Les Loges-en-Josas — Wikipédia

Les Loges-en-Josas
Les Loges-en-Josas
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Caroline Doucerain
2020-2026
Code postal 78350
Code commune 78343
Démographie
Gentilé Logeois
Population
municipale
1 646 hab. (2021 en augmentation de 10,77 % par rapport à 2015)
Densité 664 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 48″ nord, 2° 08′ 33″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 159 m
Superficie 2,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Versailles-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Les Loges-en-Josas [le lɔʒ ɑ̃ ʒozas] sont une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France, à 4 km au sud de Versailles et à 22 km au sud-ouest de Paris.

Ses habitants sont appelés les Logeois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation des Loges-en-Josas dans les Yvelines.

Situation[modifier | modifier le code]

La commune des Loges-en-Josas, se trouve dans l'est du département des Yvelines, non loin de la limite de l'Essonne, à six kilomètres environ au sud de Versailles, chef-lieu du département.

La commune située entre la vallée de la Bièvre et le plateau de Saclay a conservé son caractère rural malgré la proximité immédiate de zones urbaines et économiques très développées (Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Vélizy-Villacoublay, Massy-Palaiseau).


Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Les Loges-en-Josas
Buc
Les Loges-en-Josas Jouy-en-Josas
Toussus-le-Noble

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune appartient au bassin versant de la Seine. Le territoire communal est irrigué par la Bièvre, affluent de rive gauche de la Seine, qui traverse la commune dans sa partie nord, s'écoulant dans le sens ouest-est[1].

Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Les grands axes routiers les plus proches sont la route départementale D 938, qui mène à Versailles vers le nord et à Châteaufort vers le sud, et passe à Buc, à proximité de la limite ouest des Loges, et l'autoroute A86, qui passe au nord de Jouy-en-Josas.

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le village est desservi par la gare SNCF de Petit Jouy - Les Loges sur la ligne V du Transilien. La gare de Petit Jouy présente ceci de particulier que le guichet se trouve sur la commune de Jouy-en-Josas et les quais, en bois et situés en hauteur sur un viaduc, se trouvent sur la commune des Loges.

Bus[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes 102, 103, 104 et 264 du réseau de bus de Vélizy Vallées.

Autres[modifier | modifier le code]

L'aérodrome de Toussus-le-Noble se trouve à deux kilomètres du village.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records TOUSSUS LE NOBLE (78) - alt : 154m, lat : 48°45'02"N, lon : 2°06'48"E
Records établis sur la période du 01-01-1965 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,5 5,5 8,9 12,1 13,9 13,6 10,6 8 4,5 2,1 7,1
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 7,8 10,6 14,1 17,4 19,6 19,4 15,8 11,9 7,4 4,6 11,5
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8 12,1 15,8 19,3 22,8 25,2 25,2 21 15,9 10,4 7,1 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−5,1
12.04.1986
−2
03.05.1967
1,6
04.06.1991
4,9
09.07.1965
4,7
21.08.14
1,1
30.09.1995
−4,2
30.10.1985
−11,3
30.11.1969
−14
31.12.1970
−17,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
28.01.02
21,1
27.02.19
25,1
31.03.21
28,3
20.04.18
31,7
27.05.05
37,5
21.06.17
40,8
25.07.19
39,3
12.08.03
35,1
09.09.23
29,8
01.10.1985
20,7
01.11.14
16,7
07.12.00
40,8
2019
Précipitations (mm) 55,3 46,9 49,5 49,6 68,2 55,4 53,3 58,2 52,1 61,3 60,8 66,4 677
Source : « Fiche 78620001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Loges-en-Josas sont une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 53,12 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 14,2 % d'espaces ouverts artificialisés et 32,68 % d'espaces construits artificialisés[16].

Territoire[modifier | modifier le code]

Au nord, le village s'étend jusqu'au fond de la vallée de la Bièvre, en site classé, dans un paysage de prés et de forêts, aux limites de l'ancien domaine de chasse de Versailles. Au sud, sur le plateau de Saclay, le village est bordé de terres agricoles. Le bois de la Garenne s'étend jusqu'au centre du village. De nombreux chemins s'offrent aux promeneurs et aux cyclistes.

Au plan de l'urbanisme, le village est structuré de la manière suivante :

  • un centre constitué de maisons mitoyennes datant principalement des XVIIe et XVIIIe siècles, autour de la Grande Rue où se trouvent la mairie et l'église, et de pavillons plus récents
  • des résidences pavillonnaires dont certaines se sont quasiment intégrées au centre
  • une zone industrielle
  • un quartier excentré, le Petit Jouy, partagé avec Jouy-en-Josas et qui suit le fond de la vallée entre la Bièvre et la rue Charles-de-Gaulle, avec des pavillons anciens et récents

L'architecture traditionnelle est celle habituelle de la région, des maisons en meulière.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Logiæ en 1201, Lorgiæ, Ecclesia de Locagiis au XIVe siècle[17].

Loge est initialement un terme du langage forestier d'origine germanique : *laubja, en vieux bas francique signifie « abri de branchages, cabane de feuillages, hutte »[18]. Le terme vieux bas francique est reconstitué d'après le vieux haut allemand louba « auvent ». Le moyen haut allemand loube « vestibule, galerie à l'étage supérieur d'un édifice », se poursuit dans l'allemand moderne Laube. Le latin médiéval laubia est attesté au IXe siècle dans le domaine français au sens de « galerie, portique »[19].

Les loges était le nom d'un des deux vici portant le déterminant de localisation Josas, dans l'ancien pays de Hurepoix[20]. Josas était le nom d'un archidiaconé de l'ancien diocèse de Paris, celui qui s'étendait au sud de la Seine ; il s'est appelé, depuis le XIVe siècle, "archidiaconé de Josas"[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

1201 : Première évocation écrite du village. Guy de Lévis est le seigneur des Loges.

XIIIe siècle : Construction d'une chapelle dédiée à saint Eustache, patron des chasseurs.

XIVe siècle : Les Loges-en-Josas deviennent une paroisse.

XVIIe siècle : Création du Grand Parc de Versailles, le mur d'enceinte, qui fut terminé en 1685, coupe la commune de la maison forestière à la porte des Loges.

1675 : La paroisse des Loges est rattachée au duché de Chevreuse.

1684 -  : Construction de l'aqueduc de Buc sur ordre de Louvois, surintendant des bâtiments du roi Louis XIV. Un aqueduc souterrain traversant la commune, relie les étangs du Trou Salé et de Villaroy à l'aqueduc de Buc.

1699 : Construction de l'église actuelle à la place de la chapelle du XIIIe siècle.

 : Rédaction du cahier de doléances en vue des États Généraux.

 : Création par décret des cantons, départements et districts. Jouy-en-Josas est chef-lieu de canton. Celui-ci regroupe 12 communes dont les Loges.

 : Première ébauche de cadastre dans le canton. (Terminé en 1812 à Jouy).

26 ventôse, an III : Mise en vente et en location des biens de la cure des Loges. (ainsi que le 11 ventôse an IV et le 17 brumaire an V)  : Loi du 28 pluviôse an VIII : cette loi institue dans chaque département, un préfet, un conseil de préfecture, un conseil régional. Les municipalités cantonales sont supprimées au profit des municipalités communales. En Seine-et-Oise, le nombre de cantons passe de 63 à 36. Le canton de Jouy qui regroupe toute la haute vallée de la Bièvre, est éclaté : Jouy et Les Loges sont rattachées au canton de Versailles, les autres communes au canton de Palaiseau..

1805 : Édification du pont de pierre dit d'Austerlitz sur la route de Jouy (l'autorisation de construction de ce pont a été signée de la main de Napoléon, le soir de cette fameuse bataille - le ).

1867 : Installation de l'école dans la mairie actuelle.

-  : Occupation prussienne.

1877-1883 : Création de la ligne de chemin de fer appelée "La grande Ceinture", une halte est aménagée sur la ligne au Petit-Jouy.

 : La commune est affectée au 11e régiment d'artillerie.

1914-1918 : Un dépôt de munitions est installé dans les bois de la Garenne.

 : Un groupe de la IIe DB du général Leclerc en provenance de Toussus-le-Noble traverse les Loges pour rejoindre l'aérodrome de Villacoublay afin de participer à la libération de Paris (le ).

 : Un avion qui assure une liaison régulière avec l'Angleterre, s'écrase avec à son bord Jean Demozay (dit Morlaix), célèbre pilote de chasse de la Deuxième Guerre mondiale.

1952 : Ouverture du château des Côtes, centre de cardiologie infantile par la Société de charité maternelle de Paris. Elle accueille 80 enfants.

1959 : Ouverture de l'école primaire actuelle.

 : Séparation du département de Seine-et-Oise en cinq départements, dont les Yvelines, dans lequel la commune est située.

 : Ouverture de l'école maternelle qui comporte trois classes, ainsi qu'une cantine scolaire, et une garderie.

1978 : Construction de la maison dites des Jeunes qui sera rebaptisée par la suite Maison des associations.

1979 : Construction de l'actuel bureau de poste par la commune.

 : Classement d'une grande partie de la Haute-Vallée de la Bièvre. (2 000 ha environ).

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

En avril 1199, Walleran Vestrion donna aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ce qu'il possédait au Loges avec les droits de justice et de seigneurie[22],[23].

La commanderie des Loges du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran rapportait en 1356 cinq muids de grain, en 1757 750 livres et en 1783 1 590 livres[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Patrick Confetti[24]    
mars 2014 en cours Caroline Doucerain DVD Avocate, vice-présidente de la CA Versailles Grand Parc[25]

Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc[modifier | modifier le code]

La communauté d'agglomération Versailles Grand Parc regroupe 11 communes, totalisant 163 466 habitants (dont 148 377 dans les Yvelines et 4 200 dans l'Essonne). Les communes sont Bièvres, Bois d'Arcy, Buc, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble, Fontenay-le-Fleury, Rocquencourt, Jouy-en-Josas, Saint-Cyr-l'École, Versailles et Viroflay. La ville principale, Versailles, représente 56 % de la population totale.

Les compétences sont l'aménagement du territoire avec l'élaboration d’un schéma de cohérence territoriale et le développement économique. D'autres compétences optionnelles ont été rajoutées avec l'environnement, le logement : élaboration du programme local de l’habitat intercommunal, constitution de réserves foncières pour la construction de logements sociaux et le transport avec l'élaboration d’un plan local de déplacement (PLD), organisation des transports urbains.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 1 646 habitants[Note 3], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
345309392377308314301269283
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
302297295304360373369373385
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
359360333365406422389476653
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5967121 3451 5971 5061 4511 4251 4531 548
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4861 6611 646------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 803 hommes pour 793 femmes, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
8,9 
75-89 ans
8,9 
12,5 
60-74 ans
15,4 
23,7 
45-59 ans
24,5 
12,9 
30-44 ans
16,6 
16,7 
15-29 ans
13,0 
24,8 
0-14 ans
20,0 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une crèche, une école maternelle et d'une école primaire.

Les élèves du second degré vont au collège à Buc et au lycée à Versailles.

Du CM2 à la terminale, il est également possible d'aller au lycée franco-allemand de Buc (admission sur concours).

Santé[modifier | modifier le code]

Le château des Côtes, centre de cardiologie infantile accueillant 90 enfants, est géré par la société de charité maternelle de Paris.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une bibliothèque-médiathèque ainsi que d'une école de musique et de théâtre.

Vie économique et sociale[modifier | modifier le code]

Les Loges-en-Josas est avant tout une commune résidentielle accueillant une population particulièrement aisée. Avec un revenu net imposable moyen annuel de 86 411 € par ménage en 2007[32], il s'agirait de la septième commune la plus riche de France[33].

La vie économique de la commune est essentiellement tournée vers sa zone industrielle de 19 ha qui accueille de nombreuses entreprises, dont le centre de recherches Claude-Delorme de la société Air liquide.

La proximité de grands centres d'activité (notamment Versailles, Vélizy-Villacoublay, Saint-Quentin-en-Yvelines) apporte de nombreuses infrastructures dans un périmètre restreint (transports, commerces, loisirs, administrations). Cependant, de nombreux champs et pâturages sont présents sur la commune et exploités par des fermes des environs, ainsi qu'une pépinière et de l'exploitation forestière.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château des Côtes.
  • Le château des Côtes, construit en meulière de 1872 à 1875 pour le banquier Alphonse Mallet, devenu depuis 1951 un centre médicalisé pour enfants, est en cours de restauration[34].
  • L'église Saint-Eustache, bâtie en meulière, a été construite en 1699 à l'emplacement d'une chapelle du XIIIe siècle dédiée à ce saint. Sont classés Monument historique : la statue de la Vierge à l'enfant assise (fin du XVIe siècle)[35], et le tableau sur toile d'une Mise au tombeau (copie ancienne d'une œuvre italienne du XVIe ou XVIIe siècle)[36]. Cinq verrières ont été réalisées en 1984-1985 par Patrick et Anne Confetti.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le poète François Villon (1431-1463) serait né dans le village selon certains ouvrages[37]. Dans un ouvrage consacré au poète, Auguste Longnon a recherché les traces de ce «maistre es arts» dans les registres universitaires et l'identifie comme étant François de Montcorbier, son véritable nom, Villon n'étant qu'un surnom qu'il utilise dans ses œuvres, cité en 1449 parmi les «baccalariandi» et en 1452 parmi les «licenciati» : «Franciscus de Montcorbier, de Parisius», ce qui tendrait à montrer qu'il est né à Paris. Auguste Longnon considère ces mentions plus probantes qu'une lettre de rémission de la chancellerie royale employant pour désigner le célèbre poète les termes de «maistre François des Loges»[38].
  • Jean Demozay (1915-1945), pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale, est mort dans un accident d'avion aux Loges-en-Josas le [39].
  • Plusieurs emplacements du village ont été représentés par E. P. Jacobs dans la bande dessinée S.O.S. Météores (épisode de la série des Blake et Mortimer), figeant des vues du village tel qu'il était en 1958 (voir Liens externes).

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Les Loges-en-Josas », p. 961–962
  • Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche cours d'eau - Bièvre (F70-0400) », Sandre (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Les Loges-en-Josas et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
  17. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
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