Louis-Claude Chéron de La Bruyère — Wikipédia

Louis-Claude Chéron de La Bruyère
Fonctions
Préfet de la Vienne
-
Député français
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
PoitiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/21)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Louis-Claude Chéron de La Bruyère, né à Paris le et mort à Poitiers le [2], est un homme politique, auteur dramatique et traducteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Commandant du bataillon du district des Capucins Saint-Honoré en 1789 [3] ;

Il est député de Seine-et-Oise en 1791, puis préfet de la Vienne en 1805.

Louis-Claude Chéron de La Bruyère était le fils de Marin Chéron, administrateur des forêts et "Grand Planteur du Roi" sous Louis XVI. Il est également le frère ainé de François Chéron des Carrières, homme de lettres et haut fonctionnaire Français.

Il épouse en 1795 Catherine-Henriette Belz, nièce de l'abbé Morellet.

C'est le que Louis-Claude de La Bruyère acheta tout entier le château d'Auvers-sur-Oise à MM. De la Brosse et Lescouriou, propriété qui restera dans la famille Chéron de La Bruyère jusqu'en . Quoique destiné à succéder à son père, il se livra spécialement à la littérature, et fit paraître divers écrits parmi lesquels on connaît surtout le Tartufe des Mœurs, comédie en cinq actes et en vers, et l'histoire d'un enfant trouvé. Les événements politiques l'arrachèrent aux douceurs de sa studieuse retraite. Il fut nommé en 1790 administrateur du département de Seine-et-Oise, puis en 1791 député à l'Assemblée législative dans laquelle il fut président du Club des feuillants[4] et fit partie du Comité des Domaines. La modération de ses opinions le rendit suspect, et il fut jeté en prison le 15 frimaire an II, sur une dénonciation anonyme. À la séance publique du Conseil Général de la commune, le , la municipalité d'Auvers, n'ayant pas reçu de réponse à sa première lettre, en rédigea une seconde insistant vivement pour la mise en liberté de Louis-Claude Chéron. À la chute de Robespierre, tous les corps constitués de la commune firent une nouvelle démarche auprès des membres de la Convention pour la mise en liberté de Louis-Claude Chéron, et cette fois avec succès en . Il vint se fixer à Auvers, dont un peu plus tard il fut nommé Maire. Il fit ensuite partie du conseil des Cinq-Cents. L'Empereur Napoléon le nomma préfet de la Vienne. Il mourut en fonction, deux ans plus tard à Poitiers, le .

La famille Chéron de La Bruyère compte encore quelques membres, dont Max Chéron, Stéphane Chéron (Steve et Maximilian Cheron), Thibault Chéron (Anthony Cheron), descendants en ligne directe de Louis Claude-Chéron de La Bruyère.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Théâtre
  • Caton d'Utique, tragédie en 3 actes et en vers, imitée d'Addison (1789)
  • L'Homme à sentimens, ou le Tartuffe de mœurs, comédie en cinq actes et en vers, imitée en partie de The School for Scandal de Sheridan, Paris, Comédiens français du Théâtre italien, . Remanié et abrégé sous le titre Valsain et Florville (1803).
Traductions

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_262 » (consulté le )
  2. Acte de décès à Poitiers, vue 85/123.
  3. « District des Capucins Saint-Honoré. (Discours de L.-C. Chéron de La Bruyère. 3 novembre 1789.) », sur Gallica, (consulté le ).
  4. Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Histoire parlementaire de la Révolution française: Histoire de l'assemblée législative. Vol. 6-9, J. Hetzel, (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Henri Mataigne, Histoire d'Auvers sur Oise.
  • Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Histoire parlementaire de la Révolution française. Histoire de l'Assemblée législative, vol. 6-9.

Liens externes[modifier | modifier le code]