Liste des camps d'internement de « nomades » en France — Wikipédia
Homonyme : Camp de concentration
Liste de sites où fut réalisé l'internement de « nomades », plus exactement les ethnies Manouches, Gitans, Yéniche, Sintès, etc. nomades ou sédentarisés [1] (urbain, agricole, forains...) exclusivement ou conjointement à d'autres catégories d'internés, pendant la Première Guerre mondiale et surtout lors du porajmos (génocide rom) pendant la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi : Porajmos
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
- Camp de Crest (Drôme, 1915-1919)[2]
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Auvergne-Rhône-Alpes[modifier | modifier le code]
Bourgogne-Franche-Comté[modifier | modifier le code]
- Camp de Moloy (Côte-d'Or)
- Camp de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes (Yonne)[3]
- Camp de la forêt de Chaux à Étrepigney (Jura)[4]
- Camp d'Arc-et-Senans (Doubs)
Bretagne[modifier | modifier le code]
- Camp de Plénée-Jugon (Côtes-du-Nord)
- Camp de Toulboubou à Pontivy (Morbihan)
- Camp de Coray (Finistère)
- Camp de la rue Le Guen de Kérangal à Rennes (Ille-et-Vilaine)[5]
Centre-Val-de-Loire[modifier | modifier le code]
- Camp de la Morellerie à Avrillé-les-Ponceaux (Indre-et-Loire)
- Camp de Jargeau (Loiret)
Grand Est[modifier | modifier le code]
- Camp de Peigney (Haute-Marne)
Hauts-de-France[modifier | modifier le code]
- Camp de Royallieu à Compiègne (Oise) Déportation vers Aushwitz et internement.
Île-de-France[modifier | modifier le code]
- Camp de Linas-Montlhéry près de l'autodrome de Linas-Montlhéry (Seine-et-Oise)
Normandie[modifier | modifier le code]
- Camp de la Cité de la Mine à Barenton (Manche)
- Camp de Louviers (Eure)
- Camp de Darnétal (Seine-Maritime)
Nouvelle-Aquitaine[modifier | modifier le code]
- Camp de Mérignac à Mérignac (Gironde)
- Camp du Sablou à Fanlac (Dordogne) (zone libre)
- Camp de Gurs (Basses-Pyrénées) (zone libre)
- Camp de Boussais (Deux-Sèvres)
- Camp de la route de Limoges à Poitiers (Vienne)
- Camp des Alliers à Angoulême (Charente)
Occitanie[modifier | modifier le code]
- Camp de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard)[6]
- Camp de Langlade (Gard)[6]
- Camp de Garrigues (Gard)[6]
- Camp du Mas-Boulbon à Nîmes (Gard)[6]
- Camp d'Agde[7] (Hérault)
- Camp d'Argelès (Pyrénées-Orientales)
- Camp du Barcarès (Pyrénées-Orientales)
- Camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales)
- Camp de Lannemezan (Hautes-Pyrénées)
Pays de la Loire[modifier | modifier le code]
- Camp de la Forge à Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique)
- Camp de Choisel à Châteaubriant (Loire-Atlantique)
- Camp de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire)
- Camp de la Mauditière à Grez-en-Bouère (Mayenne)
- Camp de la Chauvinerie à Montsûrs (Mayenne)
- Camp d'internement de nomades de la Pierre à Coudrecieux (Sarthe)
- Camp de Mulsanne (Sarthe)
- Camp de Monsireigne (Vendée)
Provence-Alpes-Côte d'Azur[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- (fr-fr) Mémoires tsiganes, l'autre génocide Consulté le .
- Filhol 2004.
- Marie-Christine Hubert, « Le camp de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes », Études tsiganes, no 6 « France : L'internement des Tsiganes, 1939-1946 », , p. 197–210.
- Gagnieux 2011.
- Le Mensuel de Rennes, septembre 2012, p. 54-58.
- Jacques Maigne, « Le camp des gitans », Libération, (consulté le ).
- Témoignage d'Édouard Loeffler recueilli dans Henriette Asséo et Marie-Christine Hubert (photogr. Mathieu Pernot), Un camp pour les Bohémiens : Mémoires du camp d'internement pour nomades de Saliers, Arles, Actes Sud, , 110 p. (ISBN 2-7427-3284-5), p. 108, reproduit par Agnès Verlet, « La déportation des Gitans en camargue : Un exil retourné ? », dans Jean-Pierre Morel (dir.) Wolfgang Asholt (dir.), Georges-Arthur Goldschmidt (dir.), Dans le dehors du monde : Exils d'écrivains et d'artistes au XXe siècle (actes du Colloque de Cerisy, -), Presses Sorbonne Nouvelle, , 363 p. (ISBN 978-2-87854-478-7), p. 208
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Emmanuel Filhol, Un camp de concentration français : Les Tsiganes alsaciens-lorrains à Crest, 1915-1919, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, coll. « L'empreinte du temps », , 181 p. (ISBN 2-7061-1187-9).
- Alain Gagnieux (préf. Jacques Sigot), Chronique des jours immobiles : Les "nomades" internés à Arc-et-Senans (1941-1943), Paris, L'Harmattan, coll. « Mémoires du XXe siècle », , 323 p. (ISBN 978-2-296-13930-5).
- Peter Gaida, Les camps de travail en Aquitaine 1940-1944, Bordeaux, Lulu Press, 2014.
- Jacques Sigot, « Les Camps », Études tsiganes, no 6 « France : L'internement des Tsiganes, 1939-1946 », , p. 79–148 [version courte sur memoires-tsiganes1939-1946.fr].
- « Lieux d'internement et plaques de commémoration », sur memoires-tsiganes1939-1946.fr.
- Montreuil-Bellay - Un camp tsigane oublié, documentaire réalisé par Alexandre Fronty, LCP/Zoulou Cie, 2012.