Le Monestier — Wikipédia

Le Monestier
Le Monestier
Le Monestier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Ambert
Intercommunalité Communauté de communes Ambert Livradois Forez
Maire
Mandat
Didier Lack
2020-2026
Code postal 63890
Code commune 63230
Démographie
Population
municipale
237 hab. (2021 en augmentation de 15,05 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 50″ nord, 3° 39′ 46″ est
Altitude Min. 753 m
Max. 1 215 m
Superficie 17,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ambert
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Monts du Livradois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Le Monestier

Le Monestier est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Rocher de la Vierge dominant Le Monestier.

Le Monestier est une commune rurale d'Auvergne, située dans le parc du Livradois-Forez à une heure de Clermont-Ferrand, préfecture du Puy-de-Dôme. Elle se compose du bourg principal, situé à 3 km de Saint-Amant-Roche-Savine et à 7 km d'Ambert, ainsi que de nombreux bourgs et lieux-dits répartis autour.

La Belette, Blanval (cf. photographie), le Cabaret, Chaboissière, chez Servy, chez Le Maréchal, Clamont, les Escures, Gillangues, Gondinangues, le Grand Pré, les Guilleminches, l'Imberdis (à cheval sur la commune de Grandval), le Lac, Laire, Liorangues, Losmont, Marsollat, Martinangues, le Mayet, la Mayoux, le Moulin de Marsollat, Pré Grand, la Renaudie, Roche Savine, la Rousse, le Sagnat (cf. photographie), la Souderie, le Theil, la Thiolerie, le Vernet, Virennes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Vue de Blanval et du lieu-dit Le Sagnat.
Vue sur le village depuis le rocher de la Vierge.
Vue sur Pierre-sur-Haute et les monts du Forez depuis le rocher de la Vierge.

Les communes limitrophes sont Ambert, Chambon-sur-Dolore, Champétières, Fournols, Grandval, Saint-Amant-Roche-Savine, Saint-Ferréol-des-Côtes et Thiolières.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambert », sur la commune d'Ambert à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Monestier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,9 %), prairies (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire contemporaine et économie[modifier | modifier le code]

Après un exode rural important à la suite de la Seconde Guerre mondiale, le Monestier connaît une faible croissance démographique depuis les années 2000, avec le développement de l'activité économique du bassin ambertois, situé à quelques kilomètres de la commune. Le Monestier attire ainsi de jeunes travailleurs décidés à s'implanter dans le « pays », connu pour sa qualité de vie, et ne souhaitant pas grossir la périphérie d'Ambert. La commune compte également plusieurs artisans indépendants.

La commune, qui a perdu son dernier commerce au milieu des années 1990, connaît donc une certaine renaissance.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Jean Roux   Aubergiste
Jean-Baptiste Granet   Aubergiste, marchand de vin
Henri-Joseph Collay   Agriculteur
Raymond Granet   Marchand de vin
Jean Malmenaide   Agriculteur
Felix Imberdis   Agriculteur
Marius Favier   Ouvrier scieur
Marcel Barthelay   Menuisier, Charpentier
Maurice Chassaigne   Restaurateur, Épicier
Louis De Villard   Assureur
Joseph Baud   Agriculteur
Jean-Philip Pouget   Agriculteur
Denis Chassaigne    
Jean-Philip Pouget[13]   Agriculteur
En cours
(au )
Didier Lack[14]   Directeur de centre de vacances[15]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 237 habitants[Note 3], en augmentation de 15,05 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9971 0151 0451 0351 0541 1301 1741 0761 040
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0361 001990967926875841830813
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
758715746602565555550511455
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
374336289235190177176179194
2015 2020 2021 - - - - - -
206236237------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église.
  • Église paroissiale Saint-Antoine (XVe siècle).
    Classement au titre des monuments historiques le 24 juin 1976.
  • Plusieurs peintures murales monumentales, supposées peintes par Joan Ruat vers 1828 (château du Lac, propriété privée).
    Classement au titre des monuments historiques le 23 mai 1975.
  • Le rocher de la Vierge, qui domine le village.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune du Monestier est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Le col des Fourches (972 m) a été emprunté 6 fois par le Tour de France.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • André Chassaigne, député communiste de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme, ancien maire de la commune de Saint-Amant-Roche-Savine (située à 3 km du Monestier).
  • Jacquy Demaison, musicien, comédien, compositeur (a notamment composé la musique du film Lieux communs de Antoine Lopez, 2001).
  • Alexandre Vialatte, journaliste, écrivain, chroniqueur au journal La Montagne, traducteur de Kafka a résidé à Ambert et Saint-Amant-Roche-Savine de 1941 à 1944.
  • Henri Pourrat, écrivain, a fréquemment résidé aux Escures pour des raisons de santé. L'iconographie populaire lui prête de longues promenades matinales, vêtu d'un grand chapeau et d'une cape noire.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Le Monestier et Ambert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ambert », sur la commune d'Ambert - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Ambert », sur la commune d'Ambert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duAmbert », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 23 juin 2014).
  14. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  15. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 29 (édition du Puy-de-Dôme).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.