bas-côté nord et de l'abside sont richement ornées.

À l'intérieur, les piliers de la nef sont également décorés ; les piliers du chœur sont les plus intéressants par leur archaïsme. On remarque sur le chapiteau sud des quadrupèdes affrontés, sur le chapiteau nord peut-être saint Benoît et une Vierge Mère. Les fenêtres du bas-côté nord sont ornées. Les fresques et les peintures murales mises au jour au début du XXe siècle par l'abbé Pilté sont remarquables. Elles ont été réalisées entre la fin du XIIe et le début du XVIe siècle, avant d'être badigeonnées à la chaux au XVIIe siècle, lorsque l'art médiéval cessa de plaire. Certaines sont reproduites au musée des Monuments français, à Paris. Les plus anciennes, vraisemblablement de la fin du XIIe siècle, subsistent au nord du chœur ; elles figurent le baptême du Christ et l'Arbre de Jessé. Dans l'abside on remarque un Christ en majesté accosté de quatre symboles évangéliques, dans le chœur, au sud, les scènes de la Passion, au nord le Lavement des pieds, sur la voûte des anges musiciens. Ces fresques datent, pour l'essentiel, des XIIIe et XIVe siècles. Dans l'absidiole sud, des peintures plus récentes, du XVe siècle, représentent notamment le Paradis, l'Enfer, le Purgatoire, saint Christophe. Sur les piliers de la nef, différents saints, dont saint Jacques le Mineur vêtu en pèlerin, du début du XVIe siècle. Les motifs végétaux des chapiteaux situés à l'entrée du chœur sont de rares exemples des peintures qui complétaient la sculpture romane, ou la remplaçaient comme ici.

La Cave des Vierges[modifier | modifier le code]

La cave des Vierges est une « cave-demeurante » troglodytes creusée sur deux étages, et non pas une « grotte druidique » comme l'avait affirmé Jules de Pétigny en 1849. Elle est notamment pourvue d'une cheminée à hotte conique, d'un silo à grains et d'un oratoire qui permettent de la dater du Moyen Âge. Elle pourrait être datée plus précisément par sa cheminée à hotte conique d'un type connu localement aux XIe et XIIe siècles. Deux interprétations sérieuses ont été avancées concernant son utilisation : « reclusage » (ermitage) des moines du prieuré voisin de Saint-Gildéric ; « cave-forte » avec autel en relation avec la tour médiévale élevée au-dessus.

Bibliographie :

  • Schweitz (Daniel), « Entre hypothèses celtomanes et interprétations archéologiques : L’invention de la Grotte des Vierges de Lavardin (XIXe – XXe siècles), Bulletin de la Société archéologique du Vendômois, 2020, 119-136.
  • Schweitz (Daniel),« La Grotte des Vierges de Lavardin : éléments de datation et d’interprétation d’une cavité aménagée du Moyen Âge », Bulletin de la Société archéologique du Vendômois, 2020, p. 107-118.

La rotte aux Biques[modifier | modifier le code]

Ce chemin ou « rotte » aux chèvres passe devant des caves à vin et des « caves-demeurantes » aménagées dans le coteau qui fait face aux ruines du château. Elle offre une belle vue sur le village et le château.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Lavardin se blasonnent ainsi :

De gueules aux trois fleurs de lys d'or.

Armes de la famille de Lavardin (au Maine) postérieurement à la fin du XIVe siècle..

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alexandre de Salies, auteur de la première étude sur Lavardin en 1865, complétée pour le volume du Congrès archéologique de Vendôme en 1872. Il fut l'un des principaux érudits de la Société archéologique du Vendômois, avant d'être le rédacteur en chef de La France illustrée, journal publié par les Orphelins d'Auteuil[64].
  • Hildebert de Lavardin, évêque du Mans puis de Tours, notamment connu pour ses Lettres XIIe siècle.
  • Hugues de Lavardin, père de Lisois d'Amboise.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Lavardin" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Lavardin" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Lavardin" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  64. Schweitz (Daniel), « Alexandre de Salies (1815-1883) », Bulletin de la Société archéologique du Vendômois, 2006, p. 86-93 ; id., « Un exemple de rédemption sociale par l'archéologie : Alexandre Danouilh de Salies (1815-1883) », Revue de Comminges, CXXIII, 2007, 3-4, p. 317-350.