Le Prisonnier de Chillon — Wikipédia

Le Prisonnier de Chillon
Image illustrative de l’article Le Prisonnier de Chillon
Le Prisonnier de Chillon, par Eugène Delacroix.

Auteur George Gordon Byron
Pays Grande-Bretagne
Genre Poème
Éditeur John Murray
Lieu de parution Londres
Date de parution 1816
Chronologie

Le Prisonnier de Chillon est un poème de Lord Byron publié en 1816, inspiré de l’histoire de François Bonivard enfermé au château de Chillon, en Suisse, de 1530 à 1536.

Genèse[modifier | modifier le code]

Château de Chillon et dents du Midi sur une carte postale de la fin du XIXe siècle.

À la suite du scandale de sa séparation d'avec son épouse, Lord Byron quitte l’Angleterre en . Après un passage par la Belgique et Waterloo, il arrive en Suisse très démoralisé : « Elle—ou plutôt — cette séparation — m'a brisé le cœur, écrit-il — c'est comme si un éléphant m'était passé dessus — et je ne m'en remettrai jamais, j'en suis persuadé — mais j'essaie. »[1]. Il cherche une villa à louer sur les bords du Léman. Il y rencontre, en , le poète Shelley, qu'accompagnent Mary Godwin (elle n’a pas encore épousé Shelley) et Claire Clairmont, avec qui il a eu une brève liaison à Londres. Byron loue la villa Diodati, tandis que les Shelley s’installent dans une petite maison à Montalègre. Les deux poètes, ayant beaucoup en commun, nouent rapidement une relation amicale et passent de longs moments ensemble sur le lac ou en excursion, notamment au château de Chillon qui les marque tous les deux[2]. C’est à la suite de cette visite que Byron a l’idée d’écrire un poème évoquant l’emprisonnement de François Bonivard.

Résumé[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lettre à Augusta du 8 septembre 1816, Lettres et journaux intimes, Albin Michel, 1987.
  2. Leslie Marchand, Byron, portrait d'un homme libre, Éditions Autrement, 2008.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le prisonnier de Chillon in : Lord Byron (trad. M. Paulin), Œuvres complètes, t. 3, Paris, Dondey-Dupré, , 436 p. (lire en ligne), p. 419 - 431
  • Œuvres complètes de Lord Byron, traduction de Benjamin Laroche, 1847.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]