Liste de personnalités poursuivies après la révolution égyptienne de 2011 — Wikipédia

Après la chute de d’Hosni Moubarak lors de la révolution égyptienne de 2011, les enquêtes visant des cadres du régime se sont multipliées. Les premières sont lancées pour des délits financiers et ne concernent que les personnalités les moins appréciées, puis elles touchent de plus en plus de personnes et pour des crimes de plus en plus graves. Ces enquêtes touchent principalement d’anciens ministres, policiers, cadre du parti national démocratique (PND), parti au pouvoir, et hommes d’affaires. Cet article donne une liste des personnalités égyptiennes arrêtées après la révolution de 2011, certaines ont été condamnées.

Personnalités politiques[modifier | modifier le code]

Arrêtées[modifier | modifier le code]

  • Habib el-Adli, ministre de l’Intérieur, arrêté pour détournement de fonds publics[1], le , condamné à douze ans de prison pour malversations financières[2], à une amende de 300 millions de LE pour l'interruption des réseaux de communication ;
  • Zoheir Garranah, ministre du Tourisme, arrêté pour détournement de fonds publics[1], le et incarcéré à la prison de Tora[3], condamné à cinq ans de prison pour malversations financières[2] ;
  • Ahmad el-Magrhabi, ministre du Logement, arrêté pour détournement de fonds publics[1], le et incarcéré à la prison de Tora[3], condamné à cinq ans de prison pour malversations financières[2] ;
  • Anas al-Fekki, ministre de l'information, le [4] ;
  • Abdel-Nasser Gabry, député, arrêté le sur soupçons d’avoir organisé l’attaque des baltaguiyas montés sur des chameaux contre les manifestants de la place Tahrir[5] ;
  • Hosni Moubarak, président, arrêté pour corruption et pour abus de pouvoir dans le cadre de l’enquête sur la responsabilité dans les centaines de morts de la répression de la révolution, le  ;
  • Zakariya Azmi, directeur de cabinet de Moubarak depuis 1989[6], arrêté le [7],[8] pour corruption ;
  • Safouat Al-Chérif, homme de confiance de l’ancien président, ancien ministre de l’Information, président du Conseil consultatif et secrétaire général du PND, arrêté pour corruption[6] ;
  • Fathi Sourour, ancien ministre de l’Éducation et président de l’Assemblée du peuple, arrêté pour corruption[6] ;
  • Ahmed Nazif, premier ministre, arrêté pour « gaspillage de fonds publics » le [9] ;
  • Gamal Moubarak, cadre du régime, arrêté pour corruption le  ;
  • Alaa Moubarak, cadre du régime, arrêté pour corruption le  ;
  • Ismaïl Al-Chaer, vice-ministre de l’Intérieur incarcéré à la prison de Tora[3] ;
  • Adli Fayed, vice-ministre de l’Intérieur incarcéré à la prison de Tora[3] ;
  • Ahmad Ramzi, vice-ministre de l’Intérieur incarcéré à la prison de Tora[3] ;
  • Aïcha Abdel-Hadi, ministre de la Main-d’œuvre et de l’Émigration[3] ;
  • Sameh Fahmi, ministre du Pétrole[10].

Jugées par contumace[modifier | modifier le code]

Hommes d’affaires[modifier | modifier le code]

Au total, cent cinquante hommes d’affaires liés au régime ont été incarcérés[13].

Personnalités du régime[modifier | modifier le code]

  • Ossama Al-Cheikh, président de l’Union de la télévision et de la radio[3] ;
  • Ahmad Al-Sébaï, chef de l’Organisme de médecine légale[14] ;
  • Suzanne Moubarak, épouse du raïs

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c AFP/jzim, « Egypte : trois ex-ministres arrêtés », Radio suisse romande, publié le 17 février 2011, consulté le 19 février 2011
  2. a b et c AFP, « Cinq ans de prison pour un ancien ministre de Moubarak », Le Monde, publié le 26 mai 2011, consulté le 31 mai 2011
  3. a b c d e f g et h Chérine Abdel-Azim, « « La caste régnante change de domicile... »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) », Al-Ahram hebdo, 20 avril 2011, consulté le 21 avril 2011
  4. L'ex-ministre de l'Information égyptien arrêté, Libération, 24 février 2011
  5. Benjamin Barthe, « Au Caire, les jeunes révolutionnaires jugent timorée la purge anti-Moubarak », Le Monde, 7 avril 2011
  6. a b et c Aliaa Al-Korachi et Chaïmaa Abdel-Hamid, « Les maîtres du mal », Al-Ahram hebdo, 20 avril 2011, consulté le 21 avril 2011
  7. « Manifestation place Tahrir pour réclamer le jugement de Moubarak », RFI, 9 avril 2011, consulté le 10 avril
  8. Compilation de sources, « Égypte : l’armée tue place Tahrir - nuit du 8 au 9 avril », Jura libertaire, publié le 9 avril 2011, reconsulté le 21 avril 2011
  9. Patrick Werr, « Moubarak rejette les accusations, manifestation placet Tahrir », Reuters, 10 avril 2011
  10. a et b May Al-Maghrabi, « Le feuilleton de la chute continue », Al-Ahram hebdo, 27 avril 2011, consulté le 28 avril 2011
  11. a et b « Justice », Al-Ahram Hebdo en ligne, no 877, du 29 au 5 juillet 2011
  12. Martine Pouchard, « L'Espagne gèle des avoirs d'un proche de Moubarak », Radio France internationale, le 18 juin 2011
  13. Névine Kamel, « Un nouveau chapitre dans la coopération », Al-Ahram hebdo, 27 avril 2011, consulté le 28 avril 2011
  14. Sabah Sabet, « Le médecin manquait à l’éthique », Al-Ahram Hebdo, no 870, du 11 au 17 mai