Le Roi et moi (film, 1956) — Wikipédia

Le Roi et moi

Titre original The King and I
Réalisation Walter Lang
Scénario Ernest Lehman
Oscar Hammerstein II
Acteurs principaux
Sociétés de production 20th Century Fox
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre film musical
Durée 139 minutes
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Roi et moi (The King and I) est un film musical américain de Walter Lang, sorti en 1956.

Genèse[modifier | modifier le code]

Le film est inspiré de la comédie musicale homonyme de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, créée au St. James Theatre de Broadway en 1951. Cette comédie musicale est adaptée du roman de Margaret Landon, Anna et le roi[1] (1944), roman basé sur une histoire vraie : les mémoires écrits par l'Anglaise Anna Leonowens, qui a été gouvernante à la cour de Siam (actuelle Thaïlande) et professeur des enfants du roi Mongkut (Rama IV) de 1862 à 1867.

Un premier film en avait été adapté en 1946, Anna et le Roi de Siam, avec Irene Dunne et Rex Harrison.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Une jeune veuve anglaise, Anna Leonowens (Deborah Kerr), part avec son jeune fils Louis (Rex Thompson) au Siam (aujourd'hui la Thaïlande) afin de devenir la gouvernante des enfants du roi Mongkut (Yul Brynner). Malheureusement, ce dernier refuse de lui donner la maison qu'il lui avait promise et l'oblige à vivre dans le palais. Mécontente, Anna décide de quitter le Siam, mais Lady Thiang (Terry Saunders), la première femme du souverain, la fait changer d'avis. Elle décide alors d'aider Mongkut qui prend l'habitude de la faire réveiller à des heures tardives pour lui poser des questions. Un ambassadeur d'Angleterre, sir Edward, doit venir au Siam pour se rendre compte si le roi est réellement barbare. Avec l'aide d'Anna, le roi réussira à prouver que son pays est civilisé et offrira une fête très réussie. Tout semble aller bien.

Tuptim (Rita Moreno), la dernière femme de Mongkut, arrivée de Birmanie comme cadeau, s'enfuit après la fête pour retrouver son amoureux et partir avec lui. Les soldats du roi réussissent à la retrouver et celui-ci veut la fouetter pour la punir. Son amoureux s'est noyé dans la poursuite. Anna s'oppose à cette punition, lui disant qu'en agissant ainsi, il se conduirait comme un barbare. Le roi ne fouette finalement pas Tuptim. Anna décide de quitter tout de même le Siam. Le jour de son départ, on vient la prévenir que Mongkut est très malade. Anna va le voir et apprend qu'il va mourir. Elle prend la décision de rester pour s'occuper de ses enfants, notamment du prince héritier.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Logo du Siam

Distribution[modifier | modifier le code]

Chansons du film[modifier | modifier le code]

  • I Whistle A Happy Tune - Anna et Louis
  • Hello, Young Lovers - Anna
  • A Puzzlement - Le roi
  • Getting To Know You - Anna et les enfants
  • We Kiss in a Shadow - Tuptim et Lun Tha
  • Something Wonderful - Lady Thiang
  • Prayer To Buddha - Le roi, chœur
  • The Small House of Uncle Thomas - Tuptim, chœur
  • Shall We Dance ? - Anna et le roi
  • Something Wonderful (Finale) - Chœur
  • My Lord and Master (supprimée) - Tuptim
  • I Have Dreamed (supprimée) - Tuptim et Lun Tha
  • Shall I Tell You What I Think Of You ? (supprimée) - Anna
  • Song Of The King (supprimée) - Anna et le roi

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le film contient dans sa dernière partie une assez longue représentation scénique jouée à la façon du théâtre thaï. Il s'agit d'une sorte de parabole sur La Case de l'oncle Tom de Harriet Beecher Stowe.
  • Le film a été interdit en Thaïlande (ex-Siam) où les mémoires romancés d'Anna Leonowens ont été jugés contraires à la réalité historique, en particulier concernant le portrait dressé du roi Mongkut.
  • Dans Le journal de Montréal[3], Guy Fournier condamne les attaques contre la comédie musicale et le film The King and I par ce qu'il qualifie de «révisionnisme culturel», ces critiques ayant essentiellement trait à la potentielle appropriation culturelle d'un récit situé en Orient mais relaté exclusivement par des occidentaux.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses
Nominations

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Publié en France en 1956 et 1961 sous le titre : Le Roi et moi (BNF 32344748). Réédité en 2000 et 2009 sous le titre Anna et le roi (BNF 42134887), (BNF 37093375), (ISBN 978-2-35287-151-4), (ISBN 2-84187-210-6)
  2. Contrairement à ce qui a été parfois écrit, Marilyn Horne ne double pas Lady Thiang dans le film (ce qui est confirmé dans le livret de la BO ressortie en CD en 2001) mais dans une version studio enregistrée en 1992 aux côtés de Julie Andrews et Ben Kingsley. Elle a participé néanmoins à l'enregistrement du film en tant que choriste.
  3. Guy Fournier, « Le révisionnisme est bien en marche », sur journaldemontreal.com, Le journal de Montréal,

Liens externes[modifier | modifier le code]