Les Week-ends de Néron — Wikipédia

Les Week-ends de Néron
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Titre original Mio figlio Nerone
Réalisation Steno
Scénario Steno, Sandro Continenza, Diego Fabbri, Ugo Guerra et Rodolfo Sonego d’après une histoire de ce dernier
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Marceau
Produzione Cinematografica FIDES
Titanus
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Film parodique
Péplum
Durée 88 min
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Week-ends de Néron (Mio figlio Nerone) est un film franco-italien réalisé par Steno et sorti en 1956.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Nous sommes dans la Rome antique sous le règne décadent de l'empereur Néron. Celui-ci, à demi fou, a choisi son palais en bord de mer pour préparer un grand spectacle dont il sera la vedette. Il est accompagné par son épouse Poppée, son conseiller Sénèque ainsi que sa suite au grand complet. Mais sa mère Agrippine vient contrarier son séjour en le rappelant à ses devoirs, la préparation de l’offensive contre Britannia. De plus en plus énervé par ses obligations et les dissensions qui règnent dans son entourage alors qu’il est obnubilé par son spectacle, Néron va péter les plombs et beaucoup de têtes vont tomber pour que nul ne l’empêche de donner ses représentations...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Alberto Sordi et Gloria Swanson
Alberto Sordi et Ciccio Barbi

Autour du film[modifier | modifier le code]

Brigitte Bardot[1] : « Comme dans tous les films italiens, qui sont postsynchronisés, le son n’a aucune importance. Chacun dit ce qu’il veut, et chacun dans sa langue. Je parlais français, Sordi et De Sica en italien, Swanson en américain. On tournait dans un charivari infernal, les machinistes clouaient le décor d’à côté pendant que le metteur en scène se faisait faire la barbe et injuriait le barbier qui lui faisait une estafilade. Au milieu de tout ce tintamarre, nous débitions nos âneries, conscients de notre talent, et indifférents à la stupidité de ceux qui ne savaient pas le reconnaître dans un silence déférent et respectueux. Moi qui avais vécu un « service militaire américain » sur le tournage d’Hélène de Troie[Note 1], j’étais jetée tout de go dans le style débraillé des orgies romaines à la petite semaine… »

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Hélène de Troie est une production de la Warner.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de ses mémoires Initiales BB, Éditions Grasset, Paris, 1996, Réédition 2020 (ISBN 2-246-52601-9).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]