Lieux saints de l'islam — Wikipédia

Les lieux saints de l'islam sont les endroits auxquels l'islam voue la plus grande importance.

Ils ont été le lieu des événements marquant les origines de l'islam. Ce sont également les seuls lieux reconnus pour le pèlerinage. En plus de trois sites communs à tous les courants de l'islam, les chiites considèrent comme sacrés plusieurs édifices répartis en Iran et en Irak. Pour être un lieu saint, le nom de la ville doit être explicitement écrit et non suggéré.[C'est-à-dire ?]

Lieux sacrés communs à toutes les branches de l'islam[modifier | modifier le code]

La Kaaba est considérée comme le lieu le plus sacré, suivie du Masjid an-Nabawi ou mosquée du Prophète en second. Les deux premiers se trouvent en Arabie saoudite.

Hijaz[modifier | modifier le code]

Masjid an-Nabawi (mosquée du Prophète) avec son dôme vert visible au centre

Al-Masjid an-Nabawi (arabe : المسجد النبوي) ou la mosquée du Prophète, située à Médine, est le second lieu saint de l'islam.

L'édifice était à l'origine la demeure de Mahomet ; il s'y installa après son exil vers Médine, et y a construit plus tard une grande mosquée. Il a lui-même participé à la construction. La mosquée originelle était un bâtiment à ciel ouvert. La mosquée faisait également office de lieu de rassemblement, de tribunal, et d'école religieuse. On y trouvait une plateforme surélevée pour les personnes qui enseignaient le Coran. Le plan du bâtiment a servi de modèle pour la construction d'autres mosquées à travers le monde.

C'est le Prophète Mahomet qui la construisit à l'origine, puis les dirigeants successifs l'agrandirent et l'aménagèrent. Construit en l'an 1817 et peint en vert en 1839, le dôme vert est son trait caractéristique et est retrouvé au centre de la mosquée (voir ci-contre) ; il marque l'emplacement de la tombe de Mahomet : il est par conséquent appelé le « Dôme du Prophète[1] ». Les tombes des deux premiers califes, Abou Bakr et 'Oumar jouxtent celle de Mahomet.

Sites secondaires[modifier | modifier le code]

Masjid Quba[modifier | modifier le code]

La mosquée de Quba (en arabe : مسجد قباء) dans la périphérie de Médine, en Arabie saoudite, est la première mosquée islamique jamais construite. Ses premières pierres ont été posées par Mahomet durant son émigration de La Mecque à Médine et la construction de la mosquée a été achevée par ses compagnons. Mahomet a passé plus de vingt nuits dans cette mosquée (après avoir émigré) à prier le qasr (une courte prière) alors qu'il attendait Ali dont la maison était derrière la mosquée. Mahomet avait l'habitude de venir là, à cheval ou à pied tous les samedis pour prier deux rak'a. Il conseilla aux autres de faire de même, disant : "Quiconque fait ses ablutions à la maison et se rend à la mosquée de Quba pour prier, celui-là aura une récompense égale à une umrah". Ce hadith est rapporté par Ahmad, Nasa'i, Ibn Majah et Al-Hakim.

Hira[modifier | modifier le code]
La grotte de Hira

Hira (en arabe : غار حرا) est une grotte près de La Mecque, sur la montagne Djébel el-Nour dans le Hedjaz en Arabie saoudite actuelle. Elle est connue pour être le lieu où les musulmans pensent que Mahomet a reçu la première révélation de Dieu par l'intermédiaire de l'ange Gabriel. Elle est située à un kilomètre de la maison du Prophète et est de forme rectangulaire dont l'allongement se dirige vers la kaaba[2].

Mosquée Al Qiblatain[modifier | modifier le code]

Autres lieux saints[modifier | modifier le code]

al-Ḥaram al-Šarīf, à Jérusalem[modifier | modifier le code]

La mosquée al-Aqsa

La mosquée al-Aqsa (français : la mosquée la plus éloignée)[Note 1] est le terme générique et le plus ancien pour désigner un lieu figurant aujourd'hui le complexe de bâtiments religieux musulmans de Jérusalem qui se compose de la mosquée al-Aqsa, du dôme du rocher, de la mosquée du Bourak et d'autres édifices plus modestes. Il est considéré comme étant le troisième lieu saint de l'islam. Si le nom de Jérusalem n'y figure pas[3], le terme al-aqsa (la plus éloignée) se trouve dans le Coran :

« Gloire à Celui qui fit voyager de nuit Son Serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée la plus éloignée dont Nous avons béni les alentours, afin de lui faire découvrir certains de Nos signes ! Dieu est, en vérité, l’Audient et le Clairvoyant. »

Coran 17:1

La mosquée al-Aqsa qui est identifiée comme « la plus éloignée » au VIIe ou au début du VIIIe siècle[Note 1], est sacrée parce que la première des deux qiblas (en arabe : اولى القبلتين) était Jérusalem[4]. Dans la tradition islamique, al-Aqsa est appelée le deuxième masjid (en arabe : ثاني المسجدين). La mosquée est également le troisième sanctuaire saint (en arabe : ثالث الحرمين) du droit islamique.

Bien qu'il n'y ait pas eu de mosquée à l'époque de la rédaction du Coran, où ne figuraient sur ce lieu que les ruines de l'ancien Temple juif, les Musulmans croient que c'est à cet endroit que Mahomet a prié avec les autres principaux prophètes de l'Islam lors de l'ascension céleste[5]. Une mosquée a été construite sur le Mont du Temple par Umar peu de temps après la conquête de la Palestine par les musulmans. Le Dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa actuels ont été bâtis par le célèbre calife Abd al-Malik à la fin de la période omeyyade. Ce lieu était appelé plus tardivement le Noble Sanctuaire.

Grande Mosquée d'Alep[modifier | modifier le code]

Grande Mosquée des Omeyyades[modifier | modifier le code]

Mosquée Nabi Habeel[modifier | modifier le code]

Abel y serait enterré.

Grande Mosquée de Kairouan[modifier | modifier le code]

À côté des lieux mentionnés plus haut, il existe d'autres cités importantes dans l'Histoire de l'islam. Ainsi, en Tunisie, la ville de Kairouan, première cité de l'Occident musulman (fondée en 670 par le conquérant arabe Oqba Ibn Nafi), est le berceau de l'islam sunnite dans cette région[6] ; elle est considérée, selon la tradition locale, comme la quatrième ville sainte[à développer] de l'islam[7]. Parmi les hauts lieux de la ville qui font d'elle un endroit vénéré figurent principalement sa Grande Mosquée qui est le plus ancien édifice religieux du monde musulman occidental et la zaouïa de Sidi Sahab (mausolée d'un compagnon du Prophète)[7]. Harar, ville située à l'Est de l'Éthiopie est également parfois qualifiée de cinquième ville sainte de l'islam, même si aucune source théologique ne le ne confirme non plus.

Vue de la Grande Mosquée de Kairouan (également appelée mosquée Oqba Ibn Nafi) ; fondée en 670, elle est la plus ancienne et la plus prestigieuse mosquée de tout l'Occident musulman[8]. Elle est située dans la ville de Kairouan en Tunisie.

Lieux sacrés spécifiques à la culture chiite[modifier | modifier le code]

En plus des trois lieux saints cités plus hauts, les chiites ont plusieurs mosquées, cimetières et tombes qu'ils considèrent comme saints

Mausolée de l'imam Ali à Najaf, en Irak[modifier | modifier le code]

Vue extérieure de le mausolée de l'imam Ali.

Le mausolée de l'imam Ali contient la sépulture du Premier imam chiite, Ali ibn Abi Talib

Seraient également enterrés dans ce mausolée:

Ali ibn Abi Talib était le cousin et le gendre du prophète de l'islam Mahomet. Il est considéré par la tradition comme étant le premier calife légitime et le premier imam à la suite de la décision de Mahomet. Le lieu est visité par au moins 8 millions de pèlerins chaque année en moyenne, chiffre qui pourrait monter à 20 millions dans les années à venir[11].

Ali ne voulait pas que ses ennemis profanent sa tombe et a par conséquent demandé à ses amis et à sa famille de l'enterrer en secret. Ce lieu de sépulture secret aurait été révélé plus tard durant le califat abbasside par Jafar as-Sadiq, le sixième imam chiite[12]. La plupart des chiites reconnaissent qu'Ali est enterré dans la mosquée de l'imam Ali, dans ce qui est actuellement la ville de Najaf (qui s'est développée autour du mausolée)[13].

Jafar as-Sadiq, le sixième imam, a aussi raconté que le mausolée de l'imam Ali était le troisième de cinq lieux saints : La Mecque, Médine, la mosquée de l'imam Ali à Najaf, le mausolée de l'imam Husayn à Kerbala et le mausolée de Fatima al-Maasouma, fille de Musa al-Kadhim, à Qom[14].

« Dieu choisit cette terre [Najaf] comme demeure des prophètes. Je jure devant Dieu que nul autre plus honorable que le commandeur des croyants [Ali] vécut ici après (le temps de) ses pères purs, Adam et Noé. - Jafar as-Sadiq[15]. »

Mausolée de l'imam Hussein à Kerbala, en Irak[modifier | modifier le code]

Mausolée de l'imam Hussein à Kerbala. On distingue aussi deux longs minarets du mausolée d'Abbas sur la photo.

La mausolée de l'imam Hussein abrite les tombes :

La mosquée s'érige sur le lieu de la sépulture de Husayn ibn Ali, qui a été tué durant la bataille de Kerbala en 680[16],[17]. Un million de pèlerins visitent la ville pour célébrer Achoura, qui marque l'anniversaire de la mort de Husayn ibn Ali[18]. Il existe plusieurs traditions qui relatent le statut de Kerbala.

Jannatul Baqi à Médine, en Arabie saoudite[modifier | modifier le code]

Cimetière Jannatul Mu‘alla à La Mecque, en Arabie saoudite[modifier | modifier le code]

Mosquée de Sayyidah Zaynab à Damas, en Syrie[modifier | modifier le code]

La mosquée de Sayyida Zeinab à Damas

Mausolée Al-‘Abbas à Kerbala, en Irak[modifier | modifier le code]

La mosquée Sayyidah Ruqayya à Damas, en Syrie[modifier | modifier le code]

La mosquée Sayyidah Ruqayya (en) à Damas

Le cimetière Bab Saghir à Damas, en Syrie[modifier | modifier le code]

Autres tombes de la famille des imams[modifier | modifier le code]

Autres lieux associés à Mahomet[modifier | modifier le code]

Lieux associés aux imams, aux prophètes et à Kerbala[modifier | modifier le code]

Mosquées associées aux compagnons de Mahomet et aux Imams[modifier | modifier le code]

Sites sacrés spécifiques aux musulmans chiites duodécimains[modifier | modifier le code]

Mausolée de l'imam Reza à Mashhad, en Iran[modifier | modifier le code]

Le mausolée de l'imam Reza abrite la tombe du :

Les chiites considèrent que l'imam Ridha a été empoisonné en ce lieu sur ordre du Calife Al Ma'mun. Cet endroit a ensuite été appelé Mashhad ar-Ridha (Le lieu du martyr d'Ali Ar-Ridha). À la fin du IXe siècle, une coupole a été édifiée sur la tombe et plusieurs bâtiments et des bazars ont essaimmé tout autour. Sur une période de plus d'un millénaire, la mosquée fut détruite et rebâtie plusieurs fois[19].

De nos jours, la mosquée de l'imam Reza à Mashhad, en Iran est un complexe composé du mausolée de l'imam Ridha, le huitième imam des chiites duodécimains. L'on trouve également dans le complexe un musée, une bibliothèque, un cimetière, une mosquée et de séminaires.

Le mausolée Al-Kadhimiya à Bagdad

Mausolée Al-Kadhimiya à Bagdad, en Irak[modifier | modifier le code]

Le Mausolée Al-Kadhimiya abrite les tombes du :

Sont également enterrés dans ce mausolée:

Ce mausolée est parfois considérée comme la troisième la plus sacrée de l'islam chiite[20],[21].

Mausolée Al ‘Askarī à Samarra, en Irak[modifier | modifier le code]

Sanctuaire Al-Askari après l'attentat de 2006

Le sanctuaire Al-Askari abrite les tombes du :

Sont également enterrés dans cette mosquée :

La crypte d'où le douzième imam ou imam "caché", Muħammad al-Mahdī a disparu se trouve aussi dans cette mosquée.

À l'époque de l'attentat à la mosquée al-Askari en 2006 (en) à Samarra, on a affirmé que la mosquée était l'un des lieux les plus sacrés de l'islam chiite, seuls les sanctuaires de Najaf et de Kerbala ont plus d'importance[22].

Mosquée de Jamkaran dans la banlieue à Qom

Mosquées associées au douzième imam chiite[modifier | modifier le code]

Le dernier imam, considéré comme étant en vie et en état d'occultation, se voit associer deux mosquées :

Mausolée de Fatimah al-Ma‘sumah à Qom, en Iran[modifier | modifier le code]

La mosquée Fatimah al-Ma'sumah abrite les tombes de :

Située à Qom, en Iran, la mosquée Fatima al-Ma'sumah est parfois considérée comme le troisième sanctuaire le plus saint de l'islam chiite[14]. Des dizaines de séminaires et d'écoles religieuses ont eu pour cadre ce sanctuaire. Shah Abbas Ier a construit le complexe religieux au début du XVIIe siècle[23].

Mosquée Fatimah al-Ma'sumah à Qom.

Tombes d'autres membres de la famille de Mahomet[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b La « Mosquée la plus lointaine » (Coran 17:1) sera identifiée comme la Mosquée al Aqsa à partir de la moitié du VIIe siècle (selon S. Nuseibeh et O. Grabar in Le Dôme du Rocher, 1997, Albin Michel, p. 44) voire au début du VIIIe siècle (selon P. Soucek in « The Temple of Solomon in Islamic Legend and Art », éd. Joseph Gutman, « The Temple of Solomon : Archaelogical Fact and Medieval Tradition in Christian, Islamic and Jewish Art » (Religion and the Arts, 3), Scolars Press, Montana, États-Unis, p. 100). Ce n'est qu'au XIe siècle que les mots masjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus du Coran, figureront sur cette même mosquée, voir Philippe Simonnot, Enquête sur l'antisémitisme musulman, de ses origines à nos jours, Michalon, Paris, 2010, (ISBN 978-2-84186-518-5), p. 114.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Encyclopedia of the orient
  2. Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, éd. Albin Michel, 1995, p. 201
  3. François Déroche, « Jérusalem » in Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, Paris, 2007, p. 437-438.
  4. Djameleddine Feliachi, Les préceptes fondamentaux de l'islam, The Bookedition.com, (lire en ligne), page 257.
  5. (ar) Ibn Ishaq (trad. Badawi Abdurrahmân), Muhammad, t. 1, Beyrouth, Al Bouraq, , 654 p., 25 cm × 17 cm (ISBN 2-84161-153-1), p. 315

    « Et Muhammad voyait les prodiges entre le ciel et la terre, jusqu'à ce qu'il arrivât à Jérusalem (Bayt al-Maqdis) »

    .
  6. Évariste Lévi-Provençal, Études d'orientalisme dédiées à la mémoire de Lévi-Provençal, Volume 1, éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 1962, p. 203
  7. a et b (en) Linda Kay Davidson et David Martin Gitlitz, Pilgrimage from the Ganges to Graceland : an encyclopedia, vol. I, éd. ABC-CLIO, Santa Barbara, 2002, p. 301-302
  8. (en) Clifford Edmund Bosworth, Historic cities of the Islamic world, éd. BRILL, 2007, p. 264
  9. a et b Ja'far ibn Qūlawayh al-Qummi (trans. Sayyid Mohsen al-Husaini al-Mīlāni), Kāmil al-Ziyārāt, Shiabooks.ca Press, , « 10 », p. 66–67
  10. a et b http://www.al-islam.org/ziyarat/iraq.htm#Najaf
  11. (en) « Red tape curbs profits from Iraq religious tourism », Reuters (consulté le )
  12. Majlesi, V.97, p. 246-251
  13. (en) Mohammad Redha, Mohammad Agha, Imam Ali Ibn Abi Taleb (Imam Ali the Fourth Caliph, 1/1 Volume), Beirut, Dar Al Kotob Al ilmiyah, (ISBN 978-2-7451-2532-3)
  14. a et b (en) Pepe Escobar, « Knocking on heaven's door », Central Asia/Russia, Asia Times Online, (consulté le ) : « To give a measure of its importance, according to a famous hadith (saying) - enunciated with pleasure by the guardians of the shrine - we learn that ‘our sixth imam, Imam Sadeg, says that we have five definitive holy places that we respect very much. The first is Mecca, which belongs to God. The second is Medina, which belongs to the Holy Prophet Muhammad, the messenger of God. The third belongs to our first imam of Shia, Ali, which is in Najaf. The fourth belongs to our third imam, Hussein, in Kerbala. The last one belongs to the daughter of our seventh imam and sister of our eighth imam, who is called Fatemah, and will be buried in Qom. Pilgrims and those who visit her holy shrine, I promise to these men and women that God will open all the doors of Heaven to them.’ »
  15. Ja'far ibn Qūlawayh al-Qummi (trans. Sayyid Mohsen al-Husaini al-Mīlāni), Kāmil al-Ziyārāt, Shiabooks.ca Press, , « 10 », p. 67
  16. Shimoni & Levine, 1974, p. 160.
  17. Aghaie, 2004, p. 10-11.
  18. (en) « Interactive Maps: Sunni & Shia: The Worlds of Islam », PBS (consulté le )
  19. Zabeth (1999) p. 12-16
  20. (en) Hamish Robertson, « Iraq suicide bombings: an eyewitness account », The World Today, Australian Broadcasting Corporation, (consulté le ) : « After the bombing of the Al Kadhimiya Mosque, Middle East correspondent of the Canadian Broadcasting Corporation, Nahlah Ayed, reported that “...in front of the Kadhimiya Mosque, the third holiest site for Shia Muslims »
  21. (en) « Iraq blasts kill 143 on Shiite holy day », Milwaukee Journal Sentinel, (consulté le ) : « ‘After the blast, all you could see was death everywhere you looked,’ said Ahmed Kamil Ibrahim, a guard at the Kazimiya shrine in Baghdad, the third-holiest in Shiite Islam. »
  22. (en) Aparisim Gosh, « An Eye For an Eye », Time Magazine, (consulté le ) : « That makes al-Askari one of Shi'ite Islam's holiest sites, exceeded in veneration only by the shrines of Najaf and Karbala. Even Samarra's Sunnis hold al-Askari in high esteem. The expression "to swear by the shrine" is routinely used by both communities. », Cover Story Note de l'éditeur : La citation se trouve sur la troisième page de l'article.
  23. (en) « Today's Top StoriesQom Province », www.indiasnews.com (consulté le ) : « Shrine of Hazrat Masoumeh, sister of Imam Reza, one of Iran's holiest places, is in Qom. »